Le conseiller régional de Rhône-Alpes semble confiant dans la campagne qui l'oppose à la fille du fondateur du Front National, pour la présidence de celui-ci. Il a l'espoir que les militants préfèrent son expérience plutôt que la désignation de l'héritière Le Pen.
"Les militants saluent ma constance, la fermeté de mes convictions, mon talent" disait-il hier soir lors d'un meeting dans une boîte de nuit parisienne, qui réunissait près de 300 militants.
De plus, il peut compter sur des soutiens extérieurs, comme celui de Carl Lang, le leader du Parti de la France, qui avait quitté le mouvement en 2009, et qui pourrait, dans le cas d'une victoire du député européen, rejoindre le giron du FN.
"La victoire du FN aux élections n'est possible que si le parti commence par accueillir en son sein la famille nationale tout entière" assène-t-il.
Et cette famille nationale, Bruno Gollnisch la voit très large, expliquant qu'il considère que Jean-Pierre Chevènement pourrait, s'il est élu, avoir sa place dans un gouvernement "d'ouverture".
Reste à voir ce qu'en penserait le principal intéressé.
En ouvrant grand les portes aux dissidents d'hier, Bruno Gollnisch s'oppose directement à Marine Le Pen qui représente la forme la plus pure du parti d'extrême-droite, refusant toute alliance, même avec les amis d'hier. Mais dans la compétition à la présidence du FN, chaque voix risque de compter, et Bruno Gollnisch, qui ne part pas favori, doit jouer la différence, s'il veut avoir une chance de l'emporter face à la conseillère municipale d'Hénin-Beaumont
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