Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

mardi 27 mars 2012

Eva Joly tâcle Sarkozy sur ses financements de campagne

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La candidate d'Europe Ecologie Les Verts a directement mis en cause le chef de l'Etat concernant le dossier Banier.
Invitée de La Matinale de Canal +, l'ancienne juge d'instruction a déclaré que, du fait de sa mise en cause, concernant le financement de sa campagne de 2007, dans le dossier Banier/ Bettencourt, l'actuel chef de l'Etat devait renconcer à son immunité présidentielle, et s'expliquer, ce qui devrait permettre ainsi à la justice de faire la lumière dans cette affaire.
La candidate écologiste en fait un exemple de démocratie, attendant, dit-elle, de voir, si on laissera le juge continuer son enqueête, ou si on lui en donnera les moyens.
Elle a rappelé au passage qu'elle devait, en ce qui la concerne, faire campagne avec de petits moyens, quand le candidat de l'UMP pouvait bénéficier de moyens illicites. Et de rappeler à ce propos la suspicion de financement par le régime défunt du colonel Kadhafi.
Si son poids dans les sondages ne grossit pas, il faut reconnaître que celle qui avait fait trembler les dirigeants de l'affaire Elf, et l'ancien ministre Roland Dumas semble très acharnée sur le dossier Bettencourt.

lundi 26 mars 2012

Résultat de notre sondage : un duel Mélenchon - Cheminade au second tour


Notre sondage hebdomadaire a rendu son verdict : c'est donc Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche, et Jacques Cheminade, celui de Solidarité et Progrès, qui finiraient selon vos votes au second tour, réunissant tous deux 26 % des voix. Vient ensuite François Hollande, avec 17 %, talonné par Marine Le Pen (13 %). François Bayrou récolte 8 %, et les deux candidats d'extrême-gauche, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, chacun 4 %. Fait surprenant, aucune voix n'a été à Nicolas Sarkozy, Eva Joly ou Nicolas Dupont-Aignan.
Nous relançons donc notre sondage cette semaine, alors n'hésitez pas à voter !

Bayrou entre pleinement dans la campagne


Le candidat du Modem a dégaîné son programme lors d'un grand meeting au Zénith de Paris hier soir.
Pour lui, aucun des deux candidats principaux n'est en mesure d'apporter le changement dont la France a besoin. Il serait donc la seule réponse valable pour les Français.
Placé désormais en 5ème position dans les sondages, derrière Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, l'ancien troisième homme de la campagne de 2007 fait aujourd'hui figure de petit candidat, et il a donc voulu lors de ce meeting se placer comme la seule alternative cohérente à l'inévitable alternance.
Il en a également profité pour présenter ses premières mesures qui seraient mises en place dès les six premiers mois de son mandat si les Français lui apportent leurs suffrages.
Tout d'abord un référendum sur la moralisation de la vie publique qui se tiendrait en même temps que le premier tour des législatives de juin prochain. Avant le mois de juillet, il réduira les frais de fonctionnement de l'état, et abaissera les niches fiscales. Des mesures d'urgence dans les domaines du logement et de la santé seront également prises, et les PME de moins de 50 salariés devraient pouvoir obtenir d'embaucher un salarié, sans payer de charges sur cet emploi.
Avant la rentrée de septembre, il annonce un Grenelle de l'éducation afin de résoudre les probèmes dans l'Enseignement. Il prévoit aussi de réduire le nombre de CDD en créant un contrat de travail unique, d'augmenter le pouvoir d'achat et de redonner une totale indépendance aux médias. Enfin, il donnera à la règle de la parité une réalité dans la vie quotidienne.
Autant d'annonces qui devraient montrer qu'il est un candidat sérieux à la présidence de la République.

mercredi 21 mars 2012

Hénaut Président !



Alors que la campagne est en sommeil, après les évènements de Toulouse, le comédien et réalisateur Michel Müller sort aujourd'hui sa comédie "Hénaut Président!" qui reprend le personnage crée il y a 5 ans sur Paris Première.
Ce candidat, sortie de nulle part, va être propulsé en tête des sondages grâce au travail de la société de communication crée par Olivier Gourmet.
Une comédie qui dénonce la main-mise de la communication au détriment des idées politiques. A voir.

mardi 20 mars 2012

La campagne en deuil


Après la tuerie de Toulouse, la réaction des candidats a été unanime. Alors que François Bayrou a participé à la cérémonie oecuménique dans la grande synagogue de la ville rose, hier soir, François Hollande a annoncé qu'il considérait que le débat politique ne pouvait avoir lieu après de pareils évènements. Il a été suivi par Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.
Ainsi donc, les débats télévisés, meetings, et autres interventions des différents candidats, (dont la liste officielle a été finalement fixée hier soir) seront moindres, si ce n'est anulée pendant les deux prochains jours.
Notre rédaction se joint d'ailleurs aux candidats pour témoigner son soutien aux familles des victimes de cete attaque sanglante et barbare.

lundi 19 mars 2012

Sarkozy : la gauche responsable !



Lors de son meeting lyonnais de samedi, le candidat de l'U.M.P. a frappé fort contre les socialistes, responsables selon lui, des crises du logement, et du démantèlement de la sidérurgie française. Il a également reprocher aux socialistes, et plus particulièrement à François Hollande, de fuire le débat.
Voulant se présenter comme le sauveur de la situation, le président-candidat a annoncé une série de propositions pour venir en aide, dans les domaines du social et de l'emploi, aux Français.
Ainsi, il a proposé que les entreprises qui embaucheraient un senior de plus de 55 ans en CDD ou CDI, soient exonérées des charges patronales. Il a également promis de ne plus faire évoluer l'âge de départ à la retraite au delà de 62 ans.
Dans le domaine de la santé, il a proposé que des maisons médicalisées soient installées près des hôpitaux pour gérer les urgences du quotidien, et que les médecins travaillant en zones rurales, où le manque de médecins se fait de plus en plus sentir, soient mieux rémunérés, à travail similaire. Il s'est également engagé à négocier le non dépassement des honoraires avec les syndicats de professionnels du secteur de la santé.
Enfin, pour les P.M.E., il a assuré que désormais 20% des marchés publics seraient confiés à celles-ci.
Caracolant désormais en tête des sondages, le Chef de l'Etat a donc rassuré ses partisans, et semble espérer une réelection le 6 mai prochain.

dimanche 18 mars 2012

Mélenchon veut reprendre la Bastille


A la veille de l'annonce officielle de la liste des candidats du premier tour, le candidat du Front de Gauche organise à Paris un grand rassemblement dont l'objectif final est la place de la Bastille, symbole républicain s'il en est, sur laquelle il doit, à 17h, faire un discours devant, espère-t-il, près de 30 000 sympathisants.
Le leader communiste se sent pousser des ailes depuis que les sondages le placent au dessus des 10 % (score que n'a plus atteint le PCF depuis l'élection présidentielle de 1988 !), et se déclare comme vainqueur du débat dans cette campagne, François Hollande et Nicolas Sarkozy présentant tous deux des idées que le député européen a depuis longtemps prôné dans son programme.
"Je triomphe !" claironne-t-il, certain de donner à ses idées une place qu'elles avaient, semble-t-il, perdue.
Cet après-midi, il compte sur l'engouement des militants, mais aussi des syndicalistes, venus des quatre coins de France, notamment les ouvriers de Florange, ou les salariés de Pétroplus.
Cette manifestation hautement symbolique, le jour de la date anniversaire du soulèvement de la Commune, marque aussi, pour le chef du Parti de Gauche, sa volonté affirmée de passer à une nouvelle République. Celle-ci devra être "sociale, laïque et écologique" selon son programme. Convaincu de l'emporter au soir du 6 mai, il se voit déjà comme le dernier Président de la Vème. L'avenir nous le dira...

samedi 17 mars 2012

Résultat de notre sondage : François Asselineau élu !


Alors que va commencer la campagne officielle, dont la liste des candidats sera connue lundi à 17h30, voici le résultat pour le moins surprenant de notre sondage.
En effet, le candidat de l'U.P.R. a recueillis 65% des voix dans notre sondage.
Derrière lui viennent Jacques Cheminade (5%) et Marine Le Pen (4%). Les autres candidats ne récoltent que peu de voix en comparaison : Cindy Lee, Patrick Giovannoni, Jean-Noël Dupuis, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Jean-Marc Governatori et François Hollande ne sont crédités que de 1,8 % des voix, Jean-Luc Mélenchon et Jacques Borie (qui a d'ailleurs appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon) 1,25 % et enfin 0,6 % pour Christophe Alévêque, Raoul Wampas, Gaspard Delanoë, François Amanrich, Stéphane Guyot, Chritopher Guéna,Clément Wittmann, Patrick de Villenoisy, Renaud Camus, Carl Lang, Nicolas Dupont-Aignan, Dominique de Villepin, Eva Joly, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
Notre sondage reprendra lundi avec la liste officielle des candidats cette fois ! Alors, à vos souris !

mercredi 14 mars 2012

Patrick Bourson : aux marches du palais


Le créateur du parti "Ensemble, redressons la France !" devrait déposer vendredi ses parrainages au Conseil Constitutionnel.
L'homme n'est pas un inconnu du monde politique. Ancien membre du Front National, il a quitté le parti d'extrême-droite en 2009 pour fonder son mouvement. Soutenu par l'humoriste Dieudonné M'Bala M'Bala lors des législatives de 2007, il n'obtient que 5% des voix dans sa circonscription de la Marne.
Il déclare aujourd'hui être en possession de 502 parrainages.
Mais il ne compte pas en faire usage ! Conscient qu'une campagne serait trop onéreuse pour son parti, et également conscient qu'il n'obtiendrait au mieux que 1 ou 2 % des voix, Patrick Bourson compte appeler à voter Nicolas Sarkozy !
Il appuie son choix, non sur une quelconque sympathie pour l'actuel Chef de l'Etat, mais plutôt sur le fait que celui-ci aurait déjà intégré 13 des 16 propositions faites par son mouvement pour la présidentielle.
Un soutien de plus pour le candidat-président, mais une attitude pour le moins surprenante à l'heure où tant de candidats sont encore incertains par manque de parrainages...

samedi 10 mars 2012

Nicolas Dupont-Aignan : "Avec de l'audace, de l'intelligence, de la souplesse, nous pouvons repartir sur de meilleures bases."


Le candidat de Debout la République annonce la couleur dans son nouveau livre, Le Printemps Français, titre qui fait référence au Printemps Arabe, révolution qui avait frappé l'an dernier l'Afrique du Nord et le Proche Orient.
Il promet, dans le cas où il serait élu au mois de mai prochain, des réformes rapides, sous sept mois, dans notre pays.
Pour commencer, un référendum sur la sortie de l'euro, "cette arnaque du siècle" selon le député de l'Essonne.
Il compte également renégocier les traités européens, afin qu'ils soient plus favorables à la France, et y faire entrer certaines nouveautés, notamment dans le domaine des technologies et de l'énergie.
Ensuite, il compte re-nationaliser le domaine de l'énergie, notamment en nationalisant la société Total-Elf-Fina. Il compte également dans le même temps nationaliser les autoroutes.
Enfin, d'ici la rentrée de septembre, il compte abroger la réforme territoriale et lancer une politique de relance sur la sécurité, en augmentant les effectifs de police, et le nombre de places dans les pénitenciers français.
Avec un programme aussi ambitieux, il espère obtenir une large adhésion des Français, qui pour l'instant semblent se désintéresser de sa campagne, sachant qu'il reste à, approximativement, 1% d'intentions de vote.

vendredi 9 mars 2012

François Asselineau "Je suis l'empêcheur de tourner en rond de cette élection, parce que je dis la vérité !"


François Asselineau était hier sur Sud Radio, reçu par Robert Ménard. Le candidat de l'Union Populaire Républicaine, le parti qu'il a crée, y a déplorer de n'être pas plus reçu sur les grands médias nationaux, leur reprochant de faire, avant même le premier tour, le choix entre grands et petits candidats.
Il faut dire que peu de gens connaissent cet ancien membre de l'U.M.P. qui a claqué la porte en 2006 pour fonder l'U.P.R., mais ne se reconnaît pas comme un homme de droite.
Candidat à la présidentielle, il espère que son combat permettra d'éviter à la France de vivre la même crise que la Grèce, chose qui lui semble, à l'heure actuelle, plus qu'incontournable, à moins d'agir rapidement contre cela.
Il a prôné le retrait de la France de l'Union Européenne comme de l'OTAN, reprochant au système actuel de déposséder les états, et notamment la France, de ses pouvoirs, pour les dispatcher aux organisations européennes ou internationales. Il considère que de ce fait la France est asservie. Il veut donc, s'il est élu, lutter, notamment contre les délocalisations, et tout ce qui peut affaiblir notre pays. Il a défendu le patrimoine français face à ce qu'il appelle "la colonisation américaine" ou contre la mondialisation.
S'appuyant sur son expérience, notamment en politique étrangère, il souhaite apporter sa loyauté et sa connaissance des dossiers de l'état "pour que vive la France, et éviter qu'elle ne soit détruite".
Comparé par un auditeur, dans son discours à Marine Le Pen, François Asselineau s'est vivement opposé à la candidate du Front National "cette S.A.R.L. familiale" qui kidnappe certains sujets importants, et empêche qu'ils soient sérieusement abordés.
Sur la question du logement, il s'est dit très touché par le problème, et promet qu'un grand projet pourra être réalisé, s'il est élu, en sortant de l'Union Européenne, la participation à l'U.E. coûtant près de 7 milliards d'euros à la France , pouvant dans ce cas être réutilisée pour construire 80 000 logements sociaux supplémentaires par an, durant le mandat présidentiel.
Interrogé sur ses parrainages, il a refusé de donner le nombre exact de signatures qu'il a réunis sur son nom, mais à appeler solennellement les élus à lui apporter leur soutien.


François ASSELINEAU chez Robert Ménard - Sud... par UPR-TV

jeudi 8 mars 2012

Nathalie Arthaud première en lice pour le 22 avril


La candidate de Lutte Ouvrière a, en effet, terminé sa campagne de recherche de parrainages et d'ors et déjà déposés ceux-ci au Conseil Constitutionnel. Forte de 521 soutiens d'élus, qu'elle a d'ailleurs tenue à remercier, car beaucoup, selon elle, l'ont soutenus, sans pour autant être totalement en accord avec son programme, elle ouvre donc le bal des candidats officiels à ce premier tour.
Dans les 8 prochains jours, on devrait donc voir un ballet incessant près du Palais Royal, de candidats. On attend d'ailleurs aujourd'hui Jacques Cheminade, qui devrait lui aussi déposer ses parrainages auprès du Conseil des Sages de la République.
Après avoir remis ceux-ci, la candidate L.O. a dis qu'elle était soulagée, après les difficultés de la chasse aux parrainages, et qu'elle espérait qu'en entrant dans cette nouvelle phase de la campagne, en tant que candidate officielle, elle serait un peu plus présente dans les médias, et pourrait faire entendre son message.

lundi 5 mars 2012

Carl Lang dénonce la manoeuvre de Marine Le Pen


Le leader de l'Union de la Droite Nationale a clairement attaqué Marine Le Pen lors d'un conseil national de son parti qui s'est tenu hier à Paris.
Actuellement en possession de 380 parrainages, l'ancien lieutenant de Jean-Marie Le Pen avait déjà pris ses distances avec la candidate du Front National, notamment en défendant la candidature de son adversaire, Bruno Gollnisch, lors de l'élection interne du F.N. pour désigner le nouveau président du mouvement d'extrême-droite.
Carl Lang rend Marine Le Pen directement responsable de sa possible absence au premier tour de la présidentielle.
En déclarant manquer de 50 parrainages, alors qu'elle les possèderait déjà, elle aurait, selon lui, cherché à éviter que sa candidature aboutisse. Pour autant, le candidat de l'U.D.N. n'exclut pas la possibilité, si sa situation reste identique dans la chasse aux parrainages, d'appeler à voter pour son adversaire, même s'il la taxe d'avoir des idées de gauche en utilisant le terme de "gaucho-lepénisation" à propos du discours du Front National.

dimanche 4 mars 2012

Hollande face au cartel des conservateurs européens


Le candidat socialiste a réagit aujourd'hui sur France 3 à l'information donnée par le quotidien Der Spiegel. Selon l'organe de presse allemand, les premiers ministres anglais, espagnol et italien se seraient mis d'accord avec la chancelière allemande, Angela Merkel, pour refuser de recevoir François Hollande.
Une opposition unique dans l'histoire, dont la réalité a déjà été démentie.
Le leader socialiste s'est toutefois montré compréhensif, en reconnaissant qu'il comprenait que les leaders conservateurs européens soient plutôt en faveur de Nicolas Sarkozy, mais il a affirmer qu'ils n'avaient pas à peser sur la décision des Français.
Rappelons que lors de ses récents voyages à l'étranger, le député de Corrèze n'a été reçu par aucun des chefs de gouvernement.
Il a enfin affirmé que s'il devait prochainement travailler avec eux, il n'hésiterait pas à leur imposer une loi de croissance dans les prochains traités européens.

vendredi 2 mars 2012

Dominique de Villepin frappe fort



L'ancien premier ministre n'a pas maché ses mots ce matin sur BFMTV, la chaîne d'info en continue. Alors qu'il aborde les deux principaux candidats, il dit clairement qu'ils prennent les Français pour des "couillons".
Assurant que la plupart des propositions des deux leaders de cette campagne ne sont qu'électoralistes, et ne cherchent donc qu'à obtenir davantage de voix des électeurs, sans pour autant être crédibles, il annonce que ni l'un ni l'autre ne pourra les tenir, qu'il s'agisse des retraites, des salaires ou des référendums promis depuis quelques jours.
Pour le président de République Solidaire "ni l'un ni l'autre ne mettra en application ce qu'ils disent".
Les mesures qui auraient été proposées par François Hollande et Nicolas Sarkozy ces derniers jours seraient financièrement irréalisables et entraîneraient le pays un peu plus dans la crise, et aggraveraient sa dette.
Annonçant avoir déjà réunis plus de 400 parrainages, Dominique de Villepin compte bien être présent au premier tour. Sans doute pour faire mentir le tournant pris par cette campagne, où selon lui, tout est décidé par les médias et les communicants.

jeudi 1 mars 2012

Jean-Marc Governatori veut encore se battre


Le candidat de l'Alliance Ecologiste Indépendante a commencé mardi une grève de la faim devant le CSA pour obtenir la reconnaissance du pluralisme politique dans notre pays, notamment lors de l'élection présidentielle, afin que chaque personne qui le souhaite puisse se présenter sans devoir obtenir de parrainages. Installé avec son camping-car de campagne devant l'institution chargée durant la campagne de veiller à la juste répartition du temps de parole entre les différents candidats, celui qui tenta déjà en 2007 de se présenter à la présidentielle espère être entendu.
Fort de 315 parrainages obtenus, il aimerait que les médias ouvrent d'une manière égale leurs ondes et leurs pages à chaque candidat, sans faire de disctinction entre "petits" et "grands". Il promet de rester stationné devant le CSA jusqu'au 16 mars, dernière extrémité acceptée par les Sages pour présenter les parrainages à leur contrôle.

Un deuxième tour hors du commun


Le résultat de notre sondage du mois de février est assez surprenant, car, comme nous sommes l'un des rares médias à proposer un sondage comprenant tous ceux que l'on appelle "les petits candidats", certains d'entre eux enregistrent des chiffres qui n'apparaissent nulle part ailleurs.
Ainsi, le second tour potentiel de notre sondage ferait s'affronter deux François (Asselineau et Hollande).
Le leader de l'Union Populaire Républicaine obtient 22 %, et le candidat socialiste 16 % de vos suffrages. Le rôle du troisième homme revient à Jean-Luc Mélenchon avec 11% des voix.
Derrière eux viennent Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen (ex-aequo avec 8 %), Jacques Cheminade (6 %), Nicolas Sarkozy et François Bayrou (4%), Jacques Borie (3%)et enfin, avec seulement 1% des voix, François Amanrich, Dédé l'abeillaud, Stéphane Guyot, Clément Wittmann, Carl Lang, Jean-Noël Dupuis, Dominique de Villepin, Jean-Marc Governatori et Philippe Poutou.
Nous relançons donc le sondage, mais cette fois jusqu'au 16 mars seulement, date à laquelle la liste officielle des candidats devrait être connue.
Pensez aussi à remplir notre sondage de bas de page sur le sujet principal de cette campagne. A vos souris !