Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

samedi 30 octobre 2010

Gérin attaque Sarkozy... mais le frère !

Lors des débats à l'Assemblée Nationale, cette semaine, sur la réforme des retraites, le député André Gérin, candidat probable à la présidentielle 2012, a violemment attaqué le frère du chef de l'Etat, en reprochant au gouvernement de prévoir, dans la réforme des retraites, une baisse des revenus, cette baisse entraînant l'accumulation d'une somme importante, à la tête de laquelle se retrouverait Guillaume Sarkozy, en tant que gestionnaire.
Cette attaque a été vite contrecarrée par le Président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, qui donne la parole à Georges Tron, mais celui ne peut pas même répondre à la question, les huissiers de l'Assemblée, à la demande de Bernard Accoyer, cherchant à récupérer une photo brandie par le député, représentant les deux frères Sarkozy, sur le même fonds que lors de la campagne présidentielle de 2007.
Le Président demande alors une suspension de séance.


Incident à l'Assemblée à cause de... Guillaume Sarkozy
envoyé par toff48. - L'info video en direct.

mercredi 27 octobre 2010

CAP 21 se prépare aussi


Le parti écologiste de Corinne Lepage a tenu ses premières élections internes durant la première quinzaine du mois d'octobre. Ces élections ont permis de déterminer deux tendances majoritaires au sein de la formation écologiste lancée par l'ancienne Ministre de l'Environnement.
D'un côté les traditionnalistes de CAP 21, qui souhaitent présenter un(e) candidat(e) lors de la présidentielle (probablement la présidente du mouvement), et de l'autre, une fraction indépendante, qui ne s'opposerait pas à une alliance politique avec la liste Europe Ecologie d'Eva Joly.
Reste que, quoi qu'il arrive, les membres de CAP 21 comptent montrer leur opposition à Sarkozy, et veulent incarner, comme l'a déjà laissé entendre Corinne Lepage sur son blog, la 3ème voie pour la France, entre droite et gauche.
Reste à savoir quelle fraction du mouvement l'emportera dans les prochains mois.

dimanche 24 octobre 2010

Sarkozy : 18 mois pour changer la donne


Le chef de l'Etat est lancé. Plus rien ne peut-être laissé au hasard à partir de maintenant. A 18 mois du premier tour de la présidentielle, le candidat Sarkozy doit désormais tout faire pour être réelu. Depuis déjà une ou deux semaines, il se murmure que Claude Guéant, son secrétaire général à l'Elysée, réunit en secret certains fidèles pour élaborer le plan de bataille pour 2012.
Mais un point important noircis le tableau de cette réélection. La popularité du Président est au plus bas. Probablement la plus basse de tous les chefs d'Etat de la Vème République. Il faut donc essayer, au cours des mois qui viennent, de remonter la pente, et de reconquérir un électorat déçu et prêt à rejoindre les rangs adverses, qu'ils soient à gauche, au centre, ou à l'extrême droite.
La crise sur la réforme de la retraite, dont un sondage Ifop nous dit qu'elle ne risque pas d'influencer trop nettement les votes lors de la prochaine présidentielle, peut-être considérée comme achevée, ou du moins, en voie d'achèvement, le Sénat ayant voté le texte du projet de loi en première lecture.
Le chef de l'Etat doit donc, comme il l'avait annoncé, nommé un nouveau premier ministre, et former un nouveau gouvernement.
De ce choix risque de dépendre l'avenir du candidat Sarkozy pour 2012. Il ne peut se permettre de nommer n'importe qui, ni de rejouer le jeu des chaises musicales, si souvent utilisé ces dernières années. Ce remaniement peut être l'occasion pour lui de regagner certains points perdus, en faisant appel à des personnalités appréciées, des personnes compétentes, ou qui pourraient emmener l'adhésion d'une frange importante de l'électorat.
Or, le jeu des fausses annonces des dernières jours, ne serait-il pas le "blind-test" de l'Elysée, afin de juger, à chaque nouvelle annonce, l'avis de la population ?
Ainsi, les noms de Jean-Louis Borloo, de Bruno Le Maire, ou de Michèle Alliot-Marie, jetés comme premier ministrables, ne seraient que des essais, en attendant que l'un d'entre eux obtienne une certaine approbation populaire.
Mais sur quel terrain Sarkozy va-t-il aller pêcher ses électeurs de 2012 ? Va-t-il se radicaliser, comme le laisse entendre la possible nomination à un ministère de Philippe de Villiers ? Va-t-il tenter de réunir les fractions éparses de l'UMP, comme le laisserait envisager le rappel d'Alain Juppé ? Jouera-t-il encore la carte de l'ouverture, en ouvrant les portes du gouvernement à des personnalités du centre et de la gauche ? Nul ne le sait encore.
Mais dans l'optique de 2012, ce qui fait le plus peur à Sarkozy et à ceux de son camp, c'est le mythe strauss-kahnien. Le candidat parfait de la gauche, capable de ratisser un large électorat, et indiqué comme vainqueur dans tous les cas de figure face au candidat présidentiel. Certains soutiennent même que l'Elysée chercherait à le faire nommer à la tête de la BCE (Banque Centrale Européenne) ou le pousserait à se présenter à la présidence de l'Union Européenne, pour s'en débarrasser. Hypothèses peu vraisemblables, mais qui montre la tension qui habite le camp Sarkozy à l'aube d'une réélection, que beaucoup comparent déjà à la campagne de Valéry Giscard d'Estaing en 1981.

mardi 19 octobre 2010

Cheminade tape là où ça fait mal !


Jacques Cheminade, qui avait été considéré comme le candidat mystère de la campagne présidentielle de 1995, publie sur le site de son parti "Solidarité et Progrès" un communiqué qui a le mérite de présenter certains faits de cette campagne 1995, qui risquent d'être déterminants dans celle qui s'annonce.
En effet, après la campagne de 1995, les comptes de tous les candidats ont été visés par le Conseil Constitutionnel, comme le prévoit la Constitution. Deux candidats ont vus leurs comptes particulièrement étudiés à la loupe : ceux d'Edouard Balladur, et ceux de Jacques Cheminade.
En effet, l'ancien Premier Ministre aurait reçu en liquide, un apport de 10 Millions de francs (1,5 Millions d'euros), sur son compte de campagne. Il s'agirait de sommes correspondants à des rétro-commissions, via des sociétés offshores, sur des ventes d'armes au Pakistan. Or, et c'est là que cela risque de créer un trouble dans la campagne actuelle, le gestionnaire de ces rétro-commissions, ainsi que le créateur des dites sociétés offshores, et également directeur de campagne du candidat Balladur serait le Ministre du Budget d'alors, actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Jacques Cheminade a bien des raisons de publier cette information. Tout d'abord, celle-ci est remontée à la surface ces jours-ci, du fait d'une enquête de la police luxembourgeoise à ce sujet, à laquelle le juge Renaud Van Ruymbeke a fait écho, en décidant de lancé une enquête pour "corruption, abus de biens sociaux, et recel aggravé".
De plus, il a été injustement touché, du moins le dit-il, dans cette affaire. En effet, alors que les comptes de campagne de Balladur ont finalement été visés par le Conseil Constitutionnel, les siens ont fait l'objet de nombreuses poursuites, et demandes de remboursement, qui l'ont quasiment ruinées, notamment à l'aube des présidentielles 2007 (sans doute pour éviter un retour de ce candidat qui dénonce depuis des années la main-mise des financiers de la Haute Banque et des Bourses sur la politique mondiale).
Reste à voir comment va évoluer l'enquête du juge, et comment le Chef de l'Etat répondra à ces attaques.
Pour Edouard Balladur, questionné à ce sujet dans le Grand Journal de Canal +, ces attaques viseraient Nicolas Sarkozy à travers lui. Mais il refuse de reconnaître que le Chef de l'Etat ai pu être impliqué en quoi que ce soit dans cette histoire.

vendredi 15 octobre 2010

Et Dieu créa... la candidate !


Selon le Parisien, Brigitte Bardot pourrait être la candidate de l'Alliance Ecologiste Indépendante.
On sait que l'annonce de Nicolas Hulot comme candidat de l'A.E.I. avait fait violemment réagir les membres de Génération Ecologie rattachés au mouvement, il y a quelques semaines.
Mais cette fois, l'annonce semble sérieuse. Antoine Waecheter et Jean-Marc Governatori auraient officiellement proposé à B.B. de les représenter en 2012.
Celle-ci aurait même écrit au chef de l'Etat, lui reprochant de ne pas avoir tenu ses promesses dans le domaine de la défense des animaux, et au gouvernement de cacher la vérité aux Français.
A 76 ans, l'ancienne égérie de la Nouvelle Vague et de Serge Gainsbourg va-t-elle réveiller la campagne présidentielle ?
"Il faut bien qu'une voix se lève pour défendre les animaux puisque tout le monde, à droite comme à gauche, s'en fout !" a-t-elle déclaré.
Elle avoue toutefois être encore en train d'y réfléchir.

mercredi 13 octobre 2010

De Villiers, libre pour un rôle national


Depuis le 30 septembre dernier, le chef de file du MPF a quitté ses fonctions à la tête du conseil général de Vendée, poste qu'il occupait depuis 22 ans.
Si parmi ses ennemis politiques, notamment au Front National, certains annoncent la mort du Mouvement Pour la France; Patrick Louis, le secrétaire général du parti annonce haut et fort qu'il n'en est rien.
Philippe de Villiers lui-même déclare que cette démission va lui permettre d'être totalement disponible pour la politique nationale.
Envisage-t-il une candidature en 2012, ou va-t-il, comme certains le murmurent, rejoindre le prochain gouvernement à l'occasion du remaniement annoncé ?
Cette hypothèse n'est pas impossible, l'ancien secrétaire d'état à la Culture et à la Communication ayant souvent défendu, ces derniers mois, la politique du gouvernement, ainsi que les prises de position du chef de l'Etat, comme lors de son discours de Grenoble.
Cette thèse est également appuyée par un sondage du Figaro paru le 24 septembre, qui annonce que 19% des Français souhaitent son arrivée au gouvernement.

Renaud Camus, candidat de l'In-nocence


Ce sulfureux écrivain, aux thèses très décriées, et à la limite de la mise à l'index, aurait l'intention de se présenter à la présidentielle 2012, au nom de son parti, le Parti de l'In-nocence.
Son programme serait en partie contenu dans son prochain livre, à paraître aux éditions David Reinharc, "L'Abécédaire de l'In-nocence".
Mais pour ceux qui ont eu l'occasion de découvrir les premières pages de l'ouvrage, l'auteur y enfourche à nouveau ses principaux chevaux de bataille, contre les politiques en place, pour la grandeur de la France, et contre le racisme anti-français, qui, selon lui, est le mal du moment.
Reste à savoir, encore une fois, s'il y a une véritable proposition politique derrière cette candidature, ou s'il s'agit d'une campagne de publicité pour écouler l'ouvrage à un plus grand nombre d'exemplaires.

dimanche 10 octobre 2010

DSK : Le silence et les sondages


Il était incontournable de faire un article sur le Président du FMI, aujourdui.
Reconnu par tous les sondages, les experts politiques, et même par un grand nombre de socialistes comme l'homme qui peut faire tomber Sarkozy en 2012, Dominique Strauss-Kahn est une énigme cependant.
Ainsi, alors que tout le monde parle de sa candidature, de ses sondages, et de ses volontés pour la France de demain, l'homme reste dans un silence intelligent et, semble-t-il, de bon augure, au vue des sondages répétitifs qui le donnent grand gagnant devant les autres socialistes dans le cadre de la primaire du parti, mais aussi, loin devant Nicolas Sarkozy, dans le cas où ils s'affronteraient au second tour.
Et pourtant, l'ancien Ministre des Finances n'a jamais parlé d'une candidature en 2012. En tout cas, il n'a jamais affirmé qu'il y pensait, en se rasant où ailleurs.
Alors ? Comment ça marche ?
Nul ne le sait. Toujours est-il que le matraquage systématique dans les médias pour le présenter comme le sauveur de la France semble fonctionner.
Toutefois, il est un point qui pose encore problème à certains. C'est justement sa nomination à la tête de l'organe financier international. Celle-ci, vraisemblablement obtenue grâce à l'entremise du chef de l'Etat, peut peser lourd sur son début de candidature, si DSK se lance dans la bataille de la présidentielle.

jeudi 7 octobre 2010

Un nouveau candidat officiel à la primaire socialiste

Daniel Le Scornet, ancien président des Mutuelles de France, s'est déclaré mardi, rejoignant ainsi Manuel Valls et Christian Pierret dans la course à la primaire socialiste.
Dans une vidéo, parue sur Youtube, il présente son programme axé sur la jeunesse et l'avenir. Mais certains laissent déjà entendre que cette candidature n'est pas sérieuse.
D'ailleurs le débat fait rage, dans les rangs socialistes, sur la qualité des candidats qui peuvent se présenter.
Arnaud Montebourg avait annoncé dans son texte présentant la primaire, et la façon dont elle doit se passer, qu'un léger parrainage serait requis, afin d'éviter des candidatures trop nombreuses ou farfelues.
Or, on commence, depuis déjà plusieurs jours, à voir se dessiner l'idée que se font les socialistes des candidats sérieux (Dominique Strauss-Kahn, et Martine Aubry) et les autres.
Pourtant, Daniel Le Scornet affirme le sérieux de sa démarche, tout en envoyant une pierre dans le jardin des candidats considérés comme sérieux, mais qui ne se sont pas encore officiellement déclarés, les taxant d'hypocrisie : "Tout le monde y pense et personne ne se déclare !"
A vous de vous faire votre idée :

mardi 5 octobre 2010

Erratum au PCD

Le vice-président du Parti Chrétien Démocrate, qui avait annoncé l'autre jour que le parti présenterait une candidate autre que Christine Boutin à l'élection présidentielle a tenu à corriger ses propos, et dire qu'il s'était peut-être avancé en annonçant cela. Dont acte.

lundi 4 octobre 2010

Les choses se précisent au P.S.


Petites phrases, déclarations, intentions, les socialistes ne cessent ces derniers jours d'occuper la scène médiatique, chacun des candidats potentiels cherchant à se faire entendre, et à rappeler sa présence.
Ainsi, Ségolène Royal a déclaré qu'elle attendait le bon moment pour annoncer ou pas sa candidature. Elle a toutefois rappelé qu'elle ne se présenterait qu'après en avoir parlé avec la première secrétaire, et uniquement si un mouvement massif des militants la portait à le faire.
Dans le même temps, Laurent Fabius s'est présenté en "sage" du parti, et précisait que "lui mis à part", il ne voyait que Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn pour porter une campagne suffisamment forte face au candidat de droite.
Cette formule a le mérite de promouvoir son idée de "primaire de confirmation", qui aurait pour but de désigner le candidat socialiste parmi ceux qui ont déjà été choisis parmi tous ("un candidat sérieux" selon ses propres termes), mais aussi, de le placer, le cas échéant, lui aussi, comme un candidat possible pour le PS.

François Fillon ne sera pas candidat en 2012


Le Premier Ministre a annoncé, hier soir, dans une interview accordée à M6 qu'il ne sera pas candidat en 2012, estimant même l'idée d'une candidature de sa part comme "hors sujet".
Il en a profité pour réitérer son soutien au Président de la République, et rappeler qu'il était pour une nouvelle candidature Sarkozy pour 2012.
Rappelant la tâche difficile qui est la sienne aujourd'hui, François Fillon a donc décidé d'éviter l'écueil sur lequel Jacques Chirac, Edouard Balladur ou Lionel Jospin ont butés, eux mêmes premiers ministres, qui s'étaient lancés dans la course à l'Elysée depuis Matignon.
Il n'a toutefois pas dit qu'il ne le serait pas en 2017, élection pour laquelle Jean-François Coppé a montré son intérêt, mais a rappelé que "de l'eau aura coulé sous les ponts" d'ici là, et que la situation politique du pays pourrait être bien différente à ce moment là.

samedi 2 octobre 2010

Boutin et Mélenchon seront-ils candidats ?


Double annonce ce week-end, concernant l'échéance de 2012.
D'un côté, Franck Margain, le vice-président du PCD (Parti Chrétien Démocrate) a affirmé que Christine Boutin ne serait pas la candidate du mouvement pour la prochaine présidentielle. Il n'a pas exclu une candidature d'un représentant du PCD, voir même, plus exactement, d'une représentante, s'il faut en croire le conseiller régional d'Ile de France, mais celle-ci ne sera pas l'ancienne Ministre du Logement.
D'un autre côté, Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu'il se pourrait fort bien qu'il ne soit pas candidat pour le Front de Gauche. L'alliance entre le Parti de Gauche et le PCF cherche actuellement son candidat, mais, malgré les remarques de certains, Jean-Luc Mélenchon ne se considère pas comme "indispensable" dans l'élection. Les deux partis, qui ont présentés déjà un programme commun, devraient trouver prochainement une formule pour désigner leur candidat.

Vos votes : Pas de véritable unanimité !

Vos votes du mois sur le sondage de "blogelection2012" n'ont pas désignés de candidat en particulier.
Certes, le faible nombre de votants (5 seulement ce mois-ci), y est peut-être pour quelque chose.
Ainsi, Eva Joly, Pierre Laurent, Bruno Gollnisch, Nicolas Dupont-Aignan et Arnaud Montebourg recueillent, chacun, 1 voix, et donc 20 % des votes.
On notera toutefois la différence avec le précédent sondage, certains candidats n'ayant pas reçu de voix, cette fois (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen), et d'autres qui n'en avaient pas eu la dernière fois, qui apparaissent (Bruno Gollnisch, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Laurent, et Arnaud Montebourg).
Le nouveau sondage que nous mettons en place aujourd'hui sera peut-être plus déterminant. Vous pouvez votez jusqu'à la fin du mois d'octobre. Alors, à vos souris !

N'oubliez pas, en bas de page, nos deux autres sondages, pour désigner les candidats du PS et de l'UMP.