Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

mercredi 29 février 2012

Nicolas Sarkozy réutilise son "Travailler plus pour gagner plus !"


En meeting à Montpellier, le Chef de l'Etat a présenté une partie de son programme dans le domaine de l'Education.
Après les propositions de son adversaire directe dans les sondages, François Hollande, dans ce domaine, le président candidat a décidé de frapper fort, et pour cela a réassortit sa proposition phare de 2007 "Travailler plus pour gagner plus".
Pour lui, la solution dans l'enseignement, du fait de la difficulté financière actuelle de notre pays, ajoutée à la nécessité de réduire les effectifs, notamment par le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux lors des départs en retraite, est de faire travailler davantage les professeurs volontaires.
Le candidat Sarkozy propose que les enseignants volontaires fassent 8 heures par semaine en plus devant leurs élèves, pour une rémunération supplémentaire moyenne de 500 euros mensuels.
Il résoudrait ainsi également la question de la présence d'adultes dans les établissements scolaires.
Mais il y a fort à parier que la proposition a peu de chance de gagner l'électorat du corps enseignant. Rappelons que pour les différents syndicats enseignants ces propositions correspondent peu aux réalités du terrain, beaucoup d'ensignants faisant déjà des heures supplémentaires, du fait des nombreuses suppressions de postes ces dernières années, et que l'augmentation proposée par le candidat est d'ors et déjà considérée par ces derniers comme "un marché de dupes", ce qui est également l'avis de François Hollande.
Nicolas Sarkozy risque donc fort de devoir revoir sa copie sur ce sujet !

lundi 27 février 2012

Dédé l'abeillaud sera peut-être au premier tour !


Celui qui, depuis plus d'un mois, se présente comme le défenseur de la bio-diversité, se rapproche de plus en plus d'une place au premier tour de la présidentielle.
Déjà assuré de plus de 350 parrainages, il se déclare d'autant plus confiant dans sa chasse aux promesses de parrainages que depuis les défections récentes de Christine Boutin, Hervé Morin, ou bien encore Frédéric Nihous, de nombreux élus cherchent à donner leurs parrainages à de petits candidats.
Dédé l'abeilleud (alias David Derrien) représente pour ces élus une valeur sûre. Certes, il est encore peu connu, mais son message commence à faire son chemin, et il multiplie les interviews dans les quotidiens, notamment régionaux.
Beaucoup d'élus déclarent également vouloir lui apporter leur soutien, car en ce qui le concerne, il ne se désistera pas pour un autre candidat, ne se laissdera pas séduire par un poste ou de l'argent, comme le déclare l'un de ses soutiens, Philippe Bodard, maire de Mûrs-Erigné et conseiller général du Maine et Loire (récemment exclu du Parti Socialiste).
Ecologiste convaincu et membres des faucheurs volontaires d'OGM, Dédé l'abeillaud, malgré son look qui peut prêter à sourire, défend son message avec sérieux, et compte bien peser dans la campagne pour défendre son programme dont le slogan à tout pour inspirer "Semer,S'aimer, Essaimer !"

samedi 25 février 2012

Tirage au sort pour la présidentielle


Devant la pression exercée par les différents candidats auprès des élus pour obtenir leur parrainage, élément d'autant plus déterminant à moins de trois semaines du délai légal de dépôt des promesses au Conseil Constitutionnel, certains élus, agacés, usés, ou simplement, ne voulant pas être rendus responsables (ou coupables) de leur choix, s'en remettent au hasard.
Cette façon de faire, qui rappelons le est toutefois interdite dans la loi, semble en effet gagner de plus en plus de communes, souvent modestes, dont les maires se refusent à ne pas faire profiter de leur parrainage un candidat, mais ne veulent pas être pour autant stigmatisés pour leur choix. Ainsi, le maire de la petite commune de Saint Servais dans le Finistère, village de moins de 800 âmes, s'en remet depuis la présidentielle de 2002 au tirage au sort pour résoudre ce problème cornélien.
En 2002, le sort avait favorisé Chrsitine Boutin, et Olivier Besancenot en 2007. Car Monsieur Lauent Mazurié, le maire (sans étiquette) de cette riante cité bretonne a des principes, dont celui de favoriser les petits candidats. C'est donc dans cette optique qu'il a annoncé vouloir réitérer la formule prochainement, lors d'une réunion du conseil municipal. Qui sortira cette fois du chapeau ?
Rappelons qu'en 2007, Jean Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, et à cette époque conseiller régional de Lorraine, avait fait de même, et donné ainsi son soutien à ...Olivier Besancenot !
Mais il se peut fort bien que le Conseil Constitutionnel invalide les parrainages ainsi obtenus, comme il l'a annoncé ce vendredi, car, le choix d'un candidat est "un acte personnel et volontaire, qui ne peut donner lieu ni à marchandage ni à rémunération " a rappelé le Conseil des Sages.

vendredi 24 février 2012

Philippe Poutou s'inquiète pour ses parrainages


Le candidat du N.P.A. a en effet affirmé avoir réunis seulement 460 promesses de parrainages, ce qui est bien en dessous de ce qu'avait déjà réunis en 2002 et 2007 à la même période son prédécesseur, Olivier Besancenot.
Peu importe, il compte bien se battre jusqu'au bout, pour obtenir les 500 signatures nécessaires à sa présence au premier tour de la présidentielle.
Il a d'ailleurs clairement appelé le P.S., et plus particulièrement son candidat, François Hollande, pour que ses représentants en province ne fassent pas obstacle à ce projet en faisant pression sur les élus locaux, en leur interdisant d'apporter leur soutien à un candidat non-socialiste.
Soutenu par le fondateur de son parti, Philippe Poutou a également précisé que si on ne pouvait pas décemment croire Nicolas Sarkozy lorsqu'il se présentait à nouveau comme le Président du pouvoir d'achat, on ne pouvait pas non plus faire une totale confiance à François Hollande, qui mènera, selon lui, à n'en pas douter, une politique économique libérale.
Reste que le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste ne part pas gagnant dans cette campagne. Inconnu jusqu'à sa nomination, il a du mal à vivre dans l'ombre du facteur de Neuilly. Ne bénéficiant que d'un pourcentage très faible dans les sondages, écrasé par la présence forte de Jean-Luc Mélenchon à l'extrême-gauche, candidat qui semble même tenter certains membres du parti anticapitaliste, qui seraient favorables à un ralliment au candidat Front de Gauche, Philippe Poutou semble donc bien en difficulté. Mais cela ne veut pas dire que les jeux sont faits, et il espère gagner en reconnaissance et en popularité lorsqu'il aura un temps d'antenne média identique aux autres candidats. Mais avant cela, il faudra se battre pour glaner les signatures encore manquantes.

jeudi 23 février 2012

Sarkozy tente de s'allier les bas salaires


Lors d'une intervention télévisée chez nos confrères de France 2 hier soir, le Chef de l'Etat a lancé de nombreuses propositions pour revalorier le travail, et entraîner plus de justice dans le monde du travail.
Parmi ces propositions, la plus marquante est, à n'en pas douter, celle de réformer la prime pour l'emploi, qui, de l'aveu du Président sortant, ne marche pas, pour pouvoir supprimer les cotisations sociales pour les bas salaires, c'est à dire ceux compris entre 1 000 et 1 400 euros nets. Cela devrait permettre aux personnes ainsi rémunérées de voir leurs revenus augmenter d'un peu moins de 1 000 euros sur une année.
L'actuel locataire de l'Elysée considère que la seule réponse possible à la crise actuelle est de revaloriser le travail. Il souhaite ainsi que les bénéficiaires du R.S.A. soient contrainds d'effectuer des travaux d'intérêts généraux, à raison de 7 heures par semaine, contre rémunération. Tout cela ayant pour but de mettre fin à l'assistanat dans le domaine de l'emploi.
Les salaires des dirigeants des grandes entreprises devraient aussi être plus surveillés, et ne plus atteindre les sommets connus jusque là. Les parachutes dorés accordés à ceux-ci en cas de départ précipité, suite à une faillite ou une mauvaise gestion, devraient disparaître.
Le candidat Sarkozy a aussi profité de cette interview pour reconnaître son erreur au soir de sa victoire en 2007, de s'être rendu au Fouquet's.
Toutefois, ces propositions et cette volonté de se faire pardonner à entraîner des réactions très vives chez les autres candidats, notamment chez Jean-Luc Mélenchon, qui renvoie Sarkozy dos à dos avec Marine Le Pen, considérant que les propositions du Président reprenaient celles de la candidate F.N., et que son attitude correspondait à l'agitation frénétique d'un homme en train de se noyer.

mercredi 22 février 2012

Frédéric Nihous jette l'éponge et rejoint Sarkozy


Nouvel abandon, et nouveau ralliement au candidat Sarkozy. Le candidat du parti Chasse Pêche Nature et Traditions, a lui aussi choisit d'abandonner devant la difficulté de réunir ses parrainages et le peu d'enthousiasme soulevé par sa candidature dans les sondages.
Reconnaissant des convergences fortes entre lui et le chef de l'Etat qu'il a rencontré récemment, Frédéric Nihous a obtenu de lui l'engagement de faire respecter les traditions de la ruralité.
Il en a également profité pour attaquer les Verts, ses ennemis de toujours, opposés au lobby des chasseurs, et à la ruralité, selon lui, et à François Hollande, qui traite avec eux.
Ce nouvel abandon, et ralliement au Président sortant fait suite à ceux de Christine Boutin, et d'Hervé Morin. Dans cette période où l'on s'approche à grand pas de l'échéance du 16 mars, date à laquelle les parrainages doivent être présentés au Conseil Constitutionnel pour être validés, les abandons sont tout naturellement nombreux. Alors, à qui le tour ?

La valeur n'attend pas le nombre des années


Il est jeune, il est vrai. Mais il est candidat.
Christopher Guéna est le plus jeune. A seulement 20 ans, cet étudiant en droit à la faculté de Laval a décidé de se présenter car pour lui, ni la droite ni la gauche ne sont en mesure de sortir la France de la situation où elle se trouve. Président de son parti, Société Nouvelle, il propose 101 propositions, parmi lesquelles le passage aux 32 heures. Quand on l'attaque sur son âge, il réplique que les quadras et les quinquas actuels de la politique pédalent dans la semoule, alors que lui bénéfice de la "culture de l'audace" que l'on a à 20 ans. Ne bénéficiant encore que de 17 parrainages, sa candidature semble mal engagée pour le premier tour, mais il souhaite au moins que ses idées soient entendues.
Défendant l'égalité des chances, il veut surtout que sa présence dans la campagne permette de ranimer le débat.

Les Sages refusent l'anonymat des parrainages


Le Conseil Constitutionnel s'est, en effet, déclaré contre le changement de la règle des parrainages à seulement quelques semaines de la remise de ces derniers au conseil des Sages. L'institution, présidée par Jean-Louis Debré, a argué que la publicité faite autour des candidatures données à tel ou tel candidat ne nuisait pas à la présentation démocratique de tout candidat désireux de le faire.
Marine Le Pen, qui avait présenté cette requête auprès du Conseil, en est donc pour ses frais. Elle n'a pas, comme elle le souhaitait, réussis à obtenir que les élus soient libérés de ce poids, qui les empêcherais d'offrir leur parrainage à des candidats d'autres formations, notamment la sienne.
Pour autant, dans le camp du F.N. on ne s'inquiète pas outre mesure, car, comme l'a révélé le père de la candidate, Jean-Marie Le Pen, elle serait, malgré tout, proche d'obtenir ses 500 parrainages (440 promesses de signature à ce jour, de l'aveu même de la candidate).
En revanche, cette mesure aurait pu aider d'autres candidats, moins bien avancés, à récolter les précieux sésames. Rappelons qu'il reste à peine plus de trois semaines avant la date fatidique du 16 mars.

mardi 21 février 2012

Marine Le Pen et la peur de la viande hallal


La candidate du Front National ne cesse depuis deux jours de défendre sa position, et ce, malgré les dénégations des différentes autorités compétentes.
Pour elle, 100 % de la viande consommée en Ile de France serait hallal, c'est à dire que les animaux seraient abattus selon les règles édictées par la religion musulmane.
Malgré les remarques répétées des différents présidents des syndicats professionnels, et même du ministère de l'Agriculture, la candidate continue à défendre son point de vue, entraînant une polémique qui dépasse, bien entendu, le simple cadre alimentaire. Elle va ainsi jusqu'à arguer que ce type d'abattage représente un risque pour la santé des consommateurs, car il ne garantirait pas la même hygiène.
Rappelons tout de même que selon les professionnels et les pouvoirs publics, seulement 2% des animaux abattus le sont selon le rite musulman, et qu'une bonne partie des viandes consommées dans la région parisienne sont issues d'autres régions françaises.
Mais l'argument de la candidate rappelle d'autres arguments qui cherchent à viser un électorat clairement anti-musulman, comme lors de la polémique qu'elle avait lancé sur la pratique de la prière en pleine rue, pour certains musulmans de région parisienne, dont les lieux de culte sont trop exigües pour tous les accueillir. Reste qu'elle s'entête, malgré les oppositions nombreuses, et fait, ...disons sa tête de cochon !

lundi 20 février 2012

Corinne Lepage veut remettre l'écologie au coeur de la campagne


La candidate de CAP 21 a, depuis quelques jours, retrouvé le chemin des studios de radios et télévisions, et redonné un peu de poids à sa candidature.
Comme elle le dénonce elle même, le débat est actuellement accaparé par les grands candidats. Entendez par là, Sarkozy,Hollande, Bayrou, Le Pen et Eva Joly.
C'est d'ailleurs envers cette dernière que l'ancienne ministre de l'Environnement est la plus virulente, l'accusant, de par son attitude, de desservir la cause de l'écologie dans cette campagne présidentielle.
Son programme, axé sur 70 propositions prioritaires, a été présenté aujourd'hui, et veut ramener la France vers l'équilibre économique en s'appuyant sur l'écologie.
La candidate souhaite notamment lancer un plan SOLEIL, pour permettre de financer les projets écologiques nécessaires pour relancer l'économie tout en se tournant vers une politique éco-responsable.
Elle souhaite également faire sortir notre pays du nucléaire d'ici à 25 ans, et relancer une consommation de produits locaux, notamment en rendant des terres à l'agriculture. Son projet s'inscrit donc totalement dans une logique de développement durable, tant dans dans le domaine de l'environnement que dans le domaine social, et économique.
Encore à la recherche d'une centaine de parrainages pour être au premier tour, l'avocate devrait pouvoir se présenter devant les électeurs pour le 22 avril prochain.

vendredi 17 février 2012

Eric Cantona : une fausse candidature... salutaire !


On se souvient de la déclaration de candidature de l'ancien international français. Beaucoup ont commencés à s'inquiéter, du fait de la popularité, mais aussi par l'engagement profond que semblait défendre le héros de Manchester United.
Mais cette campagne n'a jamais vu le jour. Pourquoi ? Le candidat aurait-il jetté l'éponge ? Pas le genre de Cantona.
Non, c'est en fait que la dite campagne avait pour but de mettre en lumière la pauvreté et le mal logement. Et pour cela, il semble que le combat ait touché son objectif. Pour preuve, la plupart des candidats ont rapidement cherchés à apporter une solution à ce malaise profond qui couve depuis de nombreuses années.
Est-ce tout ? Pas véritablement. Car si la campagne du candidat Cantona n'a pas été lancée, une autre, a vu le jour, plus discrète, celle-ci, malheureusement.
Le site de campagne www.ericantona.fr conduit immédiatement sur le site de mobilisation logement, un collectif qui réunit la fondation Abbé Pierre, Emmaüs et le Secours Catholique. On découvre sur ce site, le vrai pourquoi de cette campagne : faire signer au plus de monde possible une pétition imposant aux candidats de s'engager sur le dossier du mal logement en France. Déjà signée par 100 000 personnes, cette pétition a aussi besoin de vous, pour que le problème du mal logement en France trouve enfin une solution. Si vous voulez signer vous aussi :

http://www.mobilisationlogement2012.com/

jeudi 16 février 2012

Un candidat chasse l'autre


Cette fois, ça y est ! Le chef de l'Etat a officiellement annoncé son entrée dans la campagne présidentielle. A seulement 66 jours du premier tour, il était temps.
C'est en affirmant qu'il souhaite garder une France forte (son slogan de campagne), car seule une France forte pourra protéger les français, que le candidat Sarkozy a lancé sa campagne face à Laurence Ferrari. Il a déclaré avoir "des choses à dire aux Français", et être conscient de ne pas avoir réussis tout ce qu'il avait promis lors de son premier quinquennat, mais que fort de son expérience, il pouvait proposer un programme clair, emprunt de vérité, à nos concitoyens. Il devrait également davantage demander l'avis des Français, notamment par le biais du reférendum, sur les questions qui seraient bloquées.
L'entrée du premier personnage de l'Etat en campagne a déjà entraîné de vives réactions chez les autres candidats. François Hollande rappelant que le prochain référendum sur le premier quinquennat Sarkozy serait la prochaine présidentielle. Marine Le Pen promet que les Français donneront un carton rouge au chef de l'Etat et aux candidats U.M.P. lors des prochaines élections (présidentielle et législatives). Enfin Jean-Luc Mélenchon n'hésite pas à taxer Nicolas Sarkozy de cynisme en parlant de référendum. François Bayrou a, quant à lui, remarqué que le discours du Chef de l'etat restait le même, alors qu'il porte le poids de son bilan. Mais c'est avant tout aux électeurs, maintenant, de faire leur choix.
En revanche, cette entrée en campagne a officiellement mit fin à celle d'Hervé Morin, qui a annoncé à nos collègues du Figaro Magazine qu'il allait se retirer.
Fort de seulement 0 à 1 % dans les différents sondages ces dernières semaines, sa campagne n'arrivait pas à décoller. De plus, il n'avait réussis à réunir que 280 parrainages. Il se range donc, comme Christine Boutin, derrière le candidat Sarkozy, lui qui, pourtant, avait verrtement attaqué dans son récent livre "Arrêtez de mépriser les Français !" l'attitude de l'actuel locataire de l'Elysée.
Il déclare d'ailleurs souhaiter que le président ait tiré "les conséquences des erreurs de ce quinquennat pour retrouver une démocratie équilibrée".
En revanche, Hervé Morin ne donne aucune indication quant à ses parrainages et l'utilisation qu'il compte en faire, ou pas. Rappelons qu'il avait la semaine dernière annoncé qu'il ferait tout pour que Marine Le Pen obtienne ses 500 parrainages si lui-même y parvenait.

mercredi 15 février 2012

Sarkozy candidat ? Pour ou contre, après 5 ans de présidence ?

Alors qu'il est plus que certain que ce soir, le chef de l'Etat va annoncer à 20h sa candidature à la présidentielle 2012, il nous a paru intéressant de nous retourner sur le bilan de son premier quinquennat qui va bientôt s'achever.
Mais se retourner sur les cinq dernières années, c'est se heurter aux visions opposées des français sur la politique, et l'action du Président de la République. Aussi, plutôt que de soutenir telle ou telle vision, nous vous laissons juges, en vous proposant deux vidéos, l'une qui défend le bilan de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement :


Film Bilan Nicolas Sarkozy par Charles1806

et une autre qui dénonce les erreurs de cette même politique :



A vous de juger et de vous faire votre propre opinion.

mardi 14 février 2012

Jacques Cheminade, un candidat dans l'air du temps


De passage à Saint Quentin dans l'Aisne, le candidat de Solidarité et Progrès en a profité pour présenter un peu plus son programme, alors qu'il se dit déjà en possession des 500 parrainages nécessaires à l'accession au premier tour.
Se déclarant contre le système financier actuel, qu'il rend responsable de la crise actuelle, il veut créer une société plus juste, où la solidarité aura pleinement sa place, sur le modèle du "phalanstère".
Et lorsqu'il aborde la question des autres politiques, il ne mâche pas ses mots. Il leur reproche notamment de suivre le système, tout en se déclarant, pour la plupart, contre, et même s'il convient qu'il a peu de chance de l'emporter, il réserve encore sa réponse pour savoir vers qui il tenderait, lors du second tour, à apporter son soutien. Rappelons qu'en 2007, il avait appelé à voter Ségolène Royal, ce qui se comprend de la part de cet homme politique qui se réclame de gauche, même s'il veut qu'on le distingue des autres courants existants.

Christine Boutin fait machine arrière


La candidate du Parti Chrétien Démocrate a annoncé hier soir sur TF1 qu'elle mettait un terme à sa campagne, et se plaçait désormais derrière le chef de l'état, qui, à n'en pas douter, sera candidat cette semaine.
Selon l'ancienne Ministre du Logement, c'est surtout du fait des dernières prises de position du Président de la République, notamment sur les questions ayant trait à la famille (mariage homosexuel, euthanasie) qu'elle a pris cette décision.
Forte de 300 parrainages, elle a annoncé vouloir solliciter les élus qui l'avaient soutenue pour leur demander d'apporter leur soutien à quelqu'un d'autre, mais elle n'a pas voulu citer qui que ce soit.
Ce ralliement apporte un peu plus de force au candidat Sarkozy, et devrait lui permettre de toucher un électorat plus large. En contrepartie, Christine Boutin semble avoir obtenu que, lors des prochaines législatives, son parti puisse compter sur une centaine de canddiats à travers le pays.

dimanche 12 février 2012

Après la chasses aux signatures... le vol de parrainages ?


On peut en effet se demander si ce n'est pas pour s'emparer des précieux sésames pour le premier tour de la présidentielle qu'un groupe de malfaiteurs a vandalisé le QG de campagne du candidat de République Solidaire dans la nuit de vendredi à samedi.
L'affaire, révélée par l'équipe de campagne de Dominique de Villepin, et confirmée par les forces de police, semble bien tourner, pourtant, autour de cela. Fort heureusement, les dits parrainages semblent avoir été conservés à une autre adresse que dans le quartier général de l'ancien premier ministre.
La police , qui a relevé les empreintes, n'a pourtant pas voulu faire de commentaires.
Cela rappelle étrangement les vols répétés chez Ségolène Royal, candidate socialiste, en 2007. De là à y voir une corrélation...

vendredi 10 février 2012

Les stars aussi ont leur place dans la campagne


On se souvient fort bien, lors de la campagne présidentielle de 2007, de l'engagement de certains artistes pour les candidats, notamment pour Nicolas Sarkozy (Johnny Hallyday, Jean-Marie Bigard, Gilbert Montagné) ou pour Ségolène Royal (Cali, Philippe Torreton).
L'édition 2012 ne fait pas exception à la règle en ce domaine. Si beaucoup ont déjà annoncés soutenir François Hollande (Gérard Darmon, Benjamin Biolay ou Yannick Noah), on rencontre aussi chez les autres candidats des stars qui les soutiennent.
C'est le cas pour Stéphane Guyot, le candidat du Parti du Vote Blanc, qui a reçu ces derniers jours le soutien de Francis Lalanne (ancien candidat A.E.I. lors des dernières européennes) ou de Mathieu Kassovitz.
François Bayrou peut lui compter sur l'indéfectible soutien de François Berléand, qui avait déjà soutenu sa campagne en 2007. Anémone soutient pour sa part le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.
A droite et à l'extrême droite, les soutiens sont aussi présents. Ainsi Marine Le Pen peut compter sur le soutien médiatique de l'avocat Cyril Collard. Nicolas Sarkozy, bien qu'il n'ai pas encore annoncé sa candidature (ce qui ne saurait tarder, selon nos confrères qui nous l'annonce pour la semaine prochaine) peut déjà compter sur Gérard Depardieu, déjà à ses côtés en 2007, mais aussi, bien sûr sur l'appuie de la chancellière allemande, Angela Merkel, ce qui est, convenant en, un atout de poids.

jeudi 9 février 2012

Un dîner aux chandelles pour le couple présidentiel


Le candidat de l'A.E.I., Jean Marc Governatori a annoncé qu'il avait invité le couple Nicolas Sarkozy/Carla Bruni dans un restaurant lyonnais pour un dîner romantique et écologique, la cuisine de l'établissement étant exclusivement à base de produits biologiques, et le tout éclairé à la bougie.
Coup de pub du candidat des écologistes indépendants ? Pas seulement, car l'Alliance des Ecologistes Indépendants a également réservé le reste de l'établissement pour permettre à des couples victimes de la crise de profiter d'une soirée romantique, malgré leurs difficultés actuelles.
On ne sait pas encore si le couple présidentiel acceptera l'invitation, mais on peut déjà saluer le geste du nouveau chef de fil de l'A.E.I.

mardi 7 février 2012

Clément Wittmann, en route pour la décroissance


C'est sur son vélo que ce sympathique nancéien de 51 ans a décidé de partir à la chasse aux signatures d'élus, mais aussi, à la rencontre des français, pour faire passer son message, celui de la décroissance. Ancien membres des Verts, qu'il a quitté déçu par leurs renoncements et leurs trahisons, Clément Wittmann espère bien obtenir ses 500 parrainages. Il en compte aujourd'hui 150, ce qui risque d'être trop peu pour pouvoir participer au premier tour.
Mais cela n'entame pas l'espoir de ce candidat de la décroissance et de l'écologie, qui affirme qu'il veut, par son action, prouver qu'on peut faire de la politique en France, sans avoir beaucoup de moyens :
"Sinon, cela voudrait dire qu'on ne vit pas en démocratie", assure cet ancien charpentier.
Souhaitant dénoncer aussi par son action l'utilisation par certains candidats des fonds fournis par leurs mandatures, il a déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel pour dénoncer l’injustice de moyens entre les différents candidats à la présidentielle.
Lucide, il affirme que s'il n'est pas élu, il créera sans doute une entreprise de livraison à vélo, probablement avec un triporteur.

lundi 6 février 2012

Le point sur les signatures


Alors que l'on entend partout les problèmes rencontrés par tel ou tel candidat pour obtenir ses promesses de signatures, qui doivent être, rappelons le, déposées avant le 16 mars, dernier délai, auprès du Conseil Constitutionnel, nous avons décidés, et cela après presque une année d'arrêt, de reprendre nos activités par un petit point sur les différents candidats quant à leurs parrainages.

- Jacques Cheminade, qui fût déjà candidat en 1995, se dit déjà détenteur des 500 signatures synonymes de premier tour.
- Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière semble être en mesure de les obtenir.
- Nicolas Dupont-Aignan se déclare confiant, car il possède déjà 480 signatures, et que les vingt dernières ne devrait pas poser de problème. On se souvient qu'en 2007, il avait été tout près de les obtenir.
- Philippe Poutou, le nouveau candidat du NPA, semble avoir plus de difficultés, n'ayant récolté que 396 promesses.
- Corinne Lepage la candidate de Cap 21, annonce, pour sa part, un score se situant entre 350 et 400 signature sur son nom.
- Christine Boutin semble, en revanche, bien mal engagée, ne réunissant encore que 250 parrainages sur les 500 nécessaires.
- Frédéric Nihous, le candidat du CPNT, tournerait actuellement autour de 220 promesses.
- Dominique de Villepin n'en aurait que 200 actuellement, ce qui semble vouer sa candidature à l'échec.

En ce qui concerne les autres candidats, le soucis semble moins grand. Pour François Hollande, pas de soucis, le nombre d'élus socialiste suffisant largement à atteindre le quota nécessaire. Idem pour le candidat que présentera l'UMP.
Marine Le Pen, qui crie haut et fort, comme son père avant elle, à la difficulté de réunir les parrainages, devrait avoir largement son compte pour se présenter. Quant à Eva Joly, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon, ils devraient réussir à obtenir les précieux sésames pour être du second tour.
En revanche, après l'abandon de Jean-Pierre Chevènement, on nous annonce déjà celui du président du Nouveau Centre, Hervé Morin, d'ici à la fin du mois. Outre la difficulté de réunir les parrainages qui préfèrent aller sur le nom du président du Modem, ou qui attendent une décision de l'Elysée, l'ancien Ministre de la Défense fait face à un large désintérêt des français pour sa campagne, et ne dépasse jamais les 2 % d'intentions de vote, ce qui le pousserait à jeter l'éponge.
Enfin, pour en finir avec ce sujet, il nous revient d'annoncer qu'une abeille se présente à la prochaine présidentielle. Il s'agit en fait de Dédé l'abeillaud, (David Derrien de son vrai nom), un breton de 41 ans, qui défend la bio-diversité. Cela ferait sourire s'il ne précisait avoir déjà réunis plus de 300 parrainages, essentiellement auprès de maires soucieux, comme lui, de l'environnement.