Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

dimanche 27 février 2011

François Joinneau : pour représenter les oubliés de la politique


Handicapé de 41 ans, François Joinneau a annoncé cette semaine sa candidature à la présidentielle de 2012.
Partant du constat que la plupart des français ont votés contre Jean-Marie Le Pen en 2002, et contre le TICE (Traité Instituant la Constitution Européenne) en 2005, et que cet électorat, pourtant important, n'est pas représenté dans le débat présidentiel actuel, François Joinneau se présente comme leur candidat : le candidat double noniste !
Fondamentalement ancré à gauche, il défend les salariés dont il souhaite l'émancipation de la société capitaliste actuelle. Se fondant sur l'éducation, le respect de l'individu, et la reconnaissance des compétences de chacun, c'est une vraie candidature sociale.
"Pour une vie plus belle" est son slogan. Un programme neuf dans l'échiquier politique.

mercredi 23 février 2011

Gérard Schivardi... candidat pour 2012 ?


L'ancien candidat à la présidentielle de 2007, pour le Parti des Travailleurs n'exclut pas de se représenter l'année prochaine au nom du POI (Parti Ouvrier Indépendant).
Alors que nos confrères du Midi Libre titre "Gérard Schivardi est candidat", celui-ci tiens à rectifier dans les colonnes du Nouvel Obs qu'il n'en est pas encore question.
"Si on me le demande, j'irais bien sûr !" confie-t-il toutefois.
Pour lui, il y a des réalités beaucoup plus fortes dans l'actualité que celle de l'échéance présidentielle. Les mouvements révolutionnaires qui ont touchés l'Egypte et avant cela la Tunisie pourraient bien, selon lui, gagner notre pays, et remettre la question de l'élection présidentielle aux oubliettes pour lui préférer la mise en place d'une assemblée constituante.
Le POI devrait se pencher sur la question lors de son 3ème congrès national en mai, mais il semble que le parti ne présentera probablement pas de candidat, au vue du climat actuel de la pré-campagne présidentielle.

Dominique de Villepin quitte l'UMP


Cette fois, c'est fait. Le fondateur de République Solidaire a confirmé ce mercredi, qu'il ne renouvellerait pas son adhésion au parti de la majorité présidentielle.
A la veille de rencontrer le Chef de l'Etat à l'Elysée, c'est un message fort, en vue de 2012, que l'ancien Premier Ministre a voulu faire passer aux Français.
Il s'est dit déçu que le parti qui est censé défendre les idées du gaullisme s'en éloigne de plus en plus. Ainsi, la grandeur de la France ou la justice sociale chères au général, ne sont plus aujourd'hui défendues par l'UMP et le gouvernement.
Il devrait annoncer à l'automne s'il se lance définitivement dans la campagne. Les sondages le créditent d'environ 4% actuellement.

Manuel Valls pourrait se retirer


C'est en tout cas ce qu'il a laissé entendre lundi sur les ondes d'Europe 1. Mais ce retrait n'interviendra que dans le cas où Dominique Strauss-Kahn serait candidat à la primaire socialiste.
On ne sait pas si les deux hommes se sont rencontrés durant le séjour parisien du patron du FMI, mais il semble bien que le député de l'Essonne ai été sensible à l'intervention de celui-ci sur France 2.
Il a confié à nos confrères que, pour lui, Dominique Strauss-Kahn était le mieux armé pour faire gagner le PS en 2012.
Il a également confié qu'il avait apprécié, le calme, la sérénité et la détermination de DSK lors de passage sur le JT de la deuxième chaîne, avant d'avouer qu'il retrouvait ses idées dans celles de l'ancien Ministre des Finances.
Tout laisse donc à penser que le trublion du Parti Socialiste se retirerais dans le cas d'une candidature de DSK.

lundi 21 février 2011

"Laissez moi poser des questions, Monsieur Mélenchon !"

Ce matin, sur les ondes de RTL, notre confrère Jean-Michel Apathie recevait le leader du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Celui-ci s'est refusé, durant l'interview, à répondre à deux questions de son vis à vis.
Celui-ci, visiblement contrarié de ne pouvoir obtenir de plus amples informations, à oser dire qu'il trouvait que, du fait de l'attitude du candidat à l'investiture du Front de Gauche, l'interview avait été décousue.
Ce dernier lui a alors déclaré :
"Vous vous êtes amusé à vous dire "je vais coincer Mélenchon", et une fois de plus, vous l'avez dans l'os !".
Ce coup de gueule rappelle les heures éclatantes où s'opposaient sur les plateaux de télévision le secrétaire général du PCF, Georges Marchais (le modèle de Mélenchon) et le journaliste Jean-Pierre Elkabbach. Aurait-on découvert le duo terrible des médias politiques ?!

dimanche 20 février 2011

François Asselineau, pour un retrait des traités européens


Le Président de l'UPR (Union Populaire Républicaine) sera candidat à le prochaine présidentielle.
Cet énarque de 54 ans, connaît bien les affaires de notre pays, ayant plusieurs fois agis au sein de ministères importants, et également les finances de notre pays, ayant oeuvré de nombreuses années à l'Inspection des Finances.
Ancien membre du RPF de Charles Pasqua, il fût remercié de son poste de Délégué général à l'intelligence économique à Bercy par Nicolas Sarkozy, et fonde en 2007 son propre parti, l'UPR.
Souverainiste convaincu, il milite pour le retrait de la France des différents traités européens qui conduisent, selon lui, la France vers une voix économique intenable.

Sarkozy : un candidat en campagne au Salon de l'Agriculture


Alors que le sommet du G20 occupe l'essentiel de son temps et de ses préoccupations, le Chef de l'Etat a toutefois fait une petite entorse d'une heure dans son emploi du temps de samedi pour se rendre au Salon de l'Agriculture qui se tient actuellement Porte de Versailles.
Passage obligé des candidats en campagne, ce salon est toujours vécu lors des années d'élections présidentielles comme un point déterminant de la course à l'Elysée. Aussi, bien que ce sera le salon de 2012 qui concentrera tous les regards de la presse politique, il est intéressant de noter que dans le climat tendu pour les producteurs et éleveurs français (notamment pour ceux du lait ou de la viande bovine et porcine), le Président de la République se montre à cette manifestation hautement symbolique.
Déjà taxé les autres années de ne pas aimer cette réunion (on se souvient de passages éclairs, dont les petites phrases ont fait couler tellement d'encre !), le probable candidat à sa propre succession Sarkozy a tenu, cette fois, à donner plus de temps aux représentants de l'agriculture française.
Conscient qu'ils représentent un électorat conséquent, mais un électorat de plus en plus gagné par le centre ou l'extrême-droite, le candidat Sarkozy tente sans doute, par cette excursion dans le Salon, de regagner des fidèles, dans l'optique de 2012.
Et malgré un discours qui se voulait sincère et qui avait pour but de montrer que le chef de l'exécutif souhaitait apporter l'aide du gouvernement dans leurs difficultés, notamment financières, aux agriculteurs; les exploitants agricoles présents n'ont pas forcément été dupes de ce changement d'attitude envers eux.

mardi 15 février 2011

NPA : un congrès qui tend à la division


Le Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot semble mal engagé dans l'objectif de 2012.
Relancé par la lutte contre la réforme des retraites, le parti, réunis ce week-end en congrès, semble se fissurer, et perdre son unité.
Alors que trois factions s'opposent au sein du mouvement, et que certains cadres préfèrent quitter ses rangs, prenant la direction du Parti de Gauche, ou du Front de Gauche, la situation semble peu favorable pour la prochaine présidentielle.
D'autant que la désignation d'un candidat pour représenter le NPA dans cette bataille est toujours aussi difficile.
Seul capable de monter au créneau face à l'adversité, le leader du mouvement qui continue à clamer qu'il ne souhaite pas, de nouveau, se lancer dans ce combat, risque fort d'être contraint de monter une nouvelle fois à l'assaut, ne serais-ce que pour sauver l'unité d'un mouvement qui pourrait bien prendre l'eau, faute d'avoir une image et un message clair à présenter dans les débats nationaux.

Chassaigne et Gérin : un débat pour exister


Ils s'appellent André, sont communistes, membres du même parti, et sont tous les deux candidats à la présidentielle de 2012. Mais pas dans le même cadre, ni pour les mêmes raisons.
Pour André Chassaigne, le député du Puy de Dôme, sa candidature, dans le cadre du Front de Gauche, a pour objectif de proposer une alternative claire, sociale et écologiste, à la politique du Chef de l'Etat et du programme du Front National. Conscient d'être éclipsé par l'aura médiatique de son adversaire à la candidature du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, André Chassaigne lui oppose sa présence sur le terrain, auprès des Français, et sa connaissance de leurs préoccupations. Pour lui, l'unité est vitale. "Le PCF se grandit dans le rassemblement, pas dans l’isolement." précise-t-il.
Face à lui, dans ce débat qui a eu lieu à Lyon samedi, le député local, André Gérin. Connu pour ses attaques contre le Chef de l'Etat à l'Assemblée, ses positions détonantes, notamment sur la burqa, qui l'ont rendus marginal dans sa propre formation, il souhaite se présenter au nom du PCF, qu'il ne souhaite pas voir se dissoudre dans l'union avec le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire. Pour lui, choisir le leader du Parti de Gauche pour représenter les idées du PCF serait admettre la démission du parti devant le PS, parti dont Jean-Luc Mélenchon fût longtemps membre. Il espère, en revenant aux valeurs qui ont fait le parti communiste regagner les électeurs perdus, et qui ont pour certains choisis l'abstention, et d'autres cédés aux sirènes du Front National.
Ce débat, qui avait pour sujet : Faut-il un candidat PCF à l'élection présidentielle ? est d'autant plus brûlant qu'il semble peu crédible, dans la situation actuelle, que les deux débatteurs puissent sérieusement l'emporter face à leur rival. La prochaine désignation du candidat du Front de Gauche devrait éclaircir définitivement la situation.

Hulot soutenu par Waechter


Le président du M.E.I., l'a annoncé aujourd'hui. Pour lui, Nicolas Hulot est le seul capable de fédérer les écologistes, en dehors du clivage droite-gauche.
Alors que son mouvement est sur le point de signer un partenariat avec Europe Ecologie - Les Verts, suite à la dislocation de l'A.E.I. en décembre dernier, l'ancien candidat à la présidentielle de 1988 a surenchéris en précisant qu'il voyait mal "quel candidat pourrait s'opposer à lui !", allusion très nette à la position difficile occupée actuellement par Eva Joly, candidate déclarée d'EE-LV.
Rappelons que cette dernière, qui est censée représenter le parti lors de la prochaine échéance présidentielle, peine à s'imposer dans les sondages qui continuent à la créditer d'à peine 3% d'intentions de votes.
Représentant d'une écologie indépendante, Nicolas Hulot correspondrait davantage aux souhaits de celui qui fût l'un des fondateurs des Verts. Placé hors des querelles politiques, il défend l'écologie, sans se soucier des prétentions partisanes.
Ce nouveau soutien intervient alors que la candidature de l'animateur d'"Ushuaïa Nature" ne cesse de gagner des points dans les sondages, et que la primaire au sein de la formation écologiste semble jouée d'avance. Quelle sera la réaction d'Eva Joly ?

lundi 14 février 2011

Le Pen vs Mélenchon : match chez Bourdin


Ce matin, sur les ondes de RMC et également sur BFM TV, la candidate du Front National et le leader du Parti de Gauche ont croisés le fer, dans un débat déjà présidentiel.
Taxés tous deux de populisme par leurs adversaires politiques, situés aux deux extrêmes de l'échiquier politique, les deux leaders n'ont pas faillis à leur réputation de débatteurs, usant de bons mots et de phrases chocs pour déstabiliser l'adversaire.
Certains prétendent que les deux extrêmes se ressemblent. Dans ce débat là, il n'en a rien été, chacun opposant aux arguments de l'autre, que ce soit sur l'immigration, l'Euro ou la laïcité, ses propres idées, et ses propres projets pour la France d'après 2012.
Chacun a pu, toutefois, dans une certaine courtoisie, défendre ses idées, mais dans ce combat de titans, il semble difficile de donner l'avantage à l'un ou à l'autre. Il en reste un bel échange verbal, comme les Français les aiment, entre deux adversaires qui usent des bons mots, mouillés d'acide, pour écraser l'adversaire.

dimanche 13 février 2011

Patrick Giovannoni, un chrétien en politique


Le président du PRC (Parti Républicain Chrétien) est officiellement candidat à la prochaine présidentielle.
Ce gersois de 49 ans, ancien pilote de chasse, reconvertis dans le marketing, a lancé son parti en 2005, ayant reçu, selon lui, un appel, le poussant à faire reconnaître et à promouvoir les valeurs chrétiennes dans notre société.
Secondé par son épouse, Emmanuelle, Patrick Giovannoni a été l'un des premiers candidats à se déclarer, car il s'est lancé dans la campagne dès 2009.

samedi 12 février 2011

Et si DSK avait râté le bon moment...?


On peut en effet, ces derniers jours, en écoutant la radio, en lisant la presse, ou en regardant la télévision, se poser la question.
Alors que tous le donnait grand vainqueur au second tour, face à Nicolas Sarkozy, quelle que soit la situation, il y a de cela seulement quelques semaines, voilà que l'on commence à voir la montée de Martine Aubry, de François Hollande, ou bien encore de Manuel Valls, l'enfant terrible du PS.
L'intéressé lui-même brouille les pistes, avec des déclarations qui le montre peu enclin à s'engager. "Ce n'est pas le moment. J'ai d'autres soucis." semble-t-il nous dire.
Son épouse semble pourtant donner la réponse, en annonçant l'autre jour qu'elle n'était pas favorable à ce que son compagnon ne fasse pas un second mandat à la tête du Fonds Monétaire International.
Mais lui se replie, et refuse d'avouer ses ambitions concernant 2012.
Jouant sans doute la même partition que Jacques Chirac en 1995 ou François Mitterrand en 1988, en se faisant désirer, pour mieux l'emporter, Dominique Strauss-Kahn risque fort de gâcher ses chances, en usant la patience d'une France qui était à prendre il y a encore peu de temps.

lundi 7 février 2011

Marc Jutier s'invite à la primaire d'EE-LV


Alors que le climat est de plus en plus tendu au sein d'Europe Ecologie - Les Verts ces derniers jours, Eva Joly poussant Nicolas Hulot à se décider au plus vite d'annoncer sa candidature, ou au contraire de renoncer, celui-ci ayant choisit d'attendre le mois d'avril pour annoncer sa décision, la nouvelle d'une nouvelle candidature risque fort de donner au parti écologiste une allure socialiste.
En effet, Marc Jutier, déjà candidat en 2007, mais n'ayant pu réunir les sacros saints 500 parrainages, a annoncé, par le biais du Post sur internet, sa candidature officielle à la primaire interne d'EE-LV.
Rappelant à cette occasion qu'il avait tenté, en vain, d'ouvrir des négociations élargies à l'ensemble de la gauche politique (du PS au NPA), afin de lancer une grande primaire de la gauche et des écologistes, afin de désigner une seul candidat défendant un projet social et écologique pour notre pays, Marc Jutier déclare s'être décidé à se présenter à cette primaire, devant l'incapacité du PS et de l'UMP à prendre en charge les problèmes de notre société.
Il inscrit déjà dans son programme une profonde réforme monétaire.
Reste à savoir comment les autres candidats, et membres du parti réagiront à cette annonce.

Jean Louis Bianco préfère se retirer


Le député des Alpes de Hautes-Provence a annoncé à nos confrères de Libération qu'il renonçait à se présenter à la primaire socialiste, ne voulant pas, par sa candidature, "ajouter du désordre au désordre".
Cette prise de position, de la part de l'ancien co-directeur de campagne de Ségolène Royal en 2007, révèle une certaine lucidité sur le débat interne au PS actuellement.
D'ailleurs, pour plus de clarté, il a appelé Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn à faire connaître, au plus tôt, leurs ambitions quant à la primaire socialiste.
Il en a également profité pour annoncer qu'il continuerait à participer au débat d'idées, au sein du parti, et à défendre notamment celle qui lui est chère de réduire la TVA, sur les produits alimentaires, culturels et de première nécessité.
Enfin, il a bien précisé qu'il ne soutenait pas automatiquement la Présidente de la Région Poitou-Charente dans la campagne interne. Qu'on se le dise !

mercredi 2 février 2011

Jacques Borie, candidat du Parti Libertin


Le secrétaire général du Parti Libertin n'est pas un inconnu pour nos internautes. Déjà candidat en 2007, il n'avait pas réussit à réunir les 500 signatures nécessaires à une participation au premier tour.
Pour 2012, il se présente au nom de son nouveau parti, après avoir été membre du PRG et avoir représenté Europe Démocratie Espéranto aux dernières régionales.
Son programme, ancré à gauche, vise plus de liberté pour chacun, mais aussi d'égalité dans notre société.
Il s'est aujourd'hui clairement prononcé en faveur du mariage homosexuel, qu'il considère comme une avancée essentielle pour notre société.

mardi 1 février 2011

La fondation Abbé Pierre veut placer le logement et la pauvreté au coeur du débat présidentiel


Aujourd'hui a été communiqué à la presse le rapport annuel de la Fondation qui perpétue l'oeuvre du créateur d'Emmaüs.
Ce rapport, accablant, prouve que la politique du logement en France est aujourd'hui à deux vitesses. A l'heure où le gouvernement souhaite ouvrir la propriété à tous, la fondation révèle que cet accès reste encore aujourd'hui limité le plus souvent aux classes supérieures de la société, mais que pour ceux qui sont en bas de l'échelle sociale, le plus dur, n'est pas même de devenir propriétaire de leur logement, mais simplement d'en trouver un.
Certaines aberrations de la politique du "tous propriétaires" du gouvernement, comme la prime à taux zéro, accordée sans conditions de ressources, et qui permet à ceux qui auraient les moyens, de bénéficier d'une aide superflue, sont aussi durement critiquées dans le rapport.
La loi Loppsi II est également dans le viseur du texte, qui lui reproche notamment d'autoriser les expulsions des personnes les plus pauvres de notre société, et de les pousser à vivre dans des conditions précaires (tantes, squats, etc...).
Pour faire changer les choses dans l'avenir, la Fondation a prévu d'imposer aux candidats, sur le modèle du Pacte Ecologique en 2007, une charte, pour que la politique du logement social soit clairement inscrite dans les programmes de tous ceux qui aspirent à la magistrature suprême.
Dans cette charte, on retrouve, bien entendu un plan de construction de 500 000 logements sociaux par an, ainsi que des cadres législatifs et fiscaux plus favorables pour les couches inférieures et moyennes de la société, pour que le logement ne soit plus un problème en France.
Reste à voir si les candidats vont s'engager sur ce cahier des charges, et l'appliquer le moment venu.

Résultat de notre sondage : Le candidat du MPH encore en tête


Pour la troisième fois, c'est Jean-Noël Dupuis, le candidat du Mouvement Pour les Handicapés qui arrive en tête de notre sondage, avec une majorité de 51% (soit 324 voix).
Il est suivis par le candidat du Bloc Identitaire, Arnaud Gouillon, qui réunit 21% des suffrages (135 voix) et par Marine Le Pen qui atteint la troisième place avec 7% (44 voix). Vient ensuite le président du Parti Anti-Sioniste, Yahia Gouasmi, avec 6% (38 voix).
Les autres candidats ne réunissent pas autant de voix. Dans l'ordre :

- Jacques Cheminade 2% (14 voix)
- Bruno Gollnisch 1% (7 voix)
- Eva Joly 0,96 % (6 voix)
- Dominique Strauss-Kahn et Jean-Luc Mélenchon 0,8 % (5 voix)
- Philippe de Villiers 0,64% (4 voix)
- Paul Ariès, Dieudonné M'Bala M'Bala, Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, Ségolène Royal et Olivier Besancenot 0,48% (3 voix)
- Stéphane Guyot, Renaud Camus, Nicolas Dupont-Aignan, Nicolas Hulot et François Hollande 0,32 % (2 voix).

Et enfin, avec une seule voix (soit 0,16 %) Maxime Verner, Alain Mourguy, Franck Abed, François Bayrou, Jean Arthuis, Corinne Lepage, Brigitte Bardot, Karim Zéribi, Arnaud Montebourg, Martine Aubry, Gérard Collomb, André Gérin, André Chassaigne et Gérard Schivardi.

On note donc pour ce sondage une nette inflexion des votes à l'extrême droite.
Nous sommes conscients que certaines personnes semblent avoir influencé les votes, d'une manière ou d'une autre. Nous vous en prions, par respect de la voix de chacun, et pour que ce sondage garde une certaine valeur pour donner le ton de l'opinion publique, ne votez qu'une seule fois. Merci.
C'est donc reparti pour le mois de février. N'hésitez pas à voter, et à nous donner votre avis par le biais des commentaires sur les sujets d'actualité de notre blog. A vos souris et à vos claviers !