Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

jeudi 30 décembre 2010

André Gérin veut un candidat communiste


Le député lyonnais a fait savoir par une lettre adressée à la presse qu'il souhaitait que son parti engage un candidat dans la campagne présidentielle, au-delà des accords passés avec le Parti de Gauche.
Cette candidature, qu'il considère comme "une nécessité impérieuse au regard de la situation nationale et internationale" est la seule capable d'opérer "une rupture avec le capitalisme prédateur" selon lui.
Si celle-ci, suivant les règles du parti, et donc avec un appel à candidature lancé par l'assemblée des secrétaires de sections, n'était pas mise en place, André Gérin a rappelé qu'il n'hésiterait pas à se présenter en son propre nom, et que sa campagne serait sans aucun doute suivie par de nombreux camarades.
Depuis déjà de nombreux mois, l'alliance au sein du Front de Gauche est fragilisée par l'attitude conservatrice d'une partie des communistes qui refusent d'accepter que Jean-Luc Mélenchon les représente lors de l'échéance de 2012. Avis de tempête annoncé pour la nomination du candidat du Front de Gauche semble-t-il.

jeudi 23 décembre 2010

Maxime Verner, le plus jeune candidat à la présidentielle


En effet, ce jeune rhodanien de 21 ans a déjà un passé politique, et un mouvement important derrière lui.
Il a, en effet, milité pour l'abaissement de l'âge d'accession au titre de député, en créant son association "Candidat à 18 ans", jugeant qu'il n'y avait pas des citoyens capables, car plus âgés, et d'autres frappés d'impossibilité, de par leur jeune âge. Pour Maxime Verner, certains jeunes de 18 ans ont bien la morale et le sérieux de certains plus âgés, pour représenter les Français à l'Assemblée Nationale.
Lui-même candidat à Bron lors des dernières municipales et cantonales, à seulement 18 ans, a recueillis un soutien éloquent des citoyens de la commune (environ 4% des votes exprimés), pour qui son initiative n'avait rien de folle.
Soutenu par différents hommes et femmes politiques, dont Martin Hirsch, il est à la base du projet de loi voté aujourd'hui, et qui abaisse l'âge légal pour être candidat à la députation à 18 ans, au lieu de 23 auparavant.
Il a aussi laissé entendre qu'il serait candidat en 2012 pour faire entendre la voix de la jeunesse. A suivre.

mardi 21 décembre 2010

Débat : Sortir de l'Euro ?



Ces derniers jours, cette question est sur toutes les lèvres de nos politiques, mais aussi des éditorialistes, et cela même chez nos voisins européens.
Faut-il sortir de l'Euro, et retrouver le franc pour retrouver la croissance après laquelle notre pays court depuis des années ?
De nombreux hommes et femmes politiques, parmi lesquels des candidats déclarés ou supposés à la présidentielle de 2012, se sont déjà exprimés sur ce point.
Et vous, quel est votre avis ?
Nous vous soumettons cette question qui fait débat. A vous de commenter, selon vos idées, ce débat.

jeudi 16 décembre 2010

Appel général à l'unité


De toutes parts, ce mot résonne ces dernières semaines, de l'extrême gauche à l'extrême droite.
Chaque parti a sentit, depuis la victoire du candidat Sarkozy en 2007, que c'est l'unité de la droite derrière son candidat qui avait joué un rôle déterminant dans la campagne. Aussi, à chaque fraction du paysage politique, l'unité est devenue une nécessité dans l'optique de 2012.
Mais cette volonté semble bien souvent très difficile à mettre en place dans la réalité.
Pour le Front de Gauche, l'unité est essentielle, mais il semble inconciliable de parler d'unité quand l'ultra-médiatisé leader du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, semble attirer un grand nombre de sympathies sur son nom, alors que les membres les plus orthodoxes du PCF admettent mal que ce ne soit pas un candidat de leurs rangs qui les représentent à la présidentielle.
Pour le PS, l'unité tant démontrée par la première secrétaire s'efface dès que le terme de primaire est lâché. Chacun prend position, et s'il ne semble pas aujourd'hui que de nouveaux candidats puissent apparaître dans cette primaire interne, aujourd'hui, chacun commence à affirmer son soutien à tel ou telle candidat(e), déclaré ou non. Ainsi, a-t-on appris ces derniers jours que Henri Emmanuelli soutenait une candidature de Martine Aubry, et que la sénatrice PRG de Guyane, Christiane Taubira, soutenait Arnaud Montebourg (après avoir soutenu Ségolène Royal en 2007).
Au centre, l'unité voulue par Hervé Morin semble peiner à se mettre aussi en place, Jean-Louis Borloo prenant son temps pour décider s'il joue contre, ou avec Sarkozy pour 2012. Dans le même temps, ce dernier ouvre, de plus en plus, les pourparlers vers le Parti Radical de Gauche de Jean-Michel Baylet.
A droite, malgré les engagements répétés d'unité de Jean-François Copé, nouveau patron de l'UMP, et du Premier Ministre, envers le chef de l'Etat, des voix se font entendre, et des ragots circulent, qui tendraient à prouver que, la popularité de Nicolas Sarkozy étant ce qu'elle est, sa candidature en 2012 n'est peut-être pas la plus sûre solution de l'emporter pour la Majorité Présidentielle.
Enfin, au FN, malgré une volonté affirmée, au début de la campagne interne pour la présidence du mouvement, de se montrer courtois et respectueux de l'unité du parti, la campagne se joue de plus en plus à couteaux tirés, et des clans se forment au sein du Front National, séparant les pro-Marine, et les pro-Gollnisch. Ce dernier a d'ailleurs toujours affirmé qu'il accepterait de soutenir la candidate la plus naturelle à la présidentielle de 2012, s'il était élu président du FN, alors que sa rivale considère que seul le président du parti peut être candidat à l'échéance présidentielle.
Jusqu'aux écologistes de Cécile Duflot qui, malgré l'unité affichée lors du congrès fondateur de Lyon, commencent à se déliter, et à reprendre les guerres intestines qui avaient tant coûter aux Verts, s'il on en croit Jean-Paul Besset, récent démissionnaire à la tête du mouvement.
Alors, où se cache-t-elle l'unité ?

dimanche 12 décembre 2010

Stéphane Guyot, candidat pour la reconnaissance du vote blanc


Le Parti du Vote Blanc a décidé de faire entendre, lors de la prochaine présidentielle, la voix de ceux que l'on oublie trop souvent : ceux qui votent blanc.
Vote de contestation, il reste encore aujourd'hui peu reconnu, et assimilé à l'abstention, ou au vote nul.
Or, le fait d'aller voter montre bien la volonté pour le citoyen de vouloir accomplir son devoir civique, mais son profond désaccord avec les alternatives qui lui sont proposées ou de la politique en place. Le vote blanc peut aussi être le moyen d'expression de ceux qui ne ses sentent pas représentés par les candidats en présence.
Souhaitant faire entendre cette vérité, et donner un visage à ce mécontentement, Stéphane Guyot entend aussi, par sa candidature, permettre que des citoyens qui s'abstiennent ou ne vont plus voter, puisse reprendre le chemin de l'isoloir et montrer clairement leur rejet de la politique française.
"Si certains rejettent et combattent le système, d’autres, et nous en sommes, choisissent de l’utiliser pour le modifier de l’intérieur et le faire évoluer vers plus de démocratie et d’écoute des citoyens" annonce-t-il.
Fort aussi du poids croissant pris par les votes nuls, blancs ou abstentionnistes, Stéphane Guyot sait que son action peut rapidement prendre une ampleur nationale propre à faire évoluer la reconnaissance du vote blanc dans les débats électoraux.
"Nous ne défendons aucun programme ni aucun candidat" assure-t-il. Seule la reconnaissance du vote blanc comme un rejet de la politique est l'objectif du PVB.

vendredi 10 décembre 2010

L'union au menu du dîner républicain de Jean-Louis Borloo


Jean-Louis Borloo avait convié hier soir près de 800 personnes pour son "Dîner Républicain", avec en toile de fond, la célébration du 105ème anniversaire de la loi sur la laïcité, marquant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, initiée à l'époque par le Parti Radical.
Mais, dans ces festivités, les fins politiques auront notés aussi la volonté de l'ancien Ministre de l'Environnement de réunir les différentes composantes du centre autour de lui, sans doute dans l'optique d'une éventuelle candidature pour 2012.
Même s'il n'a pas ouvertement abordé le sujet, les discutions semblent déjà bien avancées avec Hervé Morin, le leader du Nouveau Centre, qui, bien qu'absent, s'était fait représenté.
C'est désormais vers d'autres composantes du paysage politique que se tourne le leader des Radicaux, et notamment vers ses homologues de gauche, le PRG, dont le président Jean-Michel Baylet, mais aussi d'autres membres éminents, parmi lesquels Bernard Kouchner ou Bernard Tapie, avaient été invités. Même Jean-Pierre Chevènement avait été convié à ce dîner.
"Je veux travailler à rassembler, sur des projets, tous les républicains, tous les progressistes" a-t-il lancé à la tribune.
Seule ombre au tableau de cette volonté d'union, selon Hervé Morin, le fait que le Parti Radical n'ai pas encore brisé ses liens avec l'UMP. Cette indépendance semble aujourd'hui être le seul point qui empêche le rapprochement que l'ancien ministre de la Défense appelle de ses voeux.
Pourtant de nombreux membres de la majorité étaient aussi présents, parmi lesquels le Président du Sénat, Gérard Larcher, ou encore le conseiller de l'Elysée, Henri Guaino, et Xavier Betrand, ancien président du parti présidentiel.
Alors, y aura-t-il une fronde des anciens ministres contre Sarkozy ? Pour l'instant, Jean-Louis Borloo a préféré rester flou, sans doute en attendant la finalisation des accords avec ses futurs partenaires.
"Je ne revendique rien pour moi, j'ai simplement décidé, un nouvelle fois de m'engager dans le combat républicain, pour le progrès, la justice, l'égalité, la fraternité" s'est-il contenté de dire. Se posant toutefois en défenseur de la République dans ce qu'elle a de meilleur, l'ancien maire de Valenciennes a toutefois montré dans son discours ce qu'il considère comme les errances de la gouvernance actuelle de notre pays.
"Est-ce encore la République quand on a les écoles de riches et les écoles de pauvres ? Est-ce encore la République quand il y a tant d'écart entre les communes pauvres et les communes riches ? Est-ce encore la République quand on laisse la fiscalité aux seuls techniciens ? Je ne me résous pas au risque de déclassement de la République." Tout cela ressemble fort aux engagements d'un futur candidat, malgré tout.

jeudi 9 décembre 2010

François Bayrou reconduit à la tête du Modem


C'est du moins la prévision la plus logique que l'on puisse présenter avant le congrès du Modem qui doit se tenir ce week-end. Seul candidat à sa propre succession à la tête du mouvement qu'il a fondé, l'ancien ministre de l'Education se prépare donc à une réélection sans problème.
Ce congrès doit aussi permettre de montrer aux adhérents que le député des Pyrénées Atlantiques est le principal représentant du centre, et entend le rester, malgré les menées des alliés d'hier, Hervé Morin, et Jean-Louis Borloo.
Malgré les résultats un peu ternes de son mouvement lors des récentes élections, François Bayrou reste confiant, et assure toujours représenter la "troisième voie", face à l'alternance UMP-PS.
Il veut aussi en profiter pour montrer le nouveau chemin dans lequel il a engagé son parti dans l'optique de 2012. Terminé maintenant les oppositions contre le chef de l'Etat, le gouvernement et sa politique.
"Nous n’avons plus besoin d’établir un réquisitoire contre le pouvoir actuel. Les Français ont le bilan sous les yeux, dans leur vie de tous les jours, et ils savent maintenant ce qu’il en est" se plaît-il à dire. Et puis, au sein même de l'UMP, les ministres déçus du remaniement, et Dominique de Villepin ont bien repris ce rôle là depuis quelques semaines.
Pour l'élu de Pau, il faut maintenant proposer un vrai projet politique aux Français et aux Françaises. "Le besoin d’une proposition politique nouvelle est aujourd’hui impérieux" a-t-il annoncé à ses militants.
Ayant refusé toutes les alliances, et cultivant son indépendance, François Bayrou pourrait bien, lors de cette élection, surprendre encore ses adversaires.

mercredi 8 décembre 2010

L'A.E.I. n'existe plus !


Antoine Waechter l'a annoncé dans les colonnes du journal Le Pays. L'Alliance Ecologiste Indépendante, qui avait vu le jour lors des européennes de 2009 a cessé d'exister.
Déjà, Génération Ecologie s'en était retiré il y a de cela quelques semaines, après la décision prise par Jean-Marc Governatori de proposer à Brigitte Bardot de représenter le mouvement pour 2012, sans se concerter avec les autres membres de l'Alliance.
Il semble aujourd'hui que ce soit pour les mêmes raisons que le chef de file du MEI (Mouvement Ecologiste Indépendant) ai décidé de prendre du champs, ce qui, de fait, signe la fin de l'Alliance.
Antoine Waechter a d'ors et déjà pris contact avec Europe Ecologie-Les Verts afin de signer un accord de partenariat pour les prochaines échéances électorales.
Déjà présent lors du congrès de fusion à Lyon, il y a quelques semaines, entre Europe Ecologie et Les Verts, l'ancien candidat à la présidentielle de 1988, rejoint donc, mais en gardant son indépendance, le parti de Cécile Duflot.

Bruno Gollnisch veut y croire


Le conseiller régional de Rhône-Alpes semble confiant dans la campagne qui l'oppose à la fille du fondateur du Front National, pour la présidence de celui-ci. Il a l'espoir que les militants préfèrent son expérience plutôt que la désignation de l'héritière Le Pen.
"Les militants saluent ma constance, la fermeté de mes convictions, mon talent" disait-il hier soir lors d'un meeting dans une boîte de nuit parisienne, qui réunissait près de 300 militants.
De plus, il peut compter sur des soutiens extérieurs, comme celui de Carl Lang, le leader du Parti de la France, qui avait quitté le mouvement en 2009, et qui pourrait, dans le cas d'une victoire du député européen, rejoindre le giron du FN.
"La victoire du FN aux élections n'est possible que si le parti commence par accueillir en son sein la famille nationale tout entière" assène-t-il.
Et cette famille nationale, Bruno Gollnisch la voit très large, expliquant qu'il considère que Jean-Pierre Chevènement pourrait, s'il est élu, avoir sa place dans un gouvernement "d'ouverture".
Reste à voir ce qu'en penserait le principal intéressé.
En ouvrant grand les portes aux dissidents d'hier, Bruno Gollnisch s'oppose directement à Marine Le Pen qui représente la forme la plus pure du parti d'extrême-droite, refusant toute alliance, même avec les amis d'hier. Mais dans la compétition à la présidence du FN, chaque voix risque de compter, et Bruno Gollnisch, qui ne part pas favori, doit jouer la différence, s'il veut avoir une chance de l'emporter face à la conseillère municipale d'Hénin-Beaumont

mardi 7 décembre 2010

Calixthe Beyala annonce sa candidature


La romancière d'origine camerounaise, qui a de nombreuses fois défrayé la chronique, soit par ses prises de position, soit par les polémiques qui entourent son travail d'écriture (elle a été à de nombreuses reprises soupçonnée de plagiat), a annoncé au journal Le Parisien, qu'elle se présentait pour la prochaine présidentielle française.
Ayant toujours milité pour la reconnaissance des Noirs dans la société française, notamment par le biais du collectif "Egalité", dont elle est la porte-parole, elle souhaite faire entendre la voix de la diversité dans la campagne, mais réfute l'idée qu'on lui prêterait de faire une candidature de "Noir". Elle reproche aussi aux pouvoirs en place de ne pas prendre en compte dans leurs décisions les aspirations de la population française.
A 49 ans, elle espère bien pouvoir mener sa campagne jusqu'au bout.

Un candidat très cool


Elections 2012 : Candidature officielle de Rasta President !
envoyé par rastapresident. - L'info internationale vidéo.

Rasta Président est un jeune trentenaire, compositeur de musique reggae, qui a décidé de présenter une candidature, un peu loufoque, sans doute pour faire connaître sa musique.
Son site de campagne, très musical, et assez amusant, propose à chacun de déposer ses propres idées, dont les plus folles seulement seront gardées.
Parmi les propositions de ce candidat hors norme, celle de transformer les Pôles emploi en agences de rencontres, imposé la méditation et le yoga dans l'entreprise et les écoles quotidiennement, ou le remplacement des monnaies par une nouvelle unité : le Joint.
A première vue sympathique, ce candidat frôle toutefois avec le mouvement raëlien, et déclare même sur son site être favorable au clonage humain proposé par la secte bien connue.

lundi 6 décembre 2010

LO : Arthaud désignée comme candidate


Lutte Ouvrière a désigné officiellement ce week-end sa candidate à la présidentielle. Il s'agit, sans surprise, de sa porte-parole depuis 2008, Nathalie Arthaud.
Elle aura la charge de succéder à la charismatique porte parole du parti trotskyste, Arlette Laguiller, dans une compétition où elle devra s'imposer entre le candidat du Front de Gauche et celui du NPA.
Mais cela ne semble pas effrayer la candidate, qui annonce se poser en continuatrice du travail de celle qui l'a précédée.
Professeur agrégée d'économie et de gestion, âgée de 40 ans, Nathalie Arthaud représente donc l'avenir du mouvement.
Partis avec un score faible lors de la présidentielle 1974 (2,33 % des voix), et ayant gagné peu à peu un électorat, le mouvement d'extrême-gauche a vu lors de la dernière échéance présidentielle sa part rognée par le charisme du fondateur du NPA. Chez Lutte Ouvrière, on espère que la tendance va s'inverser.

jeudi 2 décembre 2010

Les radicaux de gauche jouent les francs tireurs


Le Président du PRG, Jean-Michel Baylet a annoncé que les membres de son parti renonçaient à participer à la primaire socialiste, pour ne pas "se laisser entraîner dans une énième défaite présidentielle par le Parti Socialiste".
Pour lui, la primaire socialiste se borne à "une galerie de portraits de candidats, les uns derrière les autres".
"Où est passé le PS dans sa vocation à créer l'unité de la gauche et à nous mettre en ordre de bataille pour les élections présidentielles ?" s'interroge le député du Tarn et Garonne.
Considérant que de ce fait la campagne socialiste est d'ors et déjà vouée à l'échec, il préfère retirer ses troupes de ces primaires, et former, avec eux, et toutes les personnes qui le souhaitent, un Front Républicain. Celui-ci doit offrir une alternative à Nicolas Sarkozy, et est ouvert à tous, de la gauche, à la droite, en passant par le centre.
Jean-Michel Baylet aurait même déjà discuté avec le leader des radicaux de droite, Jean-Louis Borloo.
L'alternative viendra-t-elle, comme sous la IIIème République, du centre-radical ?
Rappelons que jusqu'à maintenant seul Eddie Aït s'était engagé officiellement dans la primaire socialiste. Le PRG n'a pas encore parlé de candidat, même si le nom de Bernard Tapie a été un temps évoqué.

mercredi 1 décembre 2010

Vos votes : Jean-Noël Dupuis pour la seconde fois

Comme le mois dernier, le candidat du Mouvement Pour les Handicapés semble avoir retenu votre attention, vu qu'il obtient une très large majorité (87% soit 74 voix).
Derrière, on retrouve Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, avec deux voix chacun (2%), et ensuite Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, Corinne Lepage, Jean-Marc Governatori, Eva Joly, André Gérin et Gérard Schivardi avec une seule voix (1%).
Afin de changer un peu, nous vous proposerons le mois qui vient un sondage sur le sujet qui vous semble primordial dans la campagne à venir.
Alors, à vos votes !

mardi 30 novembre 2010

Arnaud Gouillon, candidat du Bloc Identitaire


On apprend aujourd'hui que le sulfureux groupe dénommé "Bloc Identitaire", et qui avait fait parlé de lui en organisant, notamment à Paris, des apéros "saucissons-pinards" sur Facebook, a officiellement lancé la candidature d'un des siens, Arnaud Gouillon, jeune ingénieur grenoblois de 25 ans, à la présidentielle 2012.
Connu pour avoir dirigé l'association Solidarité-Kosovo, qui vient en aide aux populations serbes du pays, ce militant, depuis déjà sept ans du mouvement, semble décidé.
Et ses partisans ne le sont pas moins. Concernant les chances de son parti, Fabrice Robert, le président du Bloc Identitaire affirme "“Nous avons estimé nos chances, on n’est pas là pour s’amuser”. Dès lundi, les militants partiront à la conquête des 500 signatures nécessaires pour participer au premier tour.
Ce nouveau candidat, qui frôle avec les idées des partis d'extrême-droite et souverainistes, entend faire entendre son refus de "l'islamisation de la France", et la reconnaissance des identités régionales dans notre pays.

Ségolène Royal ferme la porte à la polémique


Celle-ci s'enflait, de plus en plus, dans les médias, et dans les milieux politiques, concernant le pacte qui existerait entre elle, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, entraînant une mauvaise image des primaires et du Parti Socialiste.
En annonçant officiellement son entrée dans le campagne des primaires socialistes, la Présidente de la Région Poitou-Charentes réussit à mettre fin au concert des rires et des quolibets. Quoi que...? A droite, certains s'empressent de faire des gorges chaudes de ces primaires qui n'en finissent pas de ne pas commencer, avec toujours plus de candidats, preuve selon eux de la désunion du parti de gauche.
Pour certains socialistes, Ségolène Royal a lancé, avec sa candidature, un pavé dans la mare du calendrier pour ces primaires, qui devraient être avancées, afin de pouvoir construire une campagne sérieuse face à l'UMP.
Quant à Cécile Duflot, cet exemple semble l'avoir incité à accélérer la désignation du candidat au sein de sa propre formation.

lundi 29 novembre 2010

Croyance Démocrate prend une autre réalité


Nous vous avions parlé il y a quelques mois de la candidature de Laurent Lenne, ancien candidat de l'émission de TF1, Secret Story.
Il semble que si son mouvement n'a pas encore pris une forme tangible (en tout cas dans l'état de nos connaissances), son message ai touché certaines personnes.
C'est le cas d'un couple du Loiret qui a décidé de monter une association "Croyance Démocrate du Loiret" afin de venir en aide aux autres.
Eux mêmes fragilisés dans la vie par la maladie, et l'absence de diplômes, ils ont voulu venir en aide à ceux qui, comme eux, pouvaient se retrouver en difficulté.
L'association veut apporter aide et conseils à ceux qui pourraient en avoir besoin.
Soutenus par Laurent Lenne, qu'ils ont contactés, l'association répond à un besoin de plus en plus criant de notre société où la misère, l'exclusion et les difficultés peuvent rapidement tomber sur chacun de nous.
Quant à la candidature de Laurent Lenne, nul ne sait encore si elle prendra finalement la forme annoncée, mais ce premier geste est encourageant, quant aux valeurs humaines dont il fait preuve.

dimanche 28 novembre 2010

Primaires au PS : Pacte ou pas pacte


La semaine a été des plus tendues au Parti Socialiste. Petites phrases et mises en avant ont émaillées une semaine durant laquelle Dominique Strauss Kahn n'en finit pas de grimper dans les sondages en vue d'une candidature en 2012.
Mais la question centrale a surtout été celle du "pacte".
Ce terme, déjà évoqué depuis qu'il est question de faire des primaires au sein du PS, désigne l'engagement qu'auraient passés Dominique Strauss Kahn, Martine Aubry, et Ségolène Royal, (voir même Laurent Fabius selon Arnaud Montebourg) dans l'optique de 2012, afin que soit choisis, parmi eux, le candidat socialiste à la prochaine présidentielle.
Si la Première Secrétaire a laissé entendre qu'il y aurait bien eu un accord entre les trois principaux candidats socialistes, la Présidente de la Région Poitou-Charente dément vertement ces propos.
Ce qui est certain, c'est que l'image que donne les socialistes, à l'orée de la campagne ne reflète pas l'unité nécessaire pour l'emporter, et que réclame tant Laurent Fabius.
Plus proche du "concours de beauté", selon la Première Secrétaire d'Europe Ecologie-Les Verts, cette primaire risque fort d'être houleuse, comptant aujourd'hui plusieurs candidats déclarés (Daniel Le Scornet, François Hollande, Arnaud Montebourg, Manuel Valls), et bien d'autres qui peuvent encore entrer en lice (Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Benoît Hamon, Jean-Louis Bianco, Pierre Moscovici, Gérard Collomb, Christian Pierret, Laurent Fabius).
Cette désunion risque fort de nuire au message des socialistes et de leur coûter alors même que tous les sondages les donnent vainqueurs dans le cas d'une confrontation au second tour face au président sortant.
Seul à rester en dehors des troubles, et qui profite de cette bousculade générale aux portes des primaires, le président du FMI réserve encore sa réponse quant à une éventuelle candidature.

mercredi 24 novembre 2010

Un front uni contre l'UMP ?


Alors que l'on parle beaucoup d'une alliance entre les radicaux de Jean-Louis Borloo et les centristes d'Hervé Morin ces derniers jours, il semble que le leader du Nouveau Centre ai l'espoir de former un front élargis pour s'opposer à l'UMP. Même si, il faut être clair, le mot opposition est à utiliser avec des guillemets.
Cette information, relevée par Paris-Match, est dû au fait qu'une rencontre serait prévue entre l'ancien ministre de la Défense, et Christine Boutin, leader du Parti Chrétien Démocrate, dans le but de former une alliance, que d'aucuns jugeront contre nature.
Si cette alliance, possible, est encore à traiter au conditionnel, le retrait de la vice-présidence de l'UMP de Jean-Louis Borloo aujourd'hui, indique clairement que l'ancien ministre de l'Environnement entend prendre du recul, et laisser une certaine indépendance, face à la majorité, aux membres de son groupe.

mardi 23 novembre 2010

Le Parti Anti Sioniste aura aussi son candidat !


Le PAS (Parti Anti Sioniste) a fait savoir aujourd'hui, par le biais d'un communiqué sur son site internet qu'il présenterait un candidat lors de la prochaine présidentielle.
Nul ne sait encore qui devrait représenter le parti, mais il semblerait logique qu'il s'agisse de son président Yahia Gouasmi, ou bien encore de son créateur, l'humoriste Dieudonné M'Bala M'Bala.
Présent lors des dernières élections européennes en 2009 pour l'Ile de France, le parti a réunis 1,3 % des suffrages.
Dénonçant ce qu'ils qualifient comme une prise de pouvoir des Juifs sur notre société, ce mouvement ne se reconnaît pas pour autant comme étant d'extrême droite.
Mais les propos de ses dirigeants et membres étant généralement décriés par la LICRA ou par d'autres associations de luttes contre la haine raciale et l'antisémitisme, il est encore difficile de dire si cette candidature pourra véritablement aller jusqu'au seuil du premier tour.

dimanche 21 novembre 2010

Nicolas Dupont-Aignan : candidat de la souveraineté française


Le leader de Debout la république était en congrès, ce dimanche, à Paris. Il en a profité pour annoncer officiellement son entrée dans la campagne présidentielle.
Profitant des dissensions entre les différents courants de l'UMP, et le recul du MPF de Philippe de Villiers, le député de l'Essonne se pose en alternative à Nicolas Sarkozy, se déclarant également opposé au PS, réunissant les deux partis majoritaires dans le terme d'"UMPS", forgée par le Front National.
Farouchement opposé à la mainmise des institutions européennes sur le fonctionnement de notre pays, le candidat s'est dit favorable à une sortie de la zone euro, et à un retour aux frontières, tant dans le domaine économique, que pour répondre au délicat problème de l'immigration.
Il a aussi déclaré faire de l'emploi sa priorité pour 2012.
Il espère bien entendu pouvoir cette fois réunir les 500 parrainages nécessaires à l'accession au premier tour de la présidentielle. Rappelons qu'en 2007, il ne lui en avait manqué qu'une cinquantaine pour y participer.

vendredi 19 novembre 2010

Quel candidat pour le NPA ?


Le premier congrès du Nouveau Parti Anticapitaliste vient encore d'être reporté, sans doute au mois de janvier 2011. Les dirigeants s'en expliquent en précisant que les militants se sont beaucoup engagés dans le mouvement contre la réforme des retraites, et qu'il valait mieux leur laisser un peu de temps pour se préparer à ce congrès.
Mais la question qui s'impose, même si elle ne sera pas au coeur des discutions de ce congrès, c'est bien entendu le choix d'un candidat à la présidentielle.
Même si Olivier Besancenot a repris, avec la lutte contre la réforme, son rôle de porte-parole dans les médias, il n'envisagerait nullement de se présenter comme candidat en 2012.
De plus, la place croissante prise dans les médias, et aussi dans les sondages, par Jean-Luc Mélenchon ces dernières semaines, semble annihiler quelque peu le discours du NPA dans l'opinion publique.
Toutefois, au sein du mouvement d'extrême-gauche, on ne s'inquiète pas trop non plus. Comme le rappelle Pierre-François Grond l'un des dirigeants du parti "On n'est pas pressé. Ce serait bizarre d'être les premiers à dégainer quand on se dit contre l'électoralisme. Et puis on n'a pas toutes les clés de ce scrutin. Ça ne sera pas la même chose si c'est Aubry ou si c'est Strauss-Kahn."
Mais Alain Krivine, l'ancien leader de la LCR convient avec réalisme "on n'a jamais eu un porte-parole avec autant de présence médiatique et populaire, c'est compliqué..."

mardi 16 novembre 2010

Un gouvernement de campagne ?


Après le remaniement lancé samedi par le Chef de l'Etat, on peut essayer de voir quelles sont les conséquences pour le futur candidat Sarkozy à l'aube de 2012.
S'il a décidé de resserrer, autour de membres de sa famille politique, son gouvernement, il reste toutefois des interrogations à ce sujet.
Ainsi, on l'a vu, le rejet des centristes, radicaux ou nouveaux centres, risque fort d'entraîner la création d'un autre front centriste contre le candidat de l'UMP d'ici à la prochaine présidentielle.
Mais l'arrivée d'anciens barons chiraquiens ou villepinistes n'est pas non plus, semble-t-il, une solution. En durcissant l'aspect du gouvernement, sur un ton néo-libéral, le chef de l'Etat met définitivement fin à "l'ouverture" entamée depuis 2007. Mais ne met pas pour autant à terre ses éventuels contradicteurs dans le débat de la campagne, Dominique de Villepin redoublant, ces derniers jours, de verve contre son ancien ministre de l'Intérieur, et Alain Juppé, bien que nommé Ministre d'Etat de la Défense, ne renonçant pas à l'idée d'une candidature en 2012.
Enfin, pour l'opposition, tant au centre qu'à gauche, et même à l'extrême droite, les remarques ne sont pas assez fortes pour stigmatiser ce remaniement, qu'ils jugent inutile, sans saveur, n'entraînant pas un véritable changement, ne faisant que durcir la politique gouvernementale déjà entreprise, et qui reflète le manque d'engagement de son chef, François Fillon.
Enfin, les observateurs politiques, sans ménagement, annoncent que ce gouvernement n'aura pas les moyens de s'offrir de nouvelles réformes, et qu'il servira juste à expédier les affaires courantes, et à mettre en avant le candidat Sarkozy.
Au vue de tout cela, peut-on vraiment parler d'un gouvernement de campagne ?

Un remaniement contre le centre


Le remaniement ministériel a fait, entre autres, deux victimes. Jean-Louis Borloo et Hervé Morin ont quittés le gouvernement.
Le premier, n'ayant pu obtenir le poste de François Fillon, a refusé toutes les propositions de postes que celui-ci lui a adressé.
Le second, déjà mal vu par l'Elysée depuis le mois d'avril et sa décision de présenter un candidat Nouveau Centre en 2012, a suivis le même chemin.
Aujourd'hui les deux hommes devraient se rencontrer, à l'instigation d'Hervé Morin, afin de discuter sur l'éventualité de former une union centriste, peut-être en commun, en vue de la prochaine présidentielle.
En effet, si leurs espoirs ministériels ont été déçus, ils se sont aussitôt déclarés intéressés pour une candidature pour 2012.
Reste à savoir comment leurs discutions ont évoluées. En effet, l'ancien Ministre de la Défense voudrait créer un mouvement indépendant de l'UMP, quand du côté de Jean-Louis Borloo, le retrait du parti de la majorité ne semble pas aussi évident.
Seule certitude dans l'avenir, François Bayrou, qui est également un élément notable du centre en France a déclaré ne pas vouloir mettre les pieds dans cette union qu'il a qualifiée de véritable "panier de crabes".

dimanche 14 novembre 2010

Remaniement...surprise ?


L'annonce de la démission de François Fillon et de son gouvernement, hier soir, a surpris.
Pas l'évènement par lui-même, dont l'annonce avait été faite, de longue date, par le chef de l'Etat. Mais alors que l'on nous l'annonçait pour lundi, voir mardi, Nicolas Sarkozy a préféré casser son week-end et régler l'affaire avant lundi.
Surprise toutefois, mais qui n'est peut-être que trompeuse, l'annonce de la démission n'a pas été suivie de la traditionnelle formule évoquant le fait que le chef de l'Etat ai demandé à son premier ministre démissionnaire de former le nouveau gouvernement.
Faudrait-il y voir le fait que Fillon serait débarqué par l'hôte de l'Elysée, et que la place serait à prendre ?
Difficile à dire. En tout cas, cela laisse une fenêtre ouverte, notamment pour Jean-Louis Borloo, qui joue les troubles fêtes depuis quelques jours dans ce remaniement.
Si l'on annonce déjà certaines arrivées (Alain Juppé ou Xavier Bertrand) et certains départs (Bernard Kouchner et Hervé Morin), nul ne sait encore la tournure que peut prendre ce remaniement.
C'est aussi, peut-être, l'occasion pour le Président de la République de prendre un virage serré, dans l'optique de sa réélection en 2012.
Mais si François Fillon était réellement débarqué de Matignon, cela ne serait pas forcément un élément positif dans cette optique.
En effet, depuis une semaine, les sondages le crédite de meilleurs résultats que le chef de l'Etat s'il se présentait en 2012 comme candidat de l'UMP. A moins que ce ne soit l'objectif ? Qui sais ?

Europe-Ecologie-Les Verts sur les rails


Le congrès du parti, réunis à Lyon ce week-end, a été vécu comme une fête de l'union par ses adhérents.
Groupés autour d'Eva Joly, probable candidate à la prochaine présidentielle, et de Cécile Duflot, la secrétaire générale des Verts, toutes les principales personnalités du parti étaient présentes, de José Bové à Daniel Cohn-Bendit, en passant par Yves Cochet, outsider dans la désignation du candidat pour 2012, et même des invités venant d'autres mouvements, pour montrer l'unité de l'écologie, dans la création de la nouvelle force, comme Antoine Waechter et Nicolas Hulot. Seuls manquaient à l'appel Corinne Lepage, qui trouve que le mouvement est trop à gauche par rapport à sa vision de l'écologie, et aussi les chefs de file de Génération Ecologie en rupture avec l'A.E.I.
Les votes des militants, ainsi que d'autres personnes, le vote étant ouvert à tous, a permis de donner un nom à cette alternative politique entre l'UMP et le PS, déjà très présente lors des dernières échéances électorales. Le parti s'appellera désormais Europe Ecologie - Les Verts. Si le nom n'apporte pas un véritable changement (on sait trop bien que lorsque l'oeil du consommateur s'est habitué, il est dur de changer de marque !) le fonds, lui, est différent, à en croire les dirigeants du mouvement, car l'unité, qui a été depuis de nombreuses années le point faible des Verts, est faite. Les clivages et les gué-guerres seraient donc à ranger au grenier aux souvenirs.
Et quant à l'enfant terrible, Dany le Rouge, dont certains appréhendaient la prise de parole à la tribune, il s'est montré heureux de cette réunion, même s'il a regretté que cela n'aille pas plus loin, comme dans d'autres pays. Il s'est surtout montré clair sur le fait que le mouvement devait cherché à gagner de nouveaux électeurs, tant au centre qu'à droite ou à l'extrême-gauche, et ne pas se contenter de vivre sur l'aquis.

Nicolas Hulot n'exclut rien


Le défenseur du Pacte Ecologique lors de la dernière présidentielle était hier à Lyon, au congrès qui devait décider de la création du nouveau mouvement écologique.
S'il n'est venu qu'en ami, comme il l'a lui-même dit à la tribune, son nom est de plus en plus cité dans les milieux écologistes.
Déjà réclamé pour candidat potentiel par l'A.E.I., Nicolas Hulot est aussi plébiscité par certains membres d'Europe Ecologie.
S'il ne s'est pas encore clairement exprimé sur ce sujet (sans doute sa dernière expérience, avec un retrait tardif, en 2007, lui a-t-elle laissé de mauvais souvenirs), il est donc clairement courtisé pour défendre les idées écologistes dans la campagne de 2012.
Mais que recherchent vraiment ceux qui l'appellent de leurs voix ? Espèrent-ils qu'il sera un combattant charismatique de la cause, ou simplement que sa popularité serve leur parti ?
En tout cas, l'intéressé a déclaré hier qu'il n'excluait pas d'être candidat en 2012, même si pour Europe-Ecologie-Les Verts, la candidate (Eva Joly) se légitimait chaque jour un peu plus dans ce rôle, et que le parti ne semblait pas avoir besoin de lui.

samedi 13 novembre 2010

Jacques Perret bien lancé !


Le candidat originaire de Saône et Loire semble très confiant. Il se voit déjà qualifié pour le premier tour, prétendant même déjà avoir recueillis des promesses de la part d'élus de son département. Cet ancien membre du Parti Radical voudrait même créer, dans la logique de sa candidature, un nouveau parti politique : le Centre Républicain Indépendant, pour lequel il espère 20 000 adhérents.
Se définissant comme étant d'"extrême-centre", l'animateur de Radio Swing, la radio associative qu'il a crée près d'Autun, se déclare pro-européen, et veut lutter contre, ce qu'il appelle "l'administriationnite" dont souffre notre pays.
Il dénonce aussi le manque de responsabilité des hommes politiques actuels, et cela depuis 1944. De ce fait "ce sont les technocrates qui dirigent par défaut" assène-t-il.

vendredi 12 novembre 2010

Montebourg candidat à "ses" primaires


Le député de Saône et Loire qui a été à la base du projet de primaires au P.S. devrait annoncer sa candidature le week-end prochain.
Cette annonce devrait coïncider plus ou moins avec la sortie de son dernier livre "Tout est à recommencer", qui ressemble beaucoup à un avant programme pour les présidentielles.
Cette annonce risque de ne pas clarifier les choses chez les socialistes, le nombre de candidats étant de plus en plus important. Les militants auront le choix.
Rappelons dans le même temps qu'Anne Sainclair, l'épouse de Dominique Strauss-Kahn a déclaré que son mari attendrait sans doute le dernier moment pour annoncer sa candidature.

lundi 8 novembre 2010

Divorce prévisible entre l'AEI et Génération Ecologie


On le sentait depuis quelques temps. La séparation est effective depuis ce week-end.
Génération Ecologie a décidé de quitter le sein de l'Alliance Ecologiste Indépendante, qu'elle avait rejoint en 2009 lors des régionales.
Les liens se sont tendus depuis l'été entre les membres du mouvement fondé par Brice Lalonde, et les dirigeants du rassemblement, notamment Jean-Marc Governatori.
C'est notamment sur le sujet de la nomination d'un candidat pour 2012 que les membres de G.E. se sont montrés déçus, la tête de l'Alliance ayant par deux fois annoncé des choix de candidats (d'abord Nicolas Hulot, puis Brigitte Bardot) sans en référer, semble-t-il, auprès des différentes composantes du mouvement.
Lassés de devoir subir, sans être entendus, les décisions de la tête du parti, les militants ont décidés de reprendre leur indépendance.
Nul ne sait encore si Génération Ecologie présentera son propre candidat, ou soutiendra le candidat d'un autre parti pour 2012, par exemple François Bayrou, Génération Ecologie s'étant montré assez proche du Modem lors des récentes élections.
L'A.E.I. s'est bornée , depuis la déclaration de B.B. a réaffirmé qu'elle ne choisira officiellement son ou sa candidate qu'au début de l'année 2011, et qu'elle envisageait, pour l'instant quatre personnalités, de notoriété nationale, dont Brigitte Bardot.

jeudi 4 novembre 2010

Benoît Hamon pourrait être candidat


Le porte-parole du PS a laissé entendre que si les travaux entrepris pour reconstruire la gauche et son parti, et lui redonner une place logique dans l'échiquier politique français, se voyaient anéantis par des calculs politiques, dans le seul but de gagner l'élection, il prendrait ses responsabilités.
Il faut comprendre que Benoît Hamon, qui milite pour un programme véritablement social, admette mal certains propos entendus ces derniers jours au sein du PS, que ce soit chez Manuel Valls, ou les partisans de Dominique Strauss-Khan. Rare à ne pas accepter la réforme des retraites, et à continuer à la remettre en cause dans l'optique de 2012, il s'oppose à un certain nombre de ses proches, qui considère qu'il faut jouer la carte du sociaux-libéralisme afin de s'ouvrir à un plus large électorat en 2012.
"Je ne supporte pas ce raisonnement d'une stupidité politique et électorale selon lequel il faut avoir un programme centriste parce que c'est l'électorat qui fait les majorités au second tour" a-t-il précisé.
"Croire que les centristes et que les déçus du sarkozysme voteront pour nous parce que DSK n'est pas "trop à gauche", c'est une absurdité" ajoute un de ses soutiens.
En ce sens, il s'oppose clairement à Manuel Valls, décrié pour ses positions jugées "trop à droite", mais aussi à Dominique Strauss-Kahn, "trop libéral" et que les sondages ne cessent de présenter en grand vainqueur.
Hamon présente donc un autre courant du PS, "trop à gauche", pour certains, qui lui reprochent de se "mélenchoniser".

mercredi 3 novembre 2010

Sarkozy lâché par les catholiques ?


On peut en effet se poser la question. Malgré sa récente visite au pape, des signes de plus en plus nets montrent que l'électorat classique des candidats de la droite française se cherche un nouveau tête de liste en vue de 2012.
Si Christine Boutin laisse entendre de plus en plus précisément qu'elle sera bien la candidate de son mouvement, le Parti Chrétien Démocrate, l'appel lancé par un collectif, intitulé "Audace 2012", souhaitant fédérer les associations chrétiennes pour peser sur les candidats à la présidentielle, et faire passer leurs idées, montre clairement que la droite catholique et conservatrice ne voit plus dans le chef de l'Etat son favori pour l'élection.
Parmi les membres de ce comité on retrouve pourtant des députés UMP, ainsi que le primat des Gaules, monseigneur Barbarin.
Arriveront-ils cependant à fonder un véritable groupe de pression politique, sur le modèle des lobbys américains ?

Le programme économique d'Eva Joly


La probable candidate du mouvement écologiste a présenté cette semaine les principales orientations du programme économique, qu'elle devrait défendre en 2012, même si elle n'est pas la seule candidate pour représenter le mouvement aux présidentielles, Yves Cochet, député européen, ayant également fait acte de candidature.
Ce projet prévoit de nombreux changements, et notamment sur les axes forts de la politique économique du gouvernement.
Ainsi, le bouclier fiscal et la baisse de la TVA dans la restauration seraient liquidés, ainsi que certaines niches fiscales, considérées comme "socialement inefficaces" par l'ancienne magistrate. Cela devrait permettre de dégager près de 28 milliards d'euros qui seront utilisés pour réduire la dette du pays.
De plus, les plus haut revenus risquent de se voir lourdement taxés.
"Les riches ne payent en moyenne que 20% d'impôts sur le revenu, un des plus bas niveaux d'Europe" a-t-elle précisé.
Enfin son budget aura pour vocation de favoriser le développement durable, dans les domaines de l'énergie (aide à la conversion des industries aux énergies renouvelables, aides aux économies d'énergie, etc...) et des transports (taxation des véhicules polluants, amélioration des transports publics non polluants, etc...).
Un programme très ambitieux, mais très pensé, où la réforme des retraites a aussi sa place. Sans en dire davantage, Eva Joly assure qu'elle sera certainement "l'un des grands sujets de 2012".

lundi 1 novembre 2010

Vos votes : Jean-Noël Dupuis plébiscité


Le candidat du Mouvement des Personnes Handicapées a reçu pas loin de 78 % de vos suffrages lors de notre sondage mensuel (soit 47 voix sur son seul nom !).
Les autres candidats arrivent loin derrière. On notera les 5 % de Marine Le Pen (3 voix), puis les 3 % réalisés par Jacques Cheminade, Eva Joly et André Chassaigne (2 voix chacun), et enfin les 1 % (1 voix) récoltés par les candidats suivants (Philippe de Villiers, Christine Boutin, Nicolas Sarkozy ou Nathalie Arthaud).
Devant ces résultats nous avons contactés Jean-Noël Dupuis afin d'en savoir un peu plus sur lui.
Simple salarié, victime d'un accident du travail, Jean-Noël Dupuis a décidé de défendre les personnes handicapées, comme lui, afin qu'elles soient davantage reconnues dans notre société.
Son engagement politique n'est pas nouveau, car il a déjà été candidat à deux reprises aux élections cantonales à Tergnier dans l'Aisne. Lors de sa dernière candidature, il avait réunis (sur une liste Front National) pas moins de 9,3 % des voix.
Il déclare soutenir aujourd'hui pleinement le gouvernement, et l'UMP, notamment sur le dossier de la réforme des retraites.
Clairement ancré à droite, son combat, comme il le dit lui-même "demande beaucoup d'énergie, et cette énergie je veux la partager avec toutes ces personnes qui sont handicapées ou non handicapées."
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lire son programme sur son site internet, présent sur ce site.

Merci donc pour cette participation très active ce mois-ci sur notre blog. Nous relançons donc le sondage pour un nouveau mois. Rappelons bien que vous ne pouvez voter qu'une seule fois par mois.

En ce qui concerne les sondages de bas de page, sur les candidats de l'UMP et du PS, nous avons décidés de vous laisser jusqu'en mars 2012 pour vous décider et voter. Alors à vos souris !

samedi 30 octobre 2010

Gérin attaque Sarkozy... mais le frère !

Lors des débats à l'Assemblée Nationale, cette semaine, sur la réforme des retraites, le député André Gérin, candidat probable à la présidentielle 2012, a violemment attaqué le frère du chef de l'Etat, en reprochant au gouvernement de prévoir, dans la réforme des retraites, une baisse des revenus, cette baisse entraînant l'accumulation d'une somme importante, à la tête de laquelle se retrouverait Guillaume Sarkozy, en tant que gestionnaire.
Cette attaque a été vite contrecarrée par le Président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, qui donne la parole à Georges Tron, mais celui ne peut pas même répondre à la question, les huissiers de l'Assemblée, à la demande de Bernard Accoyer, cherchant à récupérer une photo brandie par le député, représentant les deux frères Sarkozy, sur le même fonds que lors de la campagne présidentielle de 2007.
Le Président demande alors une suspension de séance.


Incident à l'Assemblée à cause de... Guillaume Sarkozy
envoyé par toff48. - L'info video en direct.

mercredi 27 octobre 2010

CAP 21 se prépare aussi


Le parti écologiste de Corinne Lepage a tenu ses premières élections internes durant la première quinzaine du mois d'octobre. Ces élections ont permis de déterminer deux tendances majoritaires au sein de la formation écologiste lancée par l'ancienne Ministre de l'Environnement.
D'un côté les traditionnalistes de CAP 21, qui souhaitent présenter un(e) candidat(e) lors de la présidentielle (probablement la présidente du mouvement), et de l'autre, une fraction indépendante, qui ne s'opposerait pas à une alliance politique avec la liste Europe Ecologie d'Eva Joly.
Reste que, quoi qu'il arrive, les membres de CAP 21 comptent montrer leur opposition à Sarkozy, et veulent incarner, comme l'a déjà laissé entendre Corinne Lepage sur son blog, la 3ème voie pour la France, entre droite et gauche.
Reste à savoir quelle fraction du mouvement l'emportera dans les prochains mois.

dimanche 24 octobre 2010

Sarkozy : 18 mois pour changer la donne


Le chef de l'Etat est lancé. Plus rien ne peut-être laissé au hasard à partir de maintenant. A 18 mois du premier tour de la présidentielle, le candidat Sarkozy doit désormais tout faire pour être réelu. Depuis déjà une ou deux semaines, il se murmure que Claude Guéant, son secrétaire général à l'Elysée, réunit en secret certains fidèles pour élaborer le plan de bataille pour 2012.
Mais un point important noircis le tableau de cette réélection. La popularité du Président est au plus bas. Probablement la plus basse de tous les chefs d'Etat de la Vème République. Il faut donc essayer, au cours des mois qui viennent, de remonter la pente, et de reconquérir un électorat déçu et prêt à rejoindre les rangs adverses, qu'ils soient à gauche, au centre, ou à l'extrême droite.
La crise sur la réforme de la retraite, dont un sondage Ifop nous dit qu'elle ne risque pas d'influencer trop nettement les votes lors de la prochaine présidentielle, peut-être considérée comme achevée, ou du moins, en voie d'achèvement, le Sénat ayant voté le texte du projet de loi en première lecture.
Le chef de l'Etat doit donc, comme il l'avait annoncé, nommé un nouveau premier ministre, et former un nouveau gouvernement.
De ce choix risque de dépendre l'avenir du candidat Sarkozy pour 2012. Il ne peut se permettre de nommer n'importe qui, ni de rejouer le jeu des chaises musicales, si souvent utilisé ces dernières années. Ce remaniement peut être l'occasion pour lui de regagner certains points perdus, en faisant appel à des personnalités appréciées, des personnes compétentes, ou qui pourraient emmener l'adhésion d'une frange importante de l'électorat.
Or, le jeu des fausses annonces des dernières jours, ne serait-il pas le "blind-test" de l'Elysée, afin de juger, à chaque nouvelle annonce, l'avis de la population ?
Ainsi, les noms de Jean-Louis Borloo, de Bruno Le Maire, ou de Michèle Alliot-Marie, jetés comme premier ministrables, ne seraient que des essais, en attendant que l'un d'entre eux obtienne une certaine approbation populaire.
Mais sur quel terrain Sarkozy va-t-il aller pêcher ses électeurs de 2012 ? Va-t-il se radicaliser, comme le laisse entendre la possible nomination à un ministère de Philippe de Villiers ? Va-t-il tenter de réunir les fractions éparses de l'UMP, comme le laisserait envisager le rappel d'Alain Juppé ? Jouera-t-il encore la carte de l'ouverture, en ouvrant les portes du gouvernement à des personnalités du centre et de la gauche ? Nul ne le sait encore.
Mais dans l'optique de 2012, ce qui fait le plus peur à Sarkozy et à ceux de son camp, c'est le mythe strauss-kahnien. Le candidat parfait de la gauche, capable de ratisser un large électorat, et indiqué comme vainqueur dans tous les cas de figure face au candidat présidentiel. Certains soutiennent même que l'Elysée chercherait à le faire nommer à la tête de la BCE (Banque Centrale Européenne) ou le pousserait à se présenter à la présidence de l'Union Européenne, pour s'en débarrasser. Hypothèses peu vraisemblables, mais qui montre la tension qui habite le camp Sarkozy à l'aube d'une réélection, que beaucoup comparent déjà à la campagne de Valéry Giscard d'Estaing en 1981.

mardi 19 octobre 2010

Cheminade tape là où ça fait mal !


Jacques Cheminade, qui avait été considéré comme le candidat mystère de la campagne présidentielle de 1995, publie sur le site de son parti "Solidarité et Progrès" un communiqué qui a le mérite de présenter certains faits de cette campagne 1995, qui risquent d'être déterminants dans celle qui s'annonce.
En effet, après la campagne de 1995, les comptes de tous les candidats ont été visés par le Conseil Constitutionnel, comme le prévoit la Constitution. Deux candidats ont vus leurs comptes particulièrement étudiés à la loupe : ceux d'Edouard Balladur, et ceux de Jacques Cheminade.
En effet, l'ancien Premier Ministre aurait reçu en liquide, un apport de 10 Millions de francs (1,5 Millions d'euros), sur son compte de campagne. Il s'agirait de sommes correspondants à des rétro-commissions, via des sociétés offshores, sur des ventes d'armes au Pakistan. Or, et c'est là que cela risque de créer un trouble dans la campagne actuelle, le gestionnaire de ces rétro-commissions, ainsi que le créateur des dites sociétés offshores, et également directeur de campagne du candidat Balladur serait le Ministre du Budget d'alors, actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Jacques Cheminade a bien des raisons de publier cette information. Tout d'abord, celle-ci est remontée à la surface ces jours-ci, du fait d'une enquête de la police luxembourgeoise à ce sujet, à laquelle le juge Renaud Van Ruymbeke a fait écho, en décidant de lancé une enquête pour "corruption, abus de biens sociaux, et recel aggravé".
De plus, il a été injustement touché, du moins le dit-il, dans cette affaire. En effet, alors que les comptes de campagne de Balladur ont finalement été visés par le Conseil Constitutionnel, les siens ont fait l'objet de nombreuses poursuites, et demandes de remboursement, qui l'ont quasiment ruinées, notamment à l'aube des présidentielles 2007 (sans doute pour éviter un retour de ce candidat qui dénonce depuis des années la main-mise des financiers de la Haute Banque et des Bourses sur la politique mondiale).
Reste à voir comment va évoluer l'enquête du juge, et comment le Chef de l'Etat répondra à ces attaques.
Pour Edouard Balladur, questionné à ce sujet dans le Grand Journal de Canal +, ces attaques viseraient Nicolas Sarkozy à travers lui. Mais il refuse de reconnaître que le Chef de l'Etat ai pu être impliqué en quoi que ce soit dans cette histoire.

vendredi 15 octobre 2010

Et Dieu créa... la candidate !


Selon le Parisien, Brigitte Bardot pourrait être la candidate de l'Alliance Ecologiste Indépendante.
On sait que l'annonce de Nicolas Hulot comme candidat de l'A.E.I. avait fait violemment réagir les membres de Génération Ecologie rattachés au mouvement, il y a quelques semaines.
Mais cette fois, l'annonce semble sérieuse. Antoine Waecheter et Jean-Marc Governatori auraient officiellement proposé à B.B. de les représenter en 2012.
Celle-ci aurait même écrit au chef de l'Etat, lui reprochant de ne pas avoir tenu ses promesses dans le domaine de la défense des animaux, et au gouvernement de cacher la vérité aux Français.
A 76 ans, l'ancienne égérie de la Nouvelle Vague et de Serge Gainsbourg va-t-elle réveiller la campagne présidentielle ?
"Il faut bien qu'une voix se lève pour défendre les animaux puisque tout le monde, à droite comme à gauche, s'en fout !" a-t-elle déclaré.
Elle avoue toutefois être encore en train d'y réfléchir.

mercredi 13 octobre 2010

De Villiers, libre pour un rôle national


Depuis le 30 septembre dernier, le chef de file du MPF a quitté ses fonctions à la tête du conseil général de Vendée, poste qu'il occupait depuis 22 ans.
Si parmi ses ennemis politiques, notamment au Front National, certains annoncent la mort du Mouvement Pour la France; Patrick Louis, le secrétaire général du parti annonce haut et fort qu'il n'en est rien.
Philippe de Villiers lui-même déclare que cette démission va lui permettre d'être totalement disponible pour la politique nationale.
Envisage-t-il une candidature en 2012, ou va-t-il, comme certains le murmurent, rejoindre le prochain gouvernement à l'occasion du remaniement annoncé ?
Cette hypothèse n'est pas impossible, l'ancien secrétaire d'état à la Culture et à la Communication ayant souvent défendu, ces derniers mois, la politique du gouvernement, ainsi que les prises de position du chef de l'Etat, comme lors de son discours de Grenoble.
Cette thèse est également appuyée par un sondage du Figaro paru le 24 septembre, qui annonce que 19% des Français souhaitent son arrivée au gouvernement.

Renaud Camus, candidat de l'In-nocence


Ce sulfureux écrivain, aux thèses très décriées, et à la limite de la mise à l'index, aurait l'intention de se présenter à la présidentielle 2012, au nom de son parti, le Parti de l'In-nocence.
Son programme serait en partie contenu dans son prochain livre, à paraître aux éditions David Reinharc, "L'Abécédaire de l'In-nocence".
Mais pour ceux qui ont eu l'occasion de découvrir les premières pages de l'ouvrage, l'auteur y enfourche à nouveau ses principaux chevaux de bataille, contre les politiques en place, pour la grandeur de la France, et contre le racisme anti-français, qui, selon lui, est le mal du moment.
Reste à savoir, encore une fois, s'il y a une véritable proposition politique derrière cette candidature, ou s'il s'agit d'une campagne de publicité pour écouler l'ouvrage à un plus grand nombre d'exemplaires.

dimanche 10 octobre 2010

DSK : Le silence et les sondages


Il était incontournable de faire un article sur le Président du FMI, aujourdui.
Reconnu par tous les sondages, les experts politiques, et même par un grand nombre de socialistes comme l'homme qui peut faire tomber Sarkozy en 2012, Dominique Strauss-Kahn est une énigme cependant.
Ainsi, alors que tout le monde parle de sa candidature, de ses sondages, et de ses volontés pour la France de demain, l'homme reste dans un silence intelligent et, semble-t-il, de bon augure, au vue des sondages répétitifs qui le donnent grand gagnant devant les autres socialistes dans le cadre de la primaire du parti, mais aussi, loin devant Nicolas Sarkozy, dans le cas où ils s'affronteraient au second tour.
Et pourtant, l'ancien Ministre des Finances n'a jamais parlé d'une candidature en 2012. En tout cas, il n'a jamais affirmé qu'il y pensait, en se rasant où ailleurs.
Alors ? Comment ça marche ?
Nul ne le sait. Toujours est-il que le matraquage systématique dans les médias pour le présenter comme le sauveur de la France semble fonctionner.
Toutefois, il est un point qui pose encore problème à certains. C'est justement sa nomination à la tête de l'organe financier international. Celle-ci, vraisemblablement obtenue grâce à l'entremise du chef de l'Etat, peut peser lourd sur son début de candidature, si DSK se lance dans la bataille de la présidentielle.

jeudi 7 octobre 2010

Un nouveau candidat officiel à la primaire socialiste

Daniel Le Scornet, ancien président des Mutuelles de France, s'est déclaré mardi, rejoignant ainsi Manuel Valls et Christian Pierret dans la course à la primaire socialiste.
Dans une vidéo, parue sur Youtube, il présente son programme axé sur la jeunesse et l'avenir. Mais certains laissent déjà entendre que cette candidature n'est pas sérieuse.
D'ailleurs le débat fait rage, dans les rangs socialistes, sur la qualité des candidats qui peuvent se présenter.
Arnaud Montebourg avait annoncé dans son texte présentant la primaire, et la façon dont elle doit se passer, qu'un léger parrainage serait requis, afin d'éviter des candidatures trop nombreuses ou farfelues.
Or, on commence, depuis déjà plusieurs jours, à voir se dessiner l'idée que se font les socialistes des candidats sérieux (Dominique Strauss-Kahn, et Martine Aubry) et les autres.
Pourtant, Daniel Le Scornet affirme le sérieux de sa démarche, tout en envoyant une pierre dans le jardin des candidats considérés comme sérieux, mais qui ne se sont pas encore officiellement déclarés, les taxant d'hypocrisie : "Tout le monde y pense et personne ne se déclare !"
A vous de vous faire votre idée :

mardi 5 octobre 2010

Erratum au PCD

Le vice-président du Parti Chrétien Démocrate, qui avait annoncé l'autre jour que le parti présenterait une candidate autre que Christine Boutin à l'élection présidentielle a tenu à corriger ses propos, et dire qu'il s'était peut-être avancé en annonçant cela. Dont acte.

lundi 4 octobre 2010

Les choses se précisent au P.S.


Petites phrases, déclarations, intentions, les socialistes ne cessent ces derniers jours d'occuper la scène médiatique, chacun des candidats potentiels cherchant à se faire entendre, et à rappeler sa présence.
Ainsi, Ségolène Royal a déclaré qu'elle attendait le bon moment pour annoncer ou pas sa candidature. Elle a toutefois rappelé qu'elle ne se présenterait qu'après en avoir parlé avec la première secrétaire, et uniquement si un mouvement massif des militants la portait à le faire.
Dans le même temps, Laurent Fabius s'est présenté en "sage" du parti, et précisait que "lui mis à part", il ne voyait que Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn pour porter une campagne suffisamment forte face au candidat de droite.
Cette formule a le mérite de promouvoir son idée de "primaire de confirmation", qui aurait pour but de désigner le candidat socialiste parmi ceux qui ont déjà été choisis parmi tous ("un candidat sérieux" selon ses propres termes), mais aussi, de le placer, le cas échéant, lui aussi, comme un candidat possible pour le PS.

François Fillon ne sera pas candidat en 2012


Le Premier Ministre a annoncé, hier soir, dans une interview accordée à M6 qu'il ne sera pas candidat en 2012, estimant même l'idée d'une candidature de sa part comme "hors sujet".
Il en a profité pour réitérer son soutien au Président de la République, et rappeler qu'il était pour une nouvelle candidature Sarkozy pour 2012.
Rappelant la tâche difficile qui est la sienne aujourd'hui, François Fillon a donc décidé d'éviter l'écueil sur lequel Jacques Chirac, Edouard Balladur ou Lionel Jospin ont butés, eux mêmes premiers ministres, qui s'étaient lancés dans la course à l'Elysée depuis Matignon.
Il n'a toutefois pas dit qu'il ne le serait pas en 2017, élection pour laquelle Jean-François Coppé a montré son intérêt, mais a rappelé que "de l'eau aura coulé sous les ponts" d'ici là, et que la situation politique du pays pourrait être bien différente à ce moment là.

samedi 2 octobre 2010

Boutin et Mélenchon seront-ils candidats ?


Double annonce ce week-end, concernant l'échéance de 2012.
D'un côté, Franck Margain, le vice-président du PCD (Parti Chrétien Démocrate) a affirmé que Christine Boutin ne serait pas la candidate du mouvement pour la prochaine présidentielle. Il n'a pas exclu une candidature d'un représentant du PCD, voir même, plus exactement, d'une représentante, s'il faut en croire le conseiller régional d'Ile de France, mais celle-ci ne sera pas l'ancienne Ministre du Logement.
D'un autre côté, Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu'il se pourrait fort bien qu'il ne soit pas candidat pour le Front de Gauche. L'alliance entre le Parti de Gauche et le PCF cherche actuellement son candidat, mais, malgré les remarques de certains, Jean-Luc Mélenchon ne se considère pas comme "indispensable" dans l'élection. Les deux partis, qui ont présentés déjà un programme commun, devraient trouver prochainement une formule pour désigner leur candidat.

Vos votes : Pas de véritable unanimité !

Vos votes du mois sur le sondage de "blogelection2012" n'ont pas désignés de candidat en particulier.
Certes, le faible nombre de votants (5 seulement ce mois-ci), y est peut-être pour quelque chose.
Ainsi, Eva Joly, Pierre Laurent, Bruno Gollnisch, Nicolas Dupont-Aignan et Arnaud Montebourg recueillent, chacun, 1 voix, et donc 20 % des votes.
On notera toutefois la différence avec le précédent sondage, certains candidats n'ayant pas reçu de voix, cette fois (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen), et d'autres qui n'en avaient pas eu la dernière fois, qui apparaissent (Bruno Gollnisch, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Laurent, et Arnaud Montebourg).
Le nouveau sondage que nous mettons en place aujourd'hui sera peut-être plus déterminant. Vous pouvez votez jusqu'à la fin du mois d'octobre. Alors, à vos souris !

N'oubliez pas, en bas de page, nos deux autres sondages, pour désigner les candidats du PS et de l'UMP.

jeudi 30 septembre 2010

Manuel Valls refuse "l'opposition systématique"


Le député-maire d'Evry a dénoncé dans une tribune à paraître dans le journal "Le Monde", "l'opposition systématique" des députés socialistes aux propositions du gouvernement.
Il prend pour exemple le débat sur le port de la burqa et du niqab, durant lequel les députés de gauche se sont clairement opposés au gouvernement, défendant la liberté et l'intégrité de la femme. Mais ces derniers se sont refusés à participer au vote sur ce sujet.
Pour Manuel Valls, partisan de la loi sur le voile intégral, cette façon de faire ne colle pas avec l'héritage de la gauche française, qui a toujours été à la pointe des combats sociaux et humains.
Il faut savoir prendre ses responsabilités, selon le député socialiste, candidat déclaré aux primaires du PS. C'est ainsi que nous créerons "la confiance", et "serons au rendez-vous de 2012, avec nous-mêmes, nos compatriotes et l'Histoire", argumente-t-il.
Déjà décrié de nombreuses fois par les membres de son parti pour certaines prises de positions proches de celles de l'UMP, il y a fort à parier que ces déclarations le coupe un peu plus des socialistes les plus orthodoxes.

mardi 28 septembre 2010

François Hollande dessine le profil du futur président


Vous pourrez dès mercredi découvrir les idées et les propositions de l'ancien secrétaire du PS sur le site de son association "Répondre à gauche", sur lequel il va diffuser, en 86 pages, ses 20 propositions pour l'avenir de la France, et dans lesquels il donne sa vision de ce que doit être le prochain locataire de l'Elysée.
Selon lui, les français devront se poser trois questions fondamentales concernant celui, ou celle qu'ils nommeront à la tête de l'Etat en 2012.
Tout d'abord, cette personnalité devra être politiquement crédible, puis avoir le courage de redresser la France en adoptant une politique de transparence quant aux efforts nécessaires à cela, et enfin, devra être soutenue par une majorité et l'espoir des français dans leur ensemble.
Si le député de Corrèze se verrait bien dans ce rôle, il se contente pour l'instant de mettre en avant ses priorités pour l'avenir du pays : la jeunesse, la redistribution, la compétitivité, l'écologie et l'Europe.
Reste à savoir si cela va influer sur sa côte de popularité, qui connaît, ces derniers temps, un regain de forme.

http://www.repondreagauche.fr/