Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

jeudi 30 septembre 2010

Manuel Valls refuse "l'opposition systématique"


Le député-maire d'Evry a dénoncé dans une tribune à paraître dans le journal "Le Monde", "l'opposition systématique" des députés socialistes aux propositions du gouvernement.
Il prend pour exemple le débat sur le port de la burqa et du niqab, durant lequel les députés de gauche se sont clairement opposés au gouvernement, défendant la liberté et l'intégrité de la femme. Mais ces derniers se sont refusés à participer au vote sur ce sujet.
Pour Manuel Valls, partisan de la loi sur le voile intégral, cette façon de faire ne colle pas avec l'héritage de la gauche française, qui a toujours été à la pointe des combats sociaux et humains.
Il faut savoir prendre ses responsabilités, selon le député socialiste, candidat déclaré aux primaires du PS. C'est ainsi que nous créerons "la confiance", et "serons au rendez-vous de 2012, avec nous-mêmes, nos compatriotes et l'Histoire", argumente-t-il.
Déjà décrié de nombreuses fois par les membres de son parti pour certaines prises de positions proches de celles de l'UMP, il y a fort à parier que ces déclarations le coupe un peu plus des socialistes les plus orthodoxes.

mardi 28 septembre 2010

François Hollande dessine le profil du futur président


Vous pourrez dès mercredi découvrir les idées et les propositions de l'ancien secrétaire du PS sur le site de son association "Répondre à gauche", sur lequel il va diffuser, en 86 pages, ses 20 propositions pour l'avenir de la France, et dans lesquels il donne sa vision de ce que doit être le prochain locataire de l'Elysée.
Selon lui, les français devront se poser trois questions fondamentales concernant celui, ou celle qu'ils nommeront à la tête de l'Etat en 2012.
Tout d'abord, cette personnalité devra être politiquement crédible, puis avoir le courage de redresser la France en adoptant une politique de transparence quant aux efforts nécessaires à cela, et enfin, devra être soutenue par une majorité et l'espoir des français dans leur ensemble.
Si le député de Corrèze se verrait bien dans ce rôle, il se contente pour l'instant de mettre en avant ses priorités pour l'avenir du pays : la jeunesse, la redistribution, la compétitivité, l'écologie et l'Europe.
Reste à savoir si cela va influer sur sa côte de popularité, qui connaît, ces derniers temps, un regain de forme.

http://www.repondreagauche.fr/

samedi 25 septembre 2010

Vos commentaires : Quel sera le sujet de 2012 ?


Lors des précédentes éditions des présidentielles françaises, à chaque fois depuis 1995, un sujet a retenu plus particulièrement l'intérêt des électeurs, et a été au centre des débats entre les candidats. De la fracture sociale à l'insécurité, en passant par la laïcité, l'environnement ou le chômage, il est évident qu'un thème sera au coeur de cette présidentielle.

Votre opinion nous intéresse.
Quel sujet devrait-être, selon vous, le sujet phare de cette campagne présidentielle ? Lequel vous semble le plus important pour l'avenir de la France ?
Vous pouvez nous laisser vos commentaires jusqu'à la fin du mois d'octobre. Puis, nous vous annoncerons quel sujet a été le plus plébiscité et nous interrogerons les candidats sur ce thème.
Alors, à vos commentaires !

Christian Pierret à la conquête de la primaire du PS



Christian Pierret se lance dans la course à la primaire socialiste. Le maire de Saint-Dié (Vosges) déclare vouloir être un candidat social démocrate modéré. Ministre de l'Industrie du gouvernement Jospin, Christian Pierret espère notamment pouvoir faire entendre sa vision sur l'environnement, l'énergie et sur l'économie.
Cette candidature intervient après le couac dû aux propos de Claude Bartolone sur France Inter. Celui-ci a, en effet, laissé entendre que la primaire socialiste n'aurait d'autre but que de confirmer qui, de Martine Aubry ou de Dominique Strauss-Kahn, représenterait le parti aux présidentielles.
Après les vives réactions d'un grand nombre de leaders socialistes, la première secrétaire a du rappelé que cette primaire serait faite dans les règles de la transparence et de la démocratie.

mercredi 22 septembre 2010

Le centre en question


Alors que François Bayrou annonçait hier la création de son gouvernement de campagne, (le gouvernement de l'ombre, pour reprendre l'expression chère aux anglos-saxons, et qui serait son éventuel gouvernement en cas de victoire en 2012) dans la composition duquel, les analystes politiques ont bien fait remarquer que, en dehors de Marielle de Sarnez, Jean Lassalle et Jean-Luc Bennahmias, il y avait beaucoup d'inconnus pour les électeurs, le doute plane de plus en plus dans les rangs du Nouveau Centre.
En effet, alors que, il y a peu, lors des universités de son parti, Hervé Morin, le Ministre de la Défense, clamait haut et fort qu'il y aurait bien un candidat "Nouveau Centre" en 2012, les évènements des derniers jours laissent entendre que l'assurance de celui qui s'envisageait déjà en candidat centriste aurait fortement été mise à mal.
En effet, on lui a reproché, de manière répétée, dans les derniers jours, que la présence d'un candidat Nouveau Centre en 2012 était une trahison envers l'UMP dont le parti d'Hervé Morin est l'allié depuis sa création.
Le Premier Ministre, François Fillon, a lui aussi mis en garde les représentants du Centre contre une envie de se présenter à l'Elysée qui risque de nuire au centre-droit dans son ensemble.
Certains, dans les rangs du Nouveau Centre ne vont-ils pas jusqu'à remettre en cause la légitimité de la candidature d'Hervé Morin ? En effet, certains verraient bien Jean-Louis Borloo défendre leurs idées lors des prochaines présidentielles.
Cette dernière hypothèse risque fort de n'être, toutefois, qu'un mirage, car le leader des Radicaux a, de nouveau, rappelé sa loyauté au chef de l'Etat, qui pourrait fort bien le nommer prochainement à Matignon.

Des ondes...à la présidentielle


Jacques Perret n'est pas un inconnu pour les auditeurs de Radio Swing, la radio associative de Saint Pantaléon (Saône et Loire) pour la survie de laquelle il s'est beaucoup battu, et sur laquelle il anime une émission diffusant les grands tubes des années 60.
Mais aujourd'hui, il se lance dans une autre dimension, en annonçant son intention d'être candidat lors de la prochaine présidentielle.
Dénonçant l'argent "devenu le nouveau Dieu" de notre société, le cumul des mandats, et le gaspillage des fonds publics, Jacques Perret se présente comme un citoyen comme les autres, qui "s'est levé", pour que les choses changent.
Il espère pouvoir, dans un premier temps, faire connaître ses idées, et sa candidature dans les médias.

mardi 21 septembre 2010

Quand un député socialiste se présente...pour rire

Député des cantons de Saint-Pourçain et Gannat, Jean Mallot a lancé, le 18 juin 2009 sa campagne...de pure dérision.
Pourtant, la candidature de cet élu socialiste n'a pas seulement pour but de faire le buzz sur le net ou de faire sourire ses administrés.
L'homme laisse entendre que celle-ci est aussi un moyen de faire passer un message, notamment au chef de l'Etat.
D'ailleurs, le "candidat" n'hésites pas à tacler Nicolas Sarkozy avec son "slogan de campagne" : Un grand président pour la France !
Son spot de campagne, qui reprend la publicité Nescafé avec George Clooney, a connu un joli succès sur daylimotion.
Reste à voir si sa candidature dépassera le cap de la simple guignolade. Ou pas...

http://jeanmallot.fr/gauche2012/


Jean Mallot - Clip de campagne 1
envoyé par jmallot. - L'info video en direct.

lundi 20 septembre 2010

Un candidat pour représenter les personnes handicapées


Jean-Noël Dupuis a commencé à construire un site internet et à largement diffuser son programme en faveur des personnes handicapées.
Il s'appuie sur la réalité : 15 millions de personnes handicapées en Europe, dont près de 5 millions en France. Un électorat important, à n'en pas douter. Et notamment un électorat qui n'est pas assez reconnu, voir même, trop souvent, oublié.
Si l'on sait peu de choses de ce candidat, on peut retenir son engagement et notamment l'appel lancé aux handicapés de France "Rien ne se fera pour les handicapés sans les handicapés !".
Une candidature à suivre.

Si vous voulez en savoir plus, et attendant la construction du site (dont l'adresse est déjà présente sur le blog), voici sa profession de foi :

http://mesopinions.com/Election-presidentielle-2012-petition-petitions-e0a80007d963d93655042179d37b84e6.html

vendredi 17 septembre 2010

La nièce de Coluche dans l'arène


Une nouvelle semble se confirmer au fil des jours sur la toile, et notamment sur facebook, qui devient véritablement le média de cette présidentielle.
Nathalie Colucci, la nièce de Coluche, préparerait la formation d'un parti colucciste, dont les débuts devraient être sur les ondes de la radio idfm98.
Invitée par un autre candidat déclaré, Alain Mourguy, elle sera également entourée par d'autres candidats à l'élection de 2012, déjà candidats en 2007, mais qui, faute de médiatisation, et des 500 signatures n'avaient pu se présenter : Robert Baud et Marc Jutier.
Nul ne sait encore s'il s'agit d'un véritable engagement, ou seulement d'un effet d'annonce.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur idfm98 le 3 octobre à 23h.

http://idfm98.fr/

mercredi 15 septembre 2010

Nicolas Dupont-Aignan se lance dans la bataille


Le député-maire de Yerres dans l'Essonne a profité ce week-end de l'université de rentrée de son mouvement, "Debout la République !" pour annoncer officiellement sa candidature.
Avec un nouveau look, qui se veut plus ouvert et plus dans l'action, "moins sage" selon ses propres termes (exit donc les lunettes et le costume, laissant place à une chemise blanche ouverte), le créateur de DLR s'est dis prêt à répondre à l'attente des français, lassés de de ce cirque de l'alternance forcée entre UMP et PS.
D'ailleurs, aucune des deux mouvances n'est en mesure, selon lui de résoudre les problèmes actuels.
Dans son projet, Nicolas Dupont-Aignan promet la tenue de référendums sur les sujets importants tels que la sortie de l'euro ou le retour aux frontières nationales.
Ce souverainiste convaincu, qui n'avait pu réunir en 2007 les 500 signatures nécessaires à la participation au premier tour de la présidentielle, espère bien cette fois pouvoir jouer dans la cour des grands et faire entendre sa voix.
Dans le même temps, on apprenait qu'il avait l'intention, à l'instigation de Dominique de Villepin, de former, avec les députés villepinistes et ceux du Modem, un groupe parlementaire, composés de "républicains sociaux", voulant offrir "une alternative à droite", et surtout contrer la politique du chef de l'Etat et du gouvernement, dont "la dérive droitière et sécuritaire", va à l'encontre des souhaits des Français. Ce groupe se composerait aujourd'hui de 13 députés, et deux seulement manqueraient pour qu'il puisse être constitué. Mais surtout, François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan, soumettent leur adhésion à ce groupe au retrait de Dominique de Villepin de l'UMP. Il est inconciliable, pour eux, de lutter contre le gouvernement et d'être membre du parti de la majorité présidentielle.

lundi 13 septembre 2010

Eddie Aït, candidat PRG aux primaires socialistes


On le sait, depuis quelques jours, les rangs du Parti Radical de Gauche sont divisés, sur une éventuelle candidature en 2012 de Bernard Tapie.
En effet, Jean-Michel Baylet, le secrétaire général du mouvement, a réaffirmé qu'au cas où aucun accord pour une participation des radicaux aux primaires socialistes ne serait trouvé, il considérait possible une candidature de l'ancien ministre de la Ville pour représenter le PRG.
Est-ce cette annonce qui a fait bouger le jeune maire de Carrières sous Poissy, Eddie Aït ? Nul ne le sait. Ce qui est certain, c'est que celui-ci a déclaré vouloir représenter les idées radicales et républicaines dans le cadre des primaires socialistes.
Malgré son jeune âge, le président du groupe radical au Conseil Régional d'Ile de France défend clairement ses idées. Il porte, en plus, des espoirs nombreux, étant à la fois l'un des premiers élus à faire son coming-out en politique (reconnaître publiquement son homosexualité), mais aussi l'un des premiers élus d'une commune importante à être issu de l'immigration. C'est donc un nouveau visage politique qu'Eddie Aït compte défendre dans cette campagne.

samedi 11 septembre 2010

PCF : André Chassaigne et Alain Bocquet sur les rangs


Alors que la traditionnelle Fête de l'Huma bat son plein à la Courneuve, sur fonds de lutte contre la réforme des retraites, on commence à y voir plus clair sur les intentions de l'extrême-gauche française.
Le nouveau secrétaire national du Parti, Pierre Laurent, a ainsi affirmé que l'union créée lors des récentes échéances régionales avec le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon serait, sans aucun doute, reconduite, pour la prochaine présidentielle.
Encore faut-il s'entendre sur le candidat qui portera les couleurs de cette union.
Car si pour les militants du Parti de Gauche, il est évident que Mélenchon est l'homme de la situation, au PCF, d'autres voix se font entendre pour affirmer qu'il n'y a qu'un candidat communiste pour conduire le Front de Gauche à la victoire.
Parmi ceux-ci, le député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne. Il vient d'ailleurs de faire publier sa profession de foi "Pour une Terre commune" aux éditions Arcane 17, dans laquelle il défend un communisme écolo-compatible, c'est à dire où l'impact de l'écologie est plus marqué, et montre ainsi sa différence, dans le cortège des autres candidats de gauche.
Candidat également à cette présidentielle pour le Front de Gauche, Alain Bocquet, député du Nord, qui défend une ligne plus orthodoxe, c'est à dire plus proche du communisme historique, à la française.
Débat houleux, peut-être, en perspective, quand le projet de "programme partagé" entre le PCF, le Parti de Gauche, et la Gauche unitaire doit être présenté aujourd'hui.

mardi 7 septembre 2010

Borloo soutient Sarkozy


Lors des ateliers du Parti Radical, qui avaient lieu ce week-end à Lyon, Jean-Louis Borloo s'est dis ravi de voir son mouvement aussi dynamique, mais a tempéré les ambitions de certains de ses adhérents en affirmant qu'il soutenait, dans l'optique de 2012, Nicolas Sarkozy.
Ceux qui le voyaient candidat en seront pour leur désillusion, ou seront rassurés selon le cas, car cette candidature probable semblait déjà inquiéter certains membres de l'UMP, craignant un "21 avril à l'envers", comme Marc-Philippe Daubresse.
Au sein du Parti Radical, certains doivent en revanche avoir des regrets, eux qui souhaitaient un Borloo à l'avant centre.
Reste néanmoins que Jean-Louis Borloo a dis vouloir travailler sur un projet de société, projet qu'il voudra certainement intégré au programme du futur candidat UMP.

Tapie candidat ?


Il faut le croire si on s'en réfère aux allégations du conseiller général du Rhône, Louis Pelaez.
En effet, celui-ci prétend que le président du Parti Radical de Gauche, Jean-Michel Baylet, envisagerais de soutenir la candidature de l'ancien Ministre de la Ville, afin de créer un rapport de force réel avec le PS.
Il est vrai que depuis plusieurs années, le PRG est considéré comme un allié négligeable par les instances socialistes, et que bien souvent, les alliances avec les radicaux ne se font qu'au bénéfice des socialistes.
Toutefois, cette situation risque de créer un schisme au sein de la formation de Jean-Michel Baylet, car de nombreux membres du PRG voient d'un mauvais oeil, une éventuelle candidature du sulfureux homme d'affaires.
Reste à savoir si cette proposition intéresse véritablement Bernard Tapie, même s'il a laissé entendre il y a quelques mois qu'il ne niait pas son envie de refaire de la politique.

mercredi 1 septembre 2010

Alain Mourguy rejoint les idées du groupement No Sarkozy Day


Le candidat de l'Union des Gens exprime clairement son opposition aux décisions récentes et à la politique du chef de l'Etat en faisant arborer à sa page Facebook le ruban violet du groupement "No Sarkozy Day".

Ce mouvement, né l'année dernière sur le modèle du groupement italien "No Berlusconi Day" dont il reprend la couleur, le violet, essaye de combattre la politique et la sur-médiatisation du chef de l'Etat.

Ce groupement annonce d'ailleurs être très largement engagé dans deux manifestations nationales à venir : la première, le 4 septembre, à l'instigation de la Ligue des Droits de l'Homme pour dénoncer la politique inhumaine envers les Roms, et la seconde, le 7 septembre, contre la réforme des retraites, rejoignant ainsi l'intersyndicale.

Si cela vous intéresse, voici l'adresse de leur site internet :
http://no-sarkozy-day.fr/