Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

mardi 30 novembre 2010

Arnaud Gouillon, candidat du Bloc Identitaire


On apprend aujourd'hui que le sulfureux groupe dénommé "Bloc Identitaire", et qui avait fait parlé de lui en organisant, notamment à Paris, des apéros "saucissons-pinards" sur Facebook, a officiellement lancé la candidature d'un des siens, Arnaud Gouillon, jeune ingénieur grenoblois de 25 ans, à la présidentielle 2012.
Connu pour avoir dirigé l'association Solidarité-Kosovo, qui vient en aide aux populations serbes du pays, ce militant, depuis déjà sept ans du mouvement, semble décidé.
Et ses partisans ne le sont pas moins. Concernant les chances de son parti, Fabrice Robert, le président du Bloc Identitaire affirme "“Nous avons estimé nos chances, on n’est pas là pour s’amuser”. Dès lundi, les militants partiront à la conquête des 500 signatures nécessaires pour participer au premier tour.
Ce nouveau candidat, qui frôle avec les idées des partis d'extrême-droite et souverainistes, entend faire entendre son refus de "l'islamisation de la France", et la reconnaissance des identités régionales dans notre pays.

Ségolène Royal ferme la porte à la polémique


Celle-ci s'enflait, de plus en plus, dans les médias, et dans les milieux politiques, concernant le pacte qui existerait entre elle, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, entraînant une mauvaise image des primaires et du Parti Socialiste.
En annonçant officiellement son entrée dans le campagne des primaires socialistes, la Présidente de la Région Poitou-Charentes réussit à mettre fin au concert des rires et des quolibets. Quoi que...? A droite, certains s'empressent de faire des gorges chaudes de ces primaires qui n'en finissent pas de ne pas commencer, avec toujours plus de candidats, preuve selon eux de la désunion du parti de gauche.
Pour certains socialistes, Ségolène Royal a lancé, avec sa candidature, un pavé dans la mare du calendrier pour ces primaires, qui devraient être avancées, afin de pouvoir construire une campagne sérieuse face à l'UMP.
Quant à Cécile Duflot, cet exemple semble l'avoir incité à accélérer la désignation du candidat au sein de sa propre formation.

lundi 29 novembre 2010

Croyance Démocrate prend une autre réalité


Nous vous avions parlé il y a quelques mois de la candidature de Laurent Lenne, ancien candidat de l'émission de TF1, Secret Story.
Il semble que si son mouvement n'a pas encore pris une forme tangible (en tout cas dans l'état de nos connaissances), son message ai touché certaines personnes.
C'est le cas d'un couple du Loiret qui a décidé de monter une association "Croyance Démocrate du Loiret" afin de venir en aide aux autres.
Eux mêmes fragilisés dans la vie par la maladie, et l'absence de diplômes, ils ont voulu venir en aide à ceux qui, comme eux, pouvaient se retrouver en difficulté.
L'association veut apporter aide et conseils à ceux qui pourraient en avoir besoin.
Soutenus par Laurent Lenne, qu'ils ont contactés, l'association répond à un besoin de plus en plus criant de notre société où la misère, l'exclusion et les difficultés peuvent rapidement tomber sur chacun de nous.
Quant à la candidature de Laurent Lenne, nul ne sait encore si elle prendra finalement la forme annoncée, mais ce premier geste est encourageant, quant aux valeurs humaines dont il fait preuve.

dimanche 28 novembre 2010

Primaires au PS : Pacte ou pas pacte


La semaine a été des plus tendues au Parti Socialiste. Petites phrases et mises en avant ont émaillées une semaine durant laquelle Dominique Strauss Kahn n'en finit pas de grimper dans les sondages en vue d'une candidature en 2012.
Mais la question centrale a surtout été celle du "pacte".
Ce terme, déjà évoqué depuis qu'il est question de faire des primaires au sein du PS, désigne l'engagement qu'auraient passés Dominique Strauss Kahn, Martine Aubry, et Ségolène Royal, (voir même Laurent Fabius selon Arnaud Montebourg) dans l'optique de 2012, afin que soit choisis, parmi eux, le candidat socialiste à la prochaine présidentielle.
Si la Première Secrétaire a laissé entendre qu'il y aurait bien eu un accord entre les trois principaux candidats socialistes, la Présidente de la Région Poitou-Charente dément vertement ces propos.
Ce qui est certain, c'est que l'image que donne les socialistes, à l'orée de la campagne ne reflète pas l'unité nécessaire pour l'emporter, et que réclame tant Laurent Fabius.
Plus proche du "concours de beauté", selon la Première Secrétaire d'Europe Ecologie-Les Verts, cette primaire risque fort d'être houleuse, comptant aujourd'hui plusieurs candidats déclarés (Daniel Le Scornet, François Hollande, Arnaud Montebourg, Manuel Valls), et bien d'autres qui peuvent encore entrer en lice (Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Benoît Hamon, Jean-Louis Bianco, Pierre Moscovici, Gérard Collomb, Christian Pierret, Laurent Fabius).
Cette désunion risque fort de nuire au message des socialistes et de leur coûter alors même que tous les sondages les donnent vainqueurs dans le cas d'une confrontation au second tour face au président sortant.
Seul à rester en dehors des troubles, et qui profite de cette bousculade générale aux portes des primaires, le président du FMI réserve encore sa réponse quant à une éventuelle candidature.

mercredi 24 novembre 2010

Un front uni contre l'UMP ?


Alors que l'on parle beaucoup d'une alliance entre les radicaux de Jean-Louis Borloo et les centristes d'Hervé Morin ces derniers jours, il semble que le leader du Nouveau Centre ai l'espoir de former un front élargis pour s'opposer à l'UMP. Même si, il faut être clair, le mot opposition est à utiliser avec des guillemets.
Cette information, relevée par Paris-Match, est dû au fait qu'une rencontre serait prévue entre l'ancien ministre de la Défense, et Christine Boutin, leader du Parti Chrétien Démocrate, dans le but de former une alliance, que d'aucuns jugeront contre nature.
Si cette alliance, possible, est encore à traiter au conditionnel, le retrait de la vice-présidence de l'UMP de Jean-Louis Borloo aujourd'hui, indique clairement que l'ancien ministre de l'Environnement entend prendre du recul, et laisser une certaine indépendance, face à la majorité, aux membres de son groupe.

mardi 23 novembre 2010

Le Parti Anti Sioniste aura aussi son candidat !


Le PAS (Parti Anti Sioniste) a fait savoir aujourd'hui, par le biais d'un communiqué sur son site internet qu'il présenterait un candidat lors de la prochaine présidentielle.
Nul ne sait encore qui devrait représenter le parti, mais il semblerait logique qu'il s'agisse de son président Yahia Gouasmi, ou bien encore de son créateur, l'humoriste Dieudonné M'Bala M'Bala.
Présent lors des dernières élections européennes en 2009 pour l'Ile de France, le parti a réunis 1,3 % des suffrages.
Dénonçant ce qu'ils qualifient comme une prise de pouvoir des Juifs sur notre société, ce mouvement ne se reconnaît pas pour autant comme étant d'extrême droite.
Mais les propos de ses dirigeants et membres étant généralement décriés par la LICRA ou par d'autres associations de luttes contre la haine raciale et l'antisémitisme, il est encore difficile de dire si cette candidature pourra véritablement aller jusqu'au seuil du premier tour.

dimanche 21 novembre 2010

Nicolas Dupont-Aignan : candidat de la souveraineté française


Le leader de Debout la république était en congrès, ce dimanche, à Paris. Il en a profité pour annoncer officiellement son entrée dans la campagne présidentielle.
Profitant des dissensions entre les différents courants de l'UMP, et le recul du MPF de Philippe de Villiers, le député de l'Essonne se pose en alternative à Nicolas Sarkozy, se déclarant également opposé au PS, réunissant les deux partis majoritaires dans le terme d'"UMPS", forgée par le Front National.
Farouchement opposé à la mainmise des institutions européennes sur le fonctionnement de notre pays, le candidat s'est dit favorable à une sortie de la zone euro, et à un retour aux frontières, tant dans le domaine économique, que pour répondre au délicat problème de l'immigration.
Il a aussi déclaré faire de l'emploi sa priorité pour 2012.
Il espère bien entendu pouvoir cette fois réunir les 500 parrainages nécessaires à l'accession au premier tour de la présidentielle. Rappelons qu'en 2007, il ne lui en avait manqué qu'une cinquantaine pour y participer.

vendredi 19 novembre 2010

Quel candidat pour le NPA ?


Le premier congrès du Nouveau Parti Anticapitaliste vient encore d'être reporté, sans doute au mois de janvier 2011. Les dirigeants s'en expliquent en précisant que les militants se sont beaucoup engagés dans le mouvement contre la réforme des retraites, et qu'il valait mieux leur laisser un peu de temps pour se préparer à ce congrès.
Mais la question qui s'impose, même si elle ne sera pas au coeur des discutions de ce congrès, c'est bien entendu le choix d'un candidat à la présidentielle.
Même si Olivier Besancenot a repris, avec la lutte contre la réforme, son rôle de porte-parole dans les médias, il n'envisagerait nullement de se présenter comme candidat en 2012.
De plus, la place croissante prise dans les médias, et aussi dans les sondages, par Jean-Luc Mélenchon ces dernières semaines, semble annihiler quelque peu le discours du NPA dans l'opinion publique.
Toutefois, au sein du mouvement d'extrême-gauche, on ne s'inquiète pas trop non plus. Comme le rappelle Pierre-François Grond l'un des dirigeants du parti "On n'est pas pressé. Ce serait bizarre d'être les premiers à dégainer quand on se dit contre l'électoralisme. Et puis on n'a pas toutes les clés de ce scrutin. Ça ne sera pas la même chose si c'est Aubry ou si c'est Strauss-Kahn."
Mais Alain Krivine, l'ancien leader de la LCR convient avec réalisme "on n'a jamais eu un porte-parole avec autant de présence médiatique et populaire, c'est compliqué..."

mardi 16 novembre 2010

Un gouvernement de campagne ?


Après le remaniement lancé samedi par le Chef de l'Etat, on peut essayer de voir quelles sont les conséquences pour le futur candidat Sarkozy à l'aube de 2012.
S'il a décidé de resserrer, autour de membres de sa famille politique, son gouvernement, il reste toutefois des interrogations à ce sujet.
Ainsi, on l'a vu, le rejet des centristes, radicaux ou nouveaux centres, risque fort d'entraîner la création d'un autre front centriste contre le candidat de l'UMP d'ici à la prochaine présidentielle.
Mais l'arrivée d'anciens barons chiraquiens ou villepinistes n'est pas non plus, semble-t-il, une solution. En durcissant l'aspect du gouvernement, sur un ton néo-libéral, le chef de l'Etat met définitivement fin à "l'ouverture" entamée depuis 2007. Mais ne met pas pour autant à terre ses éventuels contradicteurs dans le débat de la campagne, Dominique de Villepin redoublant, ces derniers jours, de verve contre son ancien ministre de l'Intérieur, et Alain Juppé, bien que nommé Ministre d'Etat de la Défense, ne renonçant pas à l'idée d'une candidature en 2012.
Enfin, pour l'opposition, tant au centre qu'à gauche, et même à l'extrême droite, les remarques ne sont pas assez fortes pour stigmatiser ce remaniement, qu'ils jugent inutile, sans saveur, n'entraînant pas un véritable changement, ne faisant que durcir la politique gouvernementale déjà entreprise, et qui reflète le manque d'engagement de son chef, François Fillon.
Enfin, les observateurs politiques, sans ménagement, annoncent que ce gouvernement n'aura pas les moyens de s'offrir de nouvelles réformes, et qu'il servira juste à expédier les affaires courantes, et à mettre en avant le candidat Sarkozy.
Au vue de tout cela, peut-on vraiment parler d'un gouvernement de campagne ?

Un remaniement contre le centre


Le remaniement ministériel a fait, entre autres, deux victimes. Jean-Louis Borloo et Hervé Morin ont quittés le gouvernement.
Le premier, n'ayant pu obtenir le poste de François Fillon, a refusé toutes les propositions de postes que celui-ci lui a adressé.
Le second, déjà mal vu par l'Elysée depuis le mois d'avril et sa décision de présenter un candidat Nouveau Centre en 2012, a suivis le même chemin.
Aujourd'hui les deux hommes devraient se rencontrer, à l'instigation d'Hervé Morin, afin de discuter sur l'éventualité de former une union centriste, peut-être en commun, en vue de la prochaine présidentielle.
En effet, si leurs espoirs ministériels ont été déçus, ils se sont aussitôt déclarés intéressés pour une candidature pour 2012.
Reste à savoir comment leurs discutions ont évoluées. En effet, l'ancien Ministre de la Défense voudrait créer un mouvement indépendant de l'UMP, quand du côté de Jean-Louis Borloo, le retrait du parti de la majorité ne semble pas aussi évident.
Seule certitude dans l'avenir, François Bayrou, qui est également un élément notable du centre en France a déclaré ne pas vouloir mettre les pieds dans cette union qu'il a qualifiée de véritable "panier de crabes".

dimanche 14 novembre 2010

Remaniement...surprise ?


L'annonce de la démission de François Fillon et de son gouvernement, hier soir, a surpris.
Pas l'évènement par lui-même, dont l'annonce avait été faite, de longue date, par le chef de l'Etat. Mais alors que l'on nous l'annonçait pour lundi, voir mardi, Nicolas Sarkozy a préféré casser son week-end et régler l'affaire avant lundi.
Surprise toutefois, mais qui n'est peut-être que trompeuse, l'annonce de la démission n'a pas été suivie de la traditionnelle formule évoquant le fait que le chef de l'Etat ai demandé à son premier ministre démissionnaire de former le nouveau gouvernement.
Faudrait-il y voir le fait que Fillon serait débarqué par l'hôte de l'Elysée, et que la place serait à prendre ?
Difficile à dire. En tout cas, cela laisse une fenêtre ouverte, notamment pour Jean-Louis Borloo, qui joue les troubles fêtes depuis quelques jours dans ce remaniement.
Si l'on annonce déjà certaines arrivées (Alain Juppé ou Xavier Bertrand) et certains départs (Bernard Kouchner et Hervé Morin), nul ne sait encore la tournure que peut prendre ce remaniement.
C'est aussi, peut-être, l'occasion pour le Président de la République de prendre un virage serré, dans l'optique de sa réélection en 2012.
Mais si François Fillon était réellement débarqué de Matignon, cela ne serait pas forcément un élément positif dans cette optique.
En effet, depuis une semaine, les sondages le crédite de meilleurs résultats que le chef de l'Etat s'il se présentait en 2012 comme candidat de l'UMP. A moins que ce ne soit l'objectif ? Qui sais ?

Europe-Ecologie-Les Verts sur les rails


Le congrès du parti, réunis à Lyon ce week-end, a été vécu comme une fête de l'union par ses adhérents.
Groupés autour d'Eva Joly, probable candidate à la prochaine présidentielle, et de Cécile Duflot, la secrétaire générale des Verts, toutes les principales personnalités du parti étaient présentes, de José Bové à Daniel Cohn-Bendit, en passant par Yves Cochet, outsider dans la désignation du candidat pour 2012, et même des invités venant d'autres mouvements, pour montrer l'unité de l'écologie, dans la création de la nouvelle force, comme Antoine Waechter et Nicolas Hulot. Seuls manquaient à l'appel Corinne Lepage, qui trouve que le mouvement est trop à gauche par rapport à sa vision de l'écologie, et aussi les chefs de file de Génération Ecologie en rupture avec l'A.E.I.
Les votes des militants, ainsi que d'autres personnes, le vote étant ouvert à tous, a permis de donner un nom à cette alternative politique entre l'UMP et le PS, déjà très présente lors des dernières échéances électorales. Le parti s'appellera désormais Europe Ecologie - Les Verts. Si le nom n'apporte pas un véritable changement (on sait trop bien que lorsque l'oeil du consommateur s'est habitué, il est dur de changer de marque !) le fonds, lui, est différent, à en croire les dirigeants du mouvement, car l'unité, qui a été depuis de nombreuses années le point faible des Verts, est faite. Les clivages et les gué-guerres seraient donc à ranger au grenier aux souvenirs.
Et quant à l'enfant terrible, Dany le Rouge, dont certains appréhendaient la prise de parole à la tribune, il s'est montré heureux de cette réunion, même s'il a regretté que cela n'aille pas plus loin, comme dans d'autres pays. Il s'est surtout montré clair sur le fait que le mouvement devait cherché à gagner de nouveaux électeurs, tant au centre qu'à droite ou à l'extrême-gauche, et ne pas se contenter de vivre sur l'aquis.

Nicolas Hulot n'exclut rien


Le défenseur du Pacte Ecologique lors de la dernière présidentielle était hier à Lyon, au congrès qui devait décider de la création du nouveau mouvement écologique.
S'il n'est venu qu'en ami, comme il l'a lui-même dit à la tribune, son nom est de plus en plus cité dans les milieux écologistes.
Déjà réclamé pour candidat potentiel par l'A.E.I., Nicolas Hulot est aussi plébiscité par certains membres d'Europe Ecologie.
S'il ne s'est pas encore clairement exprimé sur ce sujet (sans doute sa dernière expérience, avec un retrait tardif, en 2007, lui a-t-elle laissé de mauvais souvenirs), il est donc clairement courtisé pour défendre les idées écologistes dans la campagne de 2012.
Mais que recherchent vraiment ceux qui l'appellent de leurs voix ? Espèrent-ils qu'il sera un combattant charismatique de la cause, ou simplement que sa popularité serve leur parti ?
En tout cas, l'intéressé a déclaré hier qu'il n'excluait pas d'être candidat en 2012, même si pour Europe-Ecologie-Les Verts, la candidate (Eva Joly) se légitimait chaque jour un peu plus dans ce rôle, et que le parti ne semblait pas avoir besoin de lui.

samedi 13 novembre 2010

Jacques Perret bien lancé !


Le candidat originaire de Saône et Loire semble très confiant. Il se voit déjà qualifié pour le premier tour, prétendant même déjà avoir recueillis des promesses de la part d'élus de son département. Cet ancien membre du Parti Radical voudrait même créer, dans la logique de sa candidature, un nouveau parti politique : le Centre Républicain Indépendant, pour lequel il espère 20 000 adhérents.
Se définissant comme étant d'"extrême-centre", l'animateur de Radio Swing, la radio associative qu'il a crée près d'Autun, se déclare pro-européen, et veut lutter contre, ce qu'il appelle "l'administriationnite" dont souffre notre pays.
Il dénonce aussi le manque de responsabilité des hommes politiques actuels, et cela depuis 1944. De ce fait "ce sont les technocrates qui dirigent par défaut" assène-t-il.

vendredi 12 novembre 2010

Montebourg candidat à "ses" primaires


Le député de Saône et Loire qui a été à la base du projet de primaires au P.S. devrait annoncer sa candidature le week-end prochain.
Cette annonce devrait coïncider plus ou moins avec la sortie de son dernier livre "Tout est à recommencer", qui ressemble beaucoup à un avant programme pour les présidentielles.
Cette annonce risque de ne pas clarifier les choses chez les socialistes, le nombre de candidats étant de plus en plus important. Les militants auront le choix.
Rappelons dans le même temps qu'Anne Sainclair, l'épouse de Dominique Strauss-Kahn a déclaré que son mari attendrait sans doute le dernier moment pour annoncer sa candidature.

lundi 8 novembre 2010

Divorce prévisible entre l'AEI et Génération Ecologie


On le sentait depuis quelques temps. La séparation est effective depuis ce week-end.
Génération Ecologie a décidé de quitter le sein de l'Alliance Ecologiste Indépendante, qu'elle avait rejoint en 2009 lors des régionales.
Les liens se sont tendus depuis l'été entre les membres du mouvement fondé par Brice Lalonde, et les dirigeants du rassemblement, notamment Jean-Marc Governatori.
C'est notamment sur le sujet de la nomination d'un candidat pour 2012 que les membres de G.E. se sont montrés déçus, la tête de l'Alliance ayant par deux fois annoncé des choix de candidats (d'abord Nicolas Hulot, puis Brigitte Bardot) sans en référer, semble-t-il, auprès des différentes composantes du mouvement.
Lassés de devoir subir, sans être entendus, les décisions de la tête du parti, les militants ont décidés de reprendre leur indépendance.
Nul ne sait encore si Génération Ecologie présentera son propre candidat, ou soutiendra le candidat d'un autre parti pour 2012, par exemple François Bayrou, Génération Ecologie s'étant montré assez proche du Modem lors des récentes élections.
L'A.E.I. s'est bornée , depuis la déclaration de B.B. a réaffirmé qu'elle ne choisira officiellement son ou sa candidate qu'au début de l'année 2011, et qu'elle envisageait, pour l'instant quatre personnalités, de notoriété nationale, dont Brigitte Bardot.

jeudi 4 novembre 2010

Benoît Hamon pourrait être candidat


Le porte-parole du PS a laissé entendre que si les travaux entrepris pour reconstruire la gauche et son parti, et lui redonner une place logique dans l'échiquier politique français, se voyaient anéantis par des calculs politiques, dans le seul but de gagner l'élection, il prendrait ses responsabilités.
Il faut comprendre que Benoît Hamon, qui milite pour un programme véritablement social, admette mal certains propos entendus ces derniers jours au sein du PS, que ce soit chez Manuel Valls, ou les partisans de Dominique Strauss-Khan. Rare à ne pas accepter la réforme des retraites, et à continuer à la remettre en cause dans l'optique de 2012, il s'oppose à un certain nombre de ses proches, qui considère qu'il faut jouer la carte du sociaux-libéralisme afin de s'ouvrir à un plus large électorat en 2012.
"Je ne supporte pas ce raisonnement d'une stupidité politique et électorale selon lequel il faut avoir un programme centriste parce que c'est l'électorat qui fait les majorités au second tour" a-t-il précisé.
"Croire que les centristes et que les déçus du sarkozysme voteront pour nous parce que DSK n'est pas "trop à gauche", c'est une absurdité" ajoute un de ses soutiens.
En ce sens, il s'oppose clairement à Manuel Valls, décrié pour ses positions jugées "trop à droite", mais aussi à Dominique Strauss-Kahn, "trop libéral" et que les sondages ne cessent de présenter en grand vainqueur.
Hamon présente donc un autre courant du PS, "trop à gauche", pour certains, qui lui reprochent de se "mélenchoniser".

mercredi 3 novembre 2010

Sarkozy lâché par les catholiques ?


On peut en effet se poser la question. Malgré sa récente visite au pape, des signes de plus en plus nets montrent que l'électorat classique des candidats de la droite française se cherche un nouveau tête de liste en vue de 2012.
Si Christine Boutin laisse entendre de plus en plus précisément qu'elle sera bien la candidate de son mouvement, le Parti Chrétien Démocrate, l'appel lancé par un collectif, intitulé "Audace 2012", souhaitant fédérer les associations chrétiennes pour peser sur les candidats à la présidentielle, et faire passer leurs idées, montre clairement que la droite catholique et conservatrice ne voit plus dans le chef de l'Etat son favori pour l'élection.
Parmi les membres de ce comité on retrouve pourtant des députés UMP, ainsi que le primat des Gaules, monseigneur Barbarin.
Arriveront-ils cependant à fonder un véritable groupe de pression politique, sur le modèle des lobbys américains ?

Le programme économique d'Eva Joly


La probable candidate du mouvement écologiste a présenté cette semaine les principales orientations du programme économique, qu'elle devrait défendre en 2012, même si elle n'est pas la seule candidate pour représenter le mouvement aux présidentielles, Yves Cochet, député européen, ayant également fait acte de candidature.
Ce projet prévoit de nombreux changements, et notamment sur les axes forts de la politique économique du gouvernement.
Ainsi, le bouclier fiscal et la baisse de la TVA dans la restauration seraient liquidés, ainsi que certaines niches fiscales, considérées comme "socialement inefficaces" par l'ancienne magistrate. Cela devrait permettre de dégager près de 28 milliards d'euros qui seront utilisés pour réduire la dette du pays.
De plus, les plus haut revenus risquent de se voir lourdement taxés.
"Les riches ne payent en moyenne que 20% d'impôts sur le revenu, un des plus bas niveaux d'Europe" a-t-elle précisé.
Enfin son budget aura pour vocation de favoriser le développement durable, dans les domaines de l'énergie (aide à la conversion des industries aux énergies renouvelables, aides aux économies d'énergie, etc...) et des transports (taxation des véhicules polluants, amélioration des transports publics non polluants, etc...).
Un programme très ambitieux, mais très pensé, où la réforme des retraites a aussi sa place. Sans en dire davantage, Eva Joly assure qu'elle sera certainement "l'un des grands sujets de 2012".

lundi 1 novembre 2010

Vos votes : Jean-Noël Dupuis plébiscité


Le candidat du Mouvement des Personnes Handicapées a reçu pas loin de 78 % de vos suffrages lors de notre sondage mensuel (soit 47 voix sur son seul nom !).
Les autres candidats arrivent loin derrière. On notera les 5 % de Marine Le Pen (3 voix), puis les 3 % réalisés par Jacques Cheminade, Eva Joly et André Chassaigne (2 voix chacun), et enfin les 1 % (1 voix) récoltés par les candidats suivants (Philippe de Villiers, Christine Boutin, Nicolas Sarkozy ou Nathalie Arthaud).
Devant ces résultats nous avons contactés Jean-Noël Dupuis afin d'en savoir un peu plus sur lui.
Simple salarié, victime d'un accident du travail, Jean-Noël Dupuis a décidé de défendre les personnes handicapées, comme lui, afin qu'elles soient davantage reconnues dans notre société.
Son engagement politique n'est pas nouveau, car il a déjà été candidat à deux reprises aux élections cantonales à Tergnier dans l'Aisne. Lors de sa dernière candidature, il avait réunis (sur une liste Front National) pas moins de 9,3 % des voix.
Il déclare soutenir aujourd'hui pleinement le gouvernement, et l'UMP, notamment sur le dossier de la réforme des retraites.
Clairement ancré à droite, son combat, comme il le dit lui-même "demande beaucoup d'énergie, et cette énergie je veux la partager avec toutes ces personnes qui sont handicapées ou non handicapées."
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lire son programme sur son site internet, présent sur ce site.

Merci donc pour cette participation très active ce mois-ci sur notre blog. Nous relançons donc le sondage pour un nouveau mois. Rappelons bien que vous ne pouvez voter qu'une seule fois par mois.

En ce qui concerne les sondages de bas de page, sur les candidats de l'UMP et du PS, nous avons décidés de vous laisser jusqu'en mars 2012 pour vous décider et voter. Alors à vos souris !