Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

lundi 31 janvier 2011

Le mariage homosexuel : qu'en pensez-vous ?


Après la décision du Conseil Constitutionnel d'entériner la forme actuelle de la loi sur le mariage, refusant de ce fait à un couple de lesbiennes reimoises de se marier, on imagine fort bien ce débat, qui avait déjà, pendant un temps, occupé la campagne 2007, reparaître dans celle de 2012.
Déjà les différents candidats se sont largement exprimés ces derniers jours sur leur vision sur ce sujet.
Rappelons que dans ce domaine, il y a eu un précédent à la mairie de Bègles (alors sous l'administration du député vert Noël Mamère) en 2004, et que le mariage avait été cassé, pour la même raison.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Laissez vos commentaires sur ce sujet. A vos claviers !

dimanche 30 janvier 2011

L'unité se morcèle au sujet de la présidentielle chez EELV


La candidature probable de Nicolas Hulot continue de semer le trouble au sein de la nouvelle formation écologiste.
Celui-ci, qui n'annoncera sa décision qu'en mars-avril, selon ses propres déclarations, fait peser de terribles doutes sur le parti écologiste. S'il n'y a plus à douter de la volonté d'Eva Joly d'être candidate jusqu'au bout, la place de Nicolas Hulot au sein des primaires décidées aujourd'hui par le parlement du parti, est encore trouble.
Il faut dire que l'ancien animateur de TF1 a échaudé les militants en annonçant sa candidature en 2007, puis en la retirant peu avant l'échéance, décrédibilisant ainsi, selon certains, le message qu'il avait voulu placer au centre de la campagne avec son "Pacte Ecologique".
Il n'en demeure pas moins que pour la prochaine présidentielle, il semble que l'échec de 2007 ai laissé des traces chez Nicolas Hulot, et puisse justifier son engagement personnel dans la campagne.
En ce qui concerne les primaires (qui auront lieu à la fin juin), elles devraient donc voir s'opposer l'ancienne juge d'instruction, et Nicolas Hulot, s'il décide de se présenter, car le député vert Yves Cochet a déjà annoncé sa décision de se retirer en sa faveur si celui-ci prend part aux primaires.
Mais dans les rangs du parti, certains s'inquiètent déjà. Entre une Eva Joly qui peine à exister dans les sondages actuels, et un populaire Nicolas Hulot qui ne sera peut-être pas candidat, le risque est grand pour Europe Ecologie-Les Verts de faire une campagne désastreuse.
Aussi, Daniel Cohn-Bendit, qui est de ceux-là, n'hésites pas à avancer l'idée d'un retrait du candidat (ou de la candidate) écologiste, au cas où Marine Le Pen représenterait un réel danger au premier tour, pour éviter un nouveau "21 avril".
Où est donc la belle unité que souhaitaient afficher les dirigeants du parti lors du congrès fondateur ? Elle a fait long feu, et semble bien polluée.

vendredi 28 janvier 2011

Une "confédération" contre Marine Le Pen


L'élection à la tête du FN de la fille de son fondateur semble ne pas avoir plus à certains représentants de l'extrême-droite française, la plupart étant d'ailleurs d'anciens membres ayant rompus avec le parti de Jean-Marie Le Pen.
C'est le cas de Carl Lang, leader du Parti de la France, qui a annoncé vouloir engager dans la présidentielle de 2012, mais également, dans les élections législatives qui suivront, les membres d'une confédération d'extrême droite qu'il appelle de ses voeux. Avec le soutien de la NDP (Nouvelle Droite Populaire), et du MNR, il espère pouvoir faire entendre les vrais idées de la droite nationale, dont Marine Le Pen s'est écartée, selon lui.
Déjà formée lors des régionales en Lorraine et Franche-Comté, cette confédération des partis d'extrême-droite compte sur le ralliement de Jacques Bompard, maire d'Orange. Ce dernier réfléchirait encore sur la nécessité de cette alliance.

jeudi 27 janvier 2011

B.B. ne sera pas candidate finalement


La muse de la Nouvelle Vague a finalement décidé de ne pas se présenter.
Contactée par l'A.E.I., la star de 76 ans avait annoncé il y a quelques mois vouloir étudier cette proposition, ayant été déçue par les propositions non tenues du Chef de l'Etat concernant la respect de la cause animale, notamment l'abattage des animaux destinés à la boucherie halal.
Cette offre avait d'ailleurs créer de gros soucis au mouvement écologiste indépendant, qui s'est depuis désintégré, après l'erreur commise par Jean-Marc Governatori, leader de la France en Action, qui avait signé la proposition au nom de ses deux autres colistiers, Antoine Waechter, et Jean-Noël Debroise.
Finalement, c'est lui-même qui, dans un communiqué, a annoncé aujourd'hui le refus de la comédienne.

mercredi 26 janvier 2011

Arnaud Gouillon à la rencontre des électeurs


Le candidat du Bloc Identitaire a commencé il y a quelques semaines un tour de France pour aller à la rencontre des électeurs, mais aussi des élus, afin de commencer à réunir ses parrainages pour la présidentielle de 2012.
De passage à Dijon, hier, il en a profité pour présenter lors d'une conférence de presse, les principales aspirations de son mouvement.
"Notre première volonté est de préserver et promouvoir les identités locales, régionales, nationales et européennes" a-t-il annoncé. Et ce combat serait rendu de plus en plus difficile selon lui par la mondialisation et l'imposition de modèles venus de l'étranger.
Rapidement, le jeune candidat est revenu sur l'un des points fort de sa campagne : la montée de l'islamisation dans notre pays, reprochant aux musulmans de France d'imposer leurs règles à la majorité des Français.
En revanche, en matière d'économie, il souhaite recentrer l'économie au niveau local, en favorisant les producteurs locaux.
Il souhaite enfin mettre en place un système de votation, plus démocratique selon lui, que le système en place actuellement à l'Assemblée Nationale, car il permettra aux citoyens d'agir dans les prises de décisions importante de notre pays.
Le candidat a aussi tenu à bien expliquer que le Bloc Identitaire n'était pas un parti d'extrême droite.
"Si l'on parle d'économie, nous sommes de gauche; si le sujet de la discussion est l'identité, nous nous situons plutôt à droite... Au final, je ne me retrouve dans aucune appellation" a-t-il conclue.

lundi 24 janvier 2011

Nicolas Sarkozy ne sera pas candidat...sur Facebook


Hier soir, avant 21h, la page Facebook du chef de l'Etat annonce une nouvelle incroyable.
“Chers compatriotes, compte tenu des circonstances exceptionnelles que connaît notre pays, j’ai décidé en mon âme et conscience de ne pas me représenter à l’issue de mon premier mandat en 2012.”
Cette annonce n'aura pas le temps de faire l'effet d'une bombe. Quelques minutes plus tard, une quinzaine environ, le service spécial de l'Elysée rétablit la vérité, en publiant, à nouveau, la page initiale, présentant les voeux du chef de l'Etat.
Explication : Un plaisantin aurait réussit à pirater la page du Président de la République, sur le célèbre site social. Seulement lue par 123 internautes, l'information n'a pas eu le temps de gagner les salles de rédaction et de faire la une des journaux.
Le principal intéressé reconnaîtra peu après sur sa page que le système n'est pas infaillible, et qu'il ne souscrit pas aux conclusions du messages qu'avait publié le pirate.
Attention toutefois ! Si Dominique Strauss-Kahn publiait sur sa page Twitter qu'il avait décidé d'être candidat aux primaires socialistes, ce ne serait pas forcément l'oeuvre d'un hacker.

Dieudonné continue de ne plus nous faire rire


L'humoriste s'est invité vendredi à la remise du "prix de la liberté d'expression", et en a profité pour annoncer son engagement pour...la chèvre "Biquette".
Boutade, peut-être, mais celui-ci a continué en affirmant que présenter une chèvre était la seule possibilité que lui laissait "la mafia" au pouvoir en France, pour participer à la vie politique de notre pays.
Engagé jusque là aux côtés du Parti Anti Sioniste, il a annoncé qu'il préparait la candidature de Biquette, avec l'aide de son nouveau parti, le "Mouvement vers Rien".

La réponse de Lutte Ouvrière : "Il faut mettre un coup d'arrêt à cette situation."

HANDICAPES DEUX FOIS : PAR LA VIE ET LA DÉGRADATION DES CONDITIONS SOCIALES

Au cours des deux dernières années de crise économique, la situation des travailleurs s’est brutalement dégradée. Trois millions de femmes et d’hommes, plus de 10 % de la population active, se retrouvent sans travail et sans salaire, deux fois plus en réalité, car les statistiques officielles ne comptabilisent pas les précaires et ceux qui n’ont qu’un emploi momentané.

C’est dans ce contexte qu’il faut évoquer la situation de ceux qui souffrent d’un handicap. Ils sont 12 millions à souffrir d’un handicap plus ou moins lourd, dont une bonne partie vit dans un milieu social défavorisé, subissant de fait une double peine, physique et sociale.

Car le handicap coûte cher : plus la famille a de ressources, plus le dépistage est précoce et les remèdes apportés efficaces. Les ouvriers sont deux fois et demie plus souvent hébergés dans des institutions (six fois plus pour leurs enfants) que les cadres supérieurs, les familles ouvrières n'ayant ni la place ni surtout les moyens d'employer une aide à plein temps. Quant aux équipements, pourtant indispensables pour rendre la vie moins contraignante, ils ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Aménager son logement ou son véhicule en fonction de son handicap coûte cher, les aides sont insuffisantes. Ainsi, moins d'un dixième des personnes utilisant un fauteuil roulant en possèdent-elles un électrique.

Au lieu d’accroître les aides qui permettraient d’aider ceux qui souffrent d’un handicap, l’État diminue de plus en plus les fonds publics et en particulier ceux consacrés à la santé. Il a mis des centaines de milliards à la disposition des financiers responsables de la débâcle économique et maintenant il récupère cet argent sur tout ce qui est utile à la majorité de la population. La population handicapée en subit directement les conséquences.

Des ressources scandaleuses, 1,3 million de handicapés « vivent », si on peut dire, avec le minimum invalidité ou une allocation adulte handicapé (AAH). 800 000 touchent cette AAH qui se monte à 711.95 euros par mois depuis le 1er janvier 2011, alors que le seuil de pauvreté était de 791 euros en 2008 (dernière année connue) ! Et les handicapés doivent payer les franchises médicales et font les frais de la hausse brutale du coût de la vie.

Les bénéficiaires de l’AAH bénéficiaient, jusqu’en 2000, de l'AMG (Aide Médicale Gratuite). Elle a été supprimée et remplacée par la CMU (Couverture Maladie Universelle), mais le plafond de ressources donnant droit à la CMU (634,25 euros en 2010) a été fixé délibérément en dessous du montant de l’AAH !

Depuis le 1er janvier 2009, des familles ont découvert que les frais de transport des personnes handicapées dont elles avaient la charge, entre leur domicile et leur centre de soins, ne leur étaient plus remboursés que très partiellement. Auparavant, ce coût des transports était pris en charge à 100 % par l'assurance-maladie, sur simple avis médical. Ces remboursements sont désormais intégrés dans la prestation de compensation du handicap (PCH) qui les plafonne à 200 euros par mois. Selon le président de l'Association des paralysés de France, cette somme est consommée en seulement cinq jours pour des enfants habitant à 30 kilomètres de leur école.

Quant aux 900 000 handicapés capables de travailler, leur situation est tout aussi difficile. Même d'après Sarkozy, près d'un sur cinq est au chômage (17 %), soit le double de la moyenne nationale officielle. Les chiffres vont jusqu’à 26 % selon les sources. Le taux des chômeurs de longue durée, qui était de 33 % pour l’ensemble des chômeurs fin 2009, grimpait à 50 % pour les handicapés !

Il existe bien depuis 1987 une loi censée contraindre les patrons d'entreprises de plus de 20 salariés à embaucher au moins 6 % de travailleurs handicapés. Mais cette loi est peu respectée et les patrons préfèrent encore verser une contribution prévue par la loi, pour se substituer à ces embauches, plutôt que d’accueillir des travailleurs pour lesquels il faut aménager des bureaux, des postes de travail ou encore des moyens d'accès dans l'entreprise.

Sarkozy propose d'augmenter les pénalités prévues, mais il se garde bien de donner l'exemple en embauchant dans les services de l'État, alors que la proportion de handicapés n'y est que de 3,1 %.

Désengagement financier de l’État : il s'est peu à peu désengagé du financement de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), au nom de la décentralisation, et sa participation est passée de 43 % en 2002 à 28,5 % en 2010. Ce sont les départements qui ont dû prendre la relève sans obtenir la compensation financière équivalente.

Les Maisons du handicap (MDPH) ont été créées en janvier 2006 par le gouvernement. Quatre ans après leur création, ce sont les directeurs des MDPH qui ont tiré le signal d’alarme. L’État leur devait des dizaines de millions d’euros à raison de plus d’un million par maison départementale.

La FAGERH (Fédération des Associations Gestionnaires et des Etablissements de Réadaptation pour Handicapés) dénonce des coupes sans précédent et a protesté fin 2010 contre les mesures financières décidées par le gouvernement : 60 millions seront ponctionnés sur les caisses de l’AGEFIPH (Association pour la Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle) en 2011 et 2012 et 123 millions sur la formation professionnelle.

La scolarisation des enfants handicapés mise à mal : la loi de 2005 faisait obligation aux écoles d'inscrire les enfants handicapés. Si leur nombre a augmenté, 13 000 d’entre eux n’ont toujours pas trouvé de solution et de nombreux enfants n’ont que quelques heures de cours par semaine. En effet, faute de moyens de transport, de bâtiments accessibles ou d'auxiliaires de vie scolaire (AVS) assez nombreux, ils ne peuvent pas être accueillis.

L’UNAPEI (association de parents) dénonce les restrictions budgétaires, les emplois précaires, les suppressions de postes et réclame la création de 15 000 places en Établissements et services adaptés.

Ce n’est pas l’orientation que prend le gouvernement : à la veille de la rentrée scolaire 2009, 30 000 salariés de l’Éducation Nationale en contrat précaire ont été mis dehors.

A compter de 2011, le gouvernement ne financera plus que 390 000 contrats aidés - 340 000 dans le secteur associatif et public et 50 000 dans le secteur privé - contre 520 000 auparavant. En 2012, il n'y en aura plus que 270 000 dans le public et, en 2013, 200 000 seulement. Une partie d’entre eux remplissaient un rôle très important dans l’aide aux élèves handicapés.

Ce tableau rapide de la situation des personnes handicapées dans le pays est loin d’être complet mais il révèle tous les reculs accumulés.

Il faut mettre un coup d’arrêt à cette situation. La première des exigences de la part du gouvernement serait de faire droit aux revendications de toutes les associations représentant les handicapés, qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes. Elles sont nombreuses et publiques.

Mais le sort des handicapés ne peut être dissocié du sort général de la population dont ils font partie.

Les attaques menées depuis des années par le patronat et les gouvernants à son service portent sur tous les aspects de la vie sociale, car il s’agit pour eux de dégager le maximum d’argent pour multiplier les cadeaux à la grande bourgeoisie et lui permettre de maintenir ses profits malgré la crise.

Les catégories les plus fragiles de la population, dont les handicapés font partie, sont touchées en premier lieu, mais leur avenir est directement lié aux capacités de toute la population laborieuse à inverser le cours des choses.

En se mobilisant massivement, celle-ci peut imposer le contrôle sur la vie économique, les finances, les répartitions budgétaires, les banques et leurs bénéfices.

C’est la seule façon de contraindre les gouvernements d’aujourd’hui et demain à donner un coup d’arrêt aux régressions sociales dont les handicapés sont doublement victimes.

Pour le secrétariat de Lutte Ouvrière

Martine ANSELME

dimanche 23 janvier 2011

La peur de l'Islam : un argument de campagne ?


Depuis plusieurs semaines, et plus encore depuis la réflexion de Marine Le Pen sur les prières en pleine rue, semble monter dans notre pays un sujet, qui devient omniprésent dans le débat politique en vue de 2012 : la peur de l'Islam, et partant de là, celle de l'immigration.
Mais, au sein de la population de notre pays, cette peur, ou pour être plus nuancé, cette crainte, est-elle réelle ? Et surtout, est-elle justifiée ?
Bien sûr à l'heure où des ressortissants français sont enlevés dans différents pays, au nom d'Al-Qaïda, et exécutés, la peur d'une forme radicale d'un islamisme combattant peut se comprendre, même si, rappelons le, ces évènements ont toujours eu lieu en dehors de notre territoire.
Il faut voir aussi, qu'à l'heure où des chrétiens sont menacés, ou massacrés un peu partout (chrétiens d'Irak ou du Nigéria, coptes d'Egypte) au nom de l'Islam, tous les enfants de Mahomet deviennent de plus en plus des suspects aux yeux de certains.
Mais les vrais musulmans de France, eux, ne se reconnaissent pas dans ces actions. Ils dénoncent même clairement cette vision de l'Islam, et n'hésitent pas à manifester leur refus de la radicalisation du mouvement islamiste terroriste (souvenons nous de la manifestation de soutien aux coptes d'Egypte devant Notre-Dame, le 7 janvier dernier, et la récente pétition signée par Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris).
Alors, pourquoi ce sujet occupe-t-il une telle place dans les débats politiques ?
André Gérin, l'un des candidats communistes au Front de Gauche, et qui a milité pour l'interdiction de la burqua en France, n'annonce-t-il pas qu'il souhaite faire une place importante dans son programme de campagne, à un rapprochement vers les Musulmans de France, pour faire taire les oppositions et rancoeurs qui pourraient exister entre les communautés musulmanes et chrétiennes, afin de restaurer l'unité du pays autour du drapeau tricolore ?
Mais la montée des idées d'extrême-droite, symbolisée par la percée incroyable de Marine Le Pen ces dernières semaines dans les sondages, ne reflète-t-elle pas un certain malaise parmi nos concitoyens vis à vis de nos frères et soeurs musulmans ?
Alors qu'en pensez-vous ? Exprimez-vous sur ce sujet, en laissant vos commentaires, et nous les publierons. Alors à vos souris !

vendredi 21 janvier 2011

Maxime Gremetz annonce sa candidature et réclame des primaires


Journée riche en évènements pour les membres du Front de Gauche.
Après l'annonce de Jean-Luc Mélenchon, sur l'antenne de BFM TV, de sa candidature au sein du Front de Gauche, ce matin, c'est au tour du député, apparenté aux communistes, de la Somme, Maxime Gremetz, d'annoncer la sienne.
Connu pour ses "coups de gueule", et ses avis tranchés, Maxime Gremetz a aussitôt annoncé qu'il désirait des primaires au sein du Front de Gauche, afin de désigner de manière démocratique, le candidat de la gauche radicale, respectant ainsi les statuts du PCF.
Il en a aussi profité pour tirer à boulets rouges sur son principal rival, le leader du Parti de Gauche, qu'il accuse d'avoir "léché les pompes de Lionel Jospin" à une époque "pour avoir un petit secrétariat d'état", et d'avoir voulu mettre à bas le Parti Communiste.
La campagne interne promet d'être vive entre les deux hommes aux phrases sans phare.

jeudi 20 janvier 2011

La réponse de Nicolas Dupont-Aignan

J’ai bien reçu votre courriel du 3 janvier, par lequel vous m’interrogez à propos de la prise en compte du handicap dans le programme du parti que je préside, Debout la République.

Ayant toujours eu à cœur, en qualité de Député, comme de Maire, de promouvoir toute mesure d’intégration des handicapés dans la vie civile ordinaire, je serai particulièrement attentif à ce domaine dans la préparation de mon programme pour 2012.

C’est dans cette même éthique que je mettrai l’accent sur les actions à développer en direction de toutes les personnes vulnérables, qu’il s’agisse des handicapés, des personnes âgées ou déficientes.

Je ne manquerai pas de vous communiquer, le moment venu, nos propositions.

NICOLAS DUPONT-AIGNAN

Nous publierons bien entendu les propositions de Monsieur Dupont-Aignan dès que nous les recevrons.

dimanche 16 janvier 2011

De Villepin vs Sarkozy : le match !


Le fondateur de République Solidaire devrait prochainement rencontrer le Chef de l'Etat à l'Elysée, celui-ci ayant, dans l'optique du prochain G20, entamer une consultation des anciens présidents et premiers ministres de notre pays.
Cette rencontre, dont la date n'est pas encore prévue, devrait toutefois avoir lieu dans les semaines qui viennent.
Les deux hommes, qui ne se sont pas vus depuis deux ans, risquent forcément de se rencontrer dans un climat tendu, l'ancien Premier Ministre ayant largement attaqué son rival ces dernières semaines dans la presse.
Pourtant, il ne s'agit selon lui que de discuter des affaires de la France, et des enjeux mondiaux.
Il ne devrait pas être question de l'affaire Clearstream, ni de la probable candidature de Dominique de Villepin à la prochaine présidentielle. Et quand bien même, cela viendrait dans la conversation, celui-ci se déclare inflexible.
"On peut parler sur le fond, mais je resterai insensible à toute espèce de danse du ventre. Je ne suis pas négociable. Je ne suis pas quelqu’un qu’on achète" a-t-il assuré.
Toutefois, il ne veut plus se poser en simple contradicteur au Président en place. Il souhaite proposer un projet puissant et audacieux aux Français, qui se démarque des propositions que prépareraient l'UMP et le PS dans l'optique de 2012.
Dans cette optique, il rencontre de nombreux hommes politiques, parmi lesquels Jean-Louis Borloo, ou même l'actuel Ministre de la Défense, Alain Juppé. Escompte-il reconstituer autour de son parti un noyau de chiraquiens pour renverser l'actuel locataire de l'Elysée ? Pas improbable.

samedi 15 janvier 2011

Marine Le Pen : le sacre attendu !


La fille du fondateur du Front National aurait déjà été élue, selon certaines sources, à la tête du parti, annonce qui ne sera officiellement faite que demain matin.
Même si cette élection n'est une surprise pour personne, tant les sondages internes à la formation d'extrême-droite ont toujours montrés clairement l'avantage très net de la conseillère municipal d'Hénin-Beaumont sur son adversaire, il n'en reste pas moins que cette élection présage déjà un large raz de marée FN pour les prochaines élections.
Alors qu'on disait le parti fini, après des législatives catastrophiques en 2007, il semble que l'image de sa nouvelle présidente joue plutôt en sa faveur. Un tout récent sondage la crédite même de 18% d'intentions de votes, ce qui la placerait, éventuellement, en position de faire basculer le scrutin lors de la prochaine présidentielle.
De plus, tous les indicateurs le montre, l'extrême-droite en France gagne de plus en plus de terrain, face à la déliquescence du pouvoir, et des oppositions puériles de l'opposition, qu'elle soit du centre, de gauche ou d'extrême-gauche.
Alors, dans le camp de Marine Le Pen, on est confiant pour 2012. D'ailleurs, son père, lors d'un de ses récents discours, s'est dit certain qu'elle réalise un score sans précédent, voir qu'elle l'emporte au second tour.
Mais la candidate désignée pour le parti à la prochaine présidentielle inquiète surtout ses adversaires. Même Nicolas Sarkozy semble redouter de devoir faire face à l'avocate de 42 ans. Rien ne semble pouvoir lui résister. Pour preuve, les unes et articles que lui ont récemment consacrés tous nos confrères, ceux de Marianne, entre autres.

jeudi 13 janvier 2011

Et si demain ?


Nous sommes à moins de 18 mois du résultat de cette présidentielle qui passionne déjà tant les Français. Et certains ont déjà leur petite idée du scénario de cette élection version 2012.
Une réélection de Nicolas Sarkozy ? Une victoire écrasante de Dominique Strauss-Kahn ? Une montée prévisible de Marine Le Pen ? Une surprise de l'extrême-gauche ? Eva Joly présidente ? François Bayrou face à Martine Aubry au second tour ?
Dites nous ce que vous espérez, ce que vous redoutez, votre vision à l'heure actuelle de l'échéance de mai 2012. Exprimez-vous en laissant un commentaire sur ce post.
Nous publierons vos réactions actuelles au lendemain des résultats du premier et du second tour pour observer les changements survenus durant ces 18 mois de pré-campagne et de campagne.
Nous rappelons que tout le monde peut s'exprimer sur ce blog, gratuitement, et même en restant anonyme si vous le souhaitez. Nous veillons simplement à ce qu'il n'y ai aucun propos déplacé, ou allant à l'encontre de la loi.

mercredi 12 janvier 2011

Dupont-Aignan : une candidature de salut public


Le leader de "Debout la République !" a clairement énoncé lors de ses voeux à la presse qu'il considérait sa candidature comme celle du salut public pour les Français.
Il explique sa position en précisant que l'UMP et le PS continuant depuis 20 ans à présenter la même politique, ils laissent un large boulevard à l'extrême-droite, et plus particulièrement à Marine Le Pen.
Le député de l'Essonne se pose donc clairement comme une alternative, aussi bien aux deux partis majoritaires qu'à la montée de l'extrême-droite.
Et plus rien ne semble lui faire peur, car dans le même temps il a proposé à Nicolas Sarkozy, ou à défaut, à François Fillon, de venir débattre publiquement de l'euro, dont il souhaite que la France se retire.
"Si Nicolas Sarkozy est un homme, qu'il ose me proposer un débat sur la sortie de l'euro" a-t-il ironisé. Il s'est même déclaré prêt à ouvrir le débat à la conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, elle aussi favorable à la sortie de l'euro.
Il s'est également montré confiant pour cette année 2011, qui devrait lui permettre d'obtenir les 500 parrainages nécessaires pour accéder au premier tour de la présidentielle. On voit donc que le maire d'Yerres est en pleine confiance actuellement.

La réponse de Jacques Cheminade : "La place que nous réservons au handicap dans notre société révèle son état."

Le handicap, une chance pour la civilisation

La place que nous réservons au handicap dans notre société révèle son état.
Ou bien il s’agit d’une société totalitaire, qui exclut ou même extermine les plus vulnérables, ou bien d’une société fondée sur l’égalité des droits et des chances, dans laquelle chacun participe au projet de solidarité et de progrès pour le bien commun de tous les vivants et des générations futures.
Faire des citoyens handicapés des acteurs de leur vie, c’est créer une dynamique de la participation au cœur même de notre société ; ce n’est donc pas simplement assurer la justice la plus élémentaire en leur faveur, c’est prouver par des actes que l’on s’engage à élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine. C’est donc agir aussi en notre faveur à tous, en respectant la part d’humanité qui est en chacun d’entre nous.
Là est aujourd’hui le problème. Car de belles déclarations de principe ne sont trop souvent pas suivies d’effet. Nous disposons en effet de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, du 11 février 2005, et d’un ministre, Mme Marie-Anne Montchamp, qui est personnellement et sincèrement attachée à rendre justice à ces personnes. Cependant, elle se trouve dans un gouvernement qui s’est engagé à renflouer les établissements financiers plutôt qu’à accroître les budgets de la solidarité et de l’intégration sociales. Aussi, les mesures prises en application de la loi de 2005 sont insuffisantes, financièrement et socialement, et les mesures complémentaires qui seraient nécessaires ne sont pas prises, parce que la tête et l’argent sont ailleurs.
Lorsque les emplois sont supprimés dans les milieux scolaires et médicaux ; lorsque l’accès aux soins est rendu plus coûteux pour les plus faibles (franchise médicale annuelle de 50 euros, puis de 50 centimes pour chaque boîte de médicaments prescrits, accroissement de la charge individuelle par journée d’hôpital, projet de faire davantage prendre en charge par les malades les frais de maladies chroniques et de longue durée…) ; lorsque des mesures sont prises sans concertation avec les associations représentatives des personnes handicapées et les parents d’enfants handicapés, l’on crée une logique politique opposée à celle de la justice en faveur des personnes handicapées.
Déjà, des mesures facilitant l’euthanasie volontaire, qui sont proposées au Parlement, constituent un premier pas vers un mépris intolérable de la vie humaine dont on frémit de voir les conséquences pour les handicapés.
Aussi, mon engagement est-il de changer radicalement de priorités, en remettant l’homme avant les spéculations et les profits financiers, en refusant la loi du Fonds Monétaire International, de la Banque Centrale Européenne et des grandes banques d’affaires, aujourd’hui privilégiées. Je me bats pour que dans les faits, les moyens soient réellement donnés d’exprimer l’égalité des droits des citoyens en faisant respecter le droit à la compensation des conséquences des handicaps.
Le vouloir, c’est se battre pour changer la règle du jeu de notre société, tant au niveau national qu’international. C’est là le point de départ, sans lequel prétendre bien agir se réduit à un discours de dame patronnesse.
Ma politique vis-à-vis du handicap s’inscrit donc dans un ensemble qui seul peut lui donner sens et moyens de se faire. En un mot, arrêter le démantèlement systématique du programme du Conseil national de la Résistance, que réclame ouvertement le MEDEF, reprendre le combat contre les féodalités financières et rétablir l’esprit des Pierre Laroque est la condition de départ pour une politique de justice et de progrès sociaux dont notre action dans le domaine du handicap est le révélateur.
Cette action, qui sera un des piliers de mon projet, comprend les points suivants :

1) Aides et interventions de l’Etat en application des principes de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et de notre loi du 11 février 2005.
-- sensibiliser l’ensemble des Français, par une campagne simple et directe, à la situation du handicap. Aujourd’hui, il y a 5 millions d’handicapés en France, soit 10% de la population, et une personne sur quatre est directement ou indirectement touchée. Une prise de conscience plus grande est nécessaire pour que nous puissions tous nous regarder en face. Le prochain Président doit déclarer les années à venir années du handicap, pour rattraper au moins le retard que nous avons sur beaucoup d’autres pays européens, à niveau de développement comparable, et innover pour manifester que le mot « République » a un sens.
-- obtenir la compensation de l’Etat en faveur des départements concernant la prestation de compensation du handicap (PCH). Aujourd’hui, la PCH dont on bénéficié 717 000 personnes a coûté 843 millions d’euros aux collectivités pour seulement 509 millions de contrepartie de l’Etat. C’est scandaleux pour la PCH comme pour l’Aide personnalisée d’autonomie et le Revenu de Solidarité Active, qui souffrent du même abandon par l’Etat. Dans ces trois cas, et ici en particulier en faveur d’une PCH réévaluée, l’Etat doit tout simplement faire son devoir.
-- augmenter l’Allocation pour Adulte Handicapé (AAH) au niveau SMIC, avec un suivi de l’inflation réelle et non de l’inflation calculée sur des bases ne correspondant pas aux besoins des personnes handicapées. Il est scandaleux qu’aujourd’hui le montant maximum de l’allocation, pour une personne qui ne dispose d’aucunes ressources, soit à peine supérieur à 700 euros !
-- doubler le montant de la PCH, qui aujourd’hui s’élève à peine au dessus de 100 euros.
-- rétablir les aides en faveur de l’embauche de salariés handicapés, la baisse du montant des contributions versées par les entreprises n’étant pas totalement justifiée par un meilleur respect de leurs obligations en matière d’emplois de personnes handicapées. Une vérification plus rigoureuse s’impose, ainsi qu’au besoin un abondement par l’Etat.
-- faciliter réellement le cumul entre l’AAH et les revenus du travail sans diminuer le montant perçu par les personnes concernées.
-- soutenir les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) et leur permettre de remplir réellement leur rôle de guichet unique pour information, accompagnement et conseil en matière d’aide et d’insertion professionnelle. Elles ne doivent pas simplement assurer une aide pour remplir des formulaires mais devenir des centres actifs. Pour cela, elles doivent en recevoir les moyens, par une convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens signée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, le Conseil général et l’Etat. En tout cas, un dispositif pérenne doit être mis en place pour apurer le montant cumulé de la dette du ministère du Travail à leur égard (ici aussi, il s’agit de crédits non versés par l’Etat).
-- une meilleure orientation au niveau des MDPH permettra de mieux orienter l’insertion des handicapés dans les entreprises et pour les cas plus spécifiques, dans les Etablissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT), où les salaires doivent être supérieurs au SMIC et la motivation assurée par une gestion par projets.
-- créer un répertoire national des compétences nourri et reconnu par les deux univers de l’Education Nationale et de l’entreprise. Un Fonds d’intégration pour les personnes handicapées doit être créé pour les aider à se préparer au monde du travail en fonction du répertoire ainsi défini.
-- ne jamais fermer les centres spécialisés et médicalisés par mesure d’économie financière. Il est plus que souhaitable que les enfants handicapés soient intégrés à la vie scolaire, mais non parce qu’une place à l’école coûte dix fois moins cher qu’en structure adaptée. Surtout, il est nécessaire de créer plus de places dans les foyers pour enfants autistes, ainsi que des foyers d’accueil médicalisés pour autistes adultes. Notre pays est en retard sur ce point, ce qui est inadmissible.
-- ne pas réduire le nombre d’enseignants et renforcer le secteur médico-social en effectifs. Un personnel soignant spécialisé doit être prévu pour les enfants handicapés lourds (handicap mental) et une formation des enseignants doit être organisée pour les préparer à accueillir les enfants handicapés. Cette formation doit être intégrée dans les études des Ecoles Normales. Un corps d’enseignants spécialisés et détachés doit être créé pour porter conseil aux autres enseignants. Tous les ans, pour vérifier que l’enfant handicapé bénéficie réellement du projet, il faut réunir thérapeutes, parents et enseignants au sein d’une commission d’intégration de l’enfant au milieu scolaire, suivant une pédagogie différenciée adaptée à chaque enfant. Il faut faire du « sur mesure » pour tous.
-- Enfin, la présence d’un enfant handicapé dans une classe n’est pas un handicap mais un enrichissement pour les autres élèves. Encore faut-il que les enseignants, formés comme nous l’avons dit, forment à leur tour leurs élèves à cette vie en commun, cette unité dans la diversité qui est la base de toute République.

2) Mesures complémentaires en matière de logement et d’accessibilité.

Ces mesures constituent l’environnement indispensable dans lequel les aides et interventions de l’Etat pourront prendre tout leur sens et étendre leur portée publique.

A) En matière de logement et de scolarité

-- une aide pour permettre aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs doit être mise en place afin qu’ils puissent financer le coût des modifications rendant leur logement plus accessible aux personnes handicapées, en particulier celles à faible revenu. Ici l’Etat doit intervenir, mais aussi les collectivités territoriales et l’Europe.
-- des Bourses pour étudiants subissant une invalidité permanente doivent être prévues pour payer leurs frais de logement indépendant, leurs frais de scolarité et l’achat de leurs livres, ainsi que les services qui leur sont indispensables (preneurs de notes, appareils en braille etc.).

B) En matière de travail

-- une aide aux handicapés prévoyant de créer leur entreprise doit être prévue, après examen par le Fonds d’intégration pour les personnes handicapées.
-- une aide à la constitution de plateformes de télétravail. Il s’agit de regrouper en un lieu socialisé et facile d’accès télétravailleurs handicapés et non handicapés, avec une cantine et un service de transport assuré. L’idée est d’organiser un travail en commun, pour briser l’isolement à domicile des télétravailleurs, et d’assurer l’intégration sociale entre travailleurs de d’entreprises et de secteurs d’activités différents, handicapés ou pas.

C) En matière d’accessibilité générale

-- permettre aux personnes handicapées de maîtriser les lieux urbains.
Il ne s’agit pas seulement de rendre les lieux accessibles, ce qui est loin d’être le cas partout, mais de rendre la lecture de la ville accessible. Pour les aveugles et les malvoyants, cela signifie la mise à disposition de plans et horaires en braille ou d’un système vocal dans toutes les gares routières et ferroviaires, ainsi que la fabrication de tickets de bus, de tram et de train écrits en braille, ainsi que la pose de bandeaux podotactiles sur les passages piétons. Etablir des déposes minute près des commerces, afin de pouvoir déposer une personne handicapée et venir la rechercher.
-- augmenter le nombre de places de stationnement pour personnes handicapées, avec pour objectif d’en avoir dans chaque ville un pourcentage correspondant au moins à celui de la moitié du nombre d’handicapés y résidant. Munir progressivement les places d’un dispositif permettant de savoir à distance si elles sont libres ou pas.
-- contraindre les établissements bancaires à mettre à disposition des distributeurs automatiques de billets accessibles en fauteuil.

3) Autres domaines :

Les personnes handicapées doivent aussi pouvoir avoir accès au monde.
-- tourisme : mettre progressivement en place une organisation nationale permettant aux personnes handicapées d’être considérées tels des touristes comme tous les autres. Mettre à leur portée leur ville et des lieux nouveaux dans leur pays et dans le monde est essentiel à leur intégration sociale.
-- accessibilité numérique : elle est prévue par les textes, mais il faut s’en donner les moyens réels.
-- aide aux pays en développement : il est nécessaire de faire communiquer et coopérer les personnes handicapées de notre pays avec celles de pays en développement. Les expériences comme celles d’ateliers de réparation de cycles en Guinée, organisés par l’Association des handicapés et des personnes en situation difficile en Guinée, sont très enrichissantes. La formation pour y être employé s’y conjugue à des cours d’alphabétisation, emploi et éducation se soutenant ainsi mutuellement. La France s’honorerait en soutenant davantage ce type d’expériences, en y associant personnes handicapées et non handicapées de notre pays. Il y a 650 millions de personnes handicapées dans le monde, dont près de 450 millions vivent sous le seuil de pauvreté dans les pays en développement. Une réelle expérience de développement mutuel pourrait devenir le noyau d’une coopération internationale entamée par des villes jumelées, mais qui devrait recevoir les moyens de s’étendre.

L’on voit ainsi que le handicap est un révélateur politique. On dira, en prenant conscience de ces suggestions, inspirées à la fois par les Mouvements pour les handicapés, les travaux du Comité national consultatif des personnes handicapées et une expérience politique personnelle, que c’est trop cher, qu’on ne peut pas tout faire en même temps et que c’est bien beau, mais utopiste.
Il est vrai qu’au sein du système financier, monétaire et social existant, qui ne respecte plus la dignité de la personne humaine, il en est bien ainsi.
C’est la raison même pour sortir de ce système injuste en se battant pour rétablir la priorité de la personne humaine et des capacités créatrices, contre un ordre destructeur qui traite les êtres humains comme des mouchoirs jetables après usage et nous mène au chaos si rien n’est fait pour l’inverser.
Je dirais plutôt, comme Jaurès, que le monde serait beau si toutes les idées que nous avons pouvaient être réalisées. Elles ne le seront jamais toutes, mais dès aujourd’hui, il faut prendre la direction du développement mutuel vers laquelle elles pointent. Ainsi, ou bien on considère les personnes handicapées comme un formidable potentiel pour notre société et on le réalise, ou bien on admet l’univers utilitariste et pragmatique dans lequel nous vivons, et une forme de barbarie s’installera plus vite qu’on ne le pense.
La question du handicap définit en effet vers quel horizon et dans quel sens nous sortirons de la crise de civilisation dans laquelle nous sommes plongés.

lundi 10 janvier 2011

Eva Joly entame sa campagne


La député européenne a rencontré, à l'occasion d'une réunion interne, les principaux représentants du mouvement écologiste afin de définir les éléments de sa campagne, et aussi de prévoir celle à venir des cantonales.
Dans cette optique, Eva Joly va se montrer plus active, plus présente dans les médias, et aller à la rencontre des gens sur le terrain.
Mais cette réunion a été aussi l'occasion de clarifier l'image à donner à l'ancienne juge d'instruction. Trop souvent considérée par les médias et ses adversaires, comme une candidate fraîchement débarquée et peu au courant de la politique française, Eva Joly compte bien démontrer dans les prochaines semaines la réalité de son engagement pour les Français, et sa capacité à être au plus près de leurs aspirations.
Bien entendu, il a aussi été quelque peu question de la candidature de Nicolas Hulot, qui continue à réfléchir sur un éventuel engagement dans la présidentielle.
"La décision de Nicolas Hulot, je suis bien payée pour savoir qu’on peut l’attendre longtemps ! Eva Joly doit mener sa propre campagne sans attendre de savoir ce que fera Nicolas Hulot" a lancé Dominique Voynet. Une pique pour rappeler que l'ancien animateur de TF1 avait déjà laissé planer le doute sur sa candidature en 2007 avant de se retirer finalement.
Voulant présenter la différence de leur mouvement et de ses propositions dans la campagne face aux autres formations politiques, les dirigeants d'Europe Ecologie-Les Verts veulent axer cette campagne sur la justice au sens large, tant la justice sociale qu'économique.
Dans ce processus, Noël Mamère s'est particulièrement investis. Pour lui, il faut, plus que jamais, un candidat écologiste pour défendre les idées du parti dans la présidentielle. Mais pour réussir, il faut également obtenir une symbiose entre la candidate et les militants. Toutefois, Dominique Voynet tempère ces propos, en rappelant que les primaires du nouveau parti écologiste sont encore à venir.
Rappelons que le député Yves Cochet est également candidat.
Cette réunion prend place peu de temps après les propos de Gaby Cohn-Bendhit, frère de Dany, et membre de la direction du parti, qui proposait, face aux oppositions internes qui reparaissent au sein de sa formation, de conclure une alliance avec le Parti Socialiste, en vue de la course à l'Elysée.

dimanche 9 janvier 2011

François Hollande veut gagner en 2012


L'ancien premier secrétaire du Parti Socialiste a clairement donné sa vision d'un premier tour pour que celui-ci soit favorable à une victoire de la gauche. Reçu sur l'antenne d'Europe 1 à l'occasion du "Grand Rendez-Vous" du dimanche, il a déclaré que la gauche ne pouvait plus se permettre d'avoir cinq, six, voir sept candidats pour la représenter au premier tour.
"Si toutes les sensibilités partent comme cela, flamberge au vent, comme si de rien n’était, quel premier tour on se prépare ? On peut même être écarté du premier tour, c’est arrivé."
"Le mieux ce serait de n'avoir aucun candidat écologiste" a-t-il finit par lancer.
Pas sûr que cette phrase soit très bien perçue par les militants d'Europe-Ecologie-Les Verts.
Il a toutefois nuancé son propos, en proposant une alliance entre EELV et PS avant la présidentielle, alliance qui assurerait, selon lui, la victoire qu'il appelle de ses voeux.
Le député de Corrèze a laissé entendre qu'il était pleinement mobilisé pour atteindre cet objectif, mais qu'en ce qui concerne son éventuelle candidature aux primaires socialistes, il attendait d'abord d'être réélu président du conseil général de son département, avant de prendre une décision.

samedi 8 janvier 2011

Effets d'annonces...râtés !


La semaine a été riche en rebondissements. A l'heure du multimédia, tout va vite, très vite. Trop vite parfois, semble-t-il. Et puis, il y a aussi les journalistes politiques, qui tous, rêvent d'être les premiers à avoir l'annonce de candidature des principaux acteurs de la prochaine présidentielle.
Aussi cette semaine, à trois reprises, les médias ont annoncés des candidatures officielles, qui ont été aussitôt démenties.
Mercredi matin, dans l'émission de France 2, "Les 4 Vérités", le porte parole du Nouveau Centre, Jean-Marie Cavada, laisse entendre qu'Hervé Morin sera candidat.
"En l'état actuel de sa réflexion, il considère que le projet centriste doit être défendu à la présidentielle. Il sera donc candidat." a-t-il révéler à Roland Sicard.
Très vite contredit par les membres de son parti, le député européen a dû reconnaître peu après, sur le site internet de l'hebdomadaire "Le Point", que sa phrase pouvait être mal comprise, et qu'il n'émettait qu'un souhait, en disant cela. Pour lui, en tout cas, Hervé Morin était le candidat naturel du Centre.
Vendredi, c'est au tour du Monde. Dans ses colonnes, le quotidien annonce officiellement que la direction du PCF a décidé de soutenir la campagne de Jean-Luc Mélenchon, chef du Parti de Gauche. Et le sérieux journal en remet, en précisant qu'un accord aurait été passé entre les deux partis, laissant la présidentielle à Mélenchon en échange de candidatures exclusivement communistes aux prochaines cantonales, et législatives suivantes.
La direction du PCF a bien entendu démentis ces assertions, précisant que rien n'avait changé, et que la nomination du candidat de Front de Gauche aura lieu en juin, et respectera les règles en vigueur, et déjà prévues.
Enfin, vendredi soir, le journaliste du Point, Emmanuel Berretta, publie sur sa page Twitter que durant l'enregistrement de l'émission de Canal Plus, "Salut les Terriens !", qui sera diffusée ce soir, Dominique de Villepin, invité par Thierry Ardisson, aurait annoncé officiellement sa candidature à l'Elysée.
Vérification faites, il n'aurait que laissé entendre son intention.
Alors que le présentateur lui demande : "Allez vous être candidat en 2012 ?", celui-ci répond "Vous avez une bonne intuition."
Ces gaffes, ou précipitations sont en tout cas la preuve que la campagne pour 2012 est déjà engagée, et qu'aucun des candidats ne veut lasser passer sa chance d'être entendu dans les médias. Une effervescence qui montre aussi à quel point la course à l'Elysée risque d'être particulièrement vive.

jeudi 6 janvier 2011

La réponse de Stéphane Guyot : "Tout au long de la campagne électorale, [...]le PVB mettra en avant le problème du handicap dans la société."

Votre question sur le handicap est essentielle.

Je me permets de débuter ma réponse par une citation.

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Cette citation tirée de l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme montre, dans l’esprit, qu’il ne peut être fait aucune distinction entre une personne valide et une personne handicapée.

Malheureusement les faits nous ont habitué au contraire.

Quand on sait qu’1 Français sur 4 est touché, de manière plus ou moins lourde mais néanmoins concrète, d’incapacité ou de limitation d’activité, le problème du handicap, physique ou intellectuel, devrait être une priorité nationale car il est symbolique du "vivre ensemble" de notre société.

Le Parti du Vote Blanc entend mettre l’accent sur tout ce qui touche au respect et à l’intégration des personnes handicapées.

Cela passe tout d’abord par l’incitation et le renforcement de dispositifs destinés à faciliter la vie quotidienne et la vie professionnelle.

Accès aménagés systématiques à tous les services publics et toutes les administrations, mise en place de solutions de transport locales et prise en charge par les communes, obligations de mise à disposition de distributeurs automatiques de billets (DAB) accessibles en fauteuil dans les banques, intégration scolaire dès la petite école pour apprendre aux enfants dès le plus jeune age le droit au respect et à la différence.

Cela s’accompagne bien entendu par le renforcement des amendes en cas de défaillance à ces dispositions.

Alourdissement de l’amende pour les entreprises qui ne respecte pas le "quota" de personnes handicapées dans leurs effectifs salariés, retrait d’1 point sur le permis de conduire en plus des 135€ d’amende pour les automobilistes qui ne respectent pas les places handicapées ou encore renforcement des structures hospitalières aménagées pour une prise en charge médicalisée adaptée aux pathologies.

Tout au long de la campagne électorale et de manière très concrète, le PVB mettra en avant le problème du handicap dans la société en proposant notamment aux électeurs que les bulletins de vote de notre candidat soit imprimé en braille. Une mesure qui risque d’être coûteuse pour un petit mouvement comme le nôtre mais qui devrait être reprise sans difficultés par l’ensemble des candidats, assurés eux d’être remboursés par l’Etat.

Par ailleurs, nous nous sommes déjà engagés à reverser à des associations et autres œuvres caritatives telles que Handicap International, Médecins du Monde, Restos du Cœur, Enfance et Partage…l’intégralité des subventions et remboursements que nous pourrions obtenir en cas de succès à une élection. Des sommes qui s’élèvent par exemple à 1,66€ par voix obtenue aux élections Législatives.

Bien cordialement,

Stéphane GUYOT

mercredi 5 janvier 2011

Le "Che" pense sérieusement à 2012


Jean Pierre Chevènement, qui sort aujourd'hui un livre-programme "La France est-elle finie ?", a avoué penser sérieusement à se présenter à la prochaine présidentielle.
"En 2012, seul un homme providentiel pourrait défendre une véritable alternative de rupture avec le néolibéralisme" annonce-t-il. Et sans doute se voit-il bien dans ce rôle d'homme providentiel.
Si son parti, le Mouvement Républicain et Citoyen, a déjà annoncé ne pas vouloir participer aux primaires socialistes, l'ancien Ministre de l'Intérieur attend toutefois de voir quel(le) candidat(e) en sortira vainqueur avant de prendre sa décision.
Vraisemblablement, une candidature de Martine Aubry lui paraîtrait plus souhaitable que celle du Président du FMI.
D'ailleurs il renvoie Dominique Strauss-Kahn dos à dos avec Nicolas Sarkozy.
"Libre-échangistes, internationalistes et européistes, ils font partie de ceux qui ont fourvoyés les Français !" n'hésite-t-il pas à dire.
Il dénonce aussi les politiques menées depuis 30 ans, dans le domaine économique et sur la question européenne, notamment sur l'euro. Toutefois, il ne souhaite pas un retrait de la France de la zone euro, mais bien plutôt une redéfinition du système bancaire européen.

mardi 4 janvier 2011

Hervé Morin / Jean-Louis Borloo : l'union, mais à quel prix ?


L'ancien ministre de la Défense a réaffirmé aujourd'hui ce que l'on savait déjà, sa volonté d'unir le centre autour de sa formation politique : Le Nouveau Centre.
Il tient également à le faire en toute indépendance de l'UMP, de cela non plus, il n'a jamais fait mystère.
Mais dans son message adressé aux adhérents de son parti sur internet, il a dévoilé certaines difficultés liées à la présence dans le jeu de l'Ancien Ministre de l'Environnement. Car celui-ci, qui ne cesse de regrouper autour de lui les principaux représentants du centre, refuse toujours de quitter le giron du parti présidentiel.
Fier de l'indépendance de sa formation, Hervé Morin refuse de devoir abandonner, dans le cas d'une union avec les radicaux de Borloo, ses ambitions présidentielles, pour se raccrocher derrière le candidat de la majorité, en l'occurrence, et selon toute vraisemblance, l'actuel chef de l'Etat. Il doit d'ailleurs prochainement aller à la rencontre des radicaux pour leur exprimer sa volonté d'une union centriste indépendante.
Mais dans les rangs du Nouveau centre, certains voient déjà Borloo comme le cannibale, voir le fossoyeur de leurs idées, venu de l'UMP pour faire échouer la tentative de créer une alternative centriste dans la majorité.

Mélenchon veut unir...contre Strauss-Kahn


Le leader du Parti de Gauche, et qui est en course pour la nomination du candidat du Front de Gauche, a écrit sur son blog qu'il n'y aura "aucun rassemblement de la gauche possible pour faire la politique du FMI" en 2012.
En effet, le député européen se voit mal s'unir au second tour avec Dominique Strauss-Kahn dont les idées politiques sont trop éloignées des siennes.
"Comment vous comptez rassembler une majorité dans notre pays avec un homme dont le nom est le synonyme d'infinies souffrances sociales dans toute l'Europe" s'interroge-t-il.
Il est évident que la vision économique des deux hommes est radicalement opposée. Aussi Jean-Luc Mélenchon espère-t-il se rallier les franges les plus à gauche des socialistes.
Mais il ne s'arrête pas là. Il est question d'une rencontre avec le NPA, pour proposer aux troupes d'Olivier Besancenot de se joindre au Front de Gauche. Mais dans les rangs du parti anticapitaliste, on note un certain rejet de l'"homme de média" Mélenchon, qui ne correspond pas complètement aux attentes des militants.
De plus, la question du vote utile, pour éviter un nouveau 21 avril à la gauche, est bien ancrée dans les têtes des militants d'extrême-gauche. Or, aujourd'hui, jouer contre Strauss-Kahn, c'est peut-être ouvrir un peu plus le second tour à Marine Le Pen, ce qui n'arrange aucun mouvement de gauche.
Jean-Luc Mélenchon est d'ailleurs bien conscient de cet état de fait, mais ne désespère pas de créer une vaste unité autour de sa candidature.

La réponse de Jean-Noël Dupuis : "Le prochain chef d'Etat devra déclarer les années 2012 [...] à 2018, années du handicap".

Ambitieuse, la loi du 11 février 2005 engage les pouvoirs publics à prendre les mesures nécessaires pour garantir aux personnes handicapées, quel que soit leur âge, la nature et l’origine de leur handicap, leur participation à la vie sociale. Même si des progrès sensibles ont été réalisés, il n’en reste pas moins nécessaire de poursuivre dans cette voie, de sorte que la cité soit ouverte à tous, rendant à la personne en situation de handicap sa qualité de citoyen. Alors que tous les secteurs de la société sont concernés, le secteur du handicap souffre encore d’une approche trop cloisonnée, caractérisée par un manque de cohérence et de continuité des réponses sur un territoire. Par ailleurs, si la place de la personne handicapée comme acteur à part entière est largement soutenue par les dispositifs légaux, force est de constater en pratique, sa faible participation aux projets ou services qui lui sont destinés.

Pour accompagner le changement de modèle d’intégration des personnes handicapées porté par le nouveau cadre légal, la France propose depuis 2007 un nouveau programme.
Il entend influencer positivement le regard de la société et agir en faveur de l’égalité des droits entre personnes handicapées et personnes valides.

Quels projets ?

Il s’agit d’encourager, dans un souci de non discrimination, la participation de tous les habitants, à l’ensemble des services de la cité. Tous les domaines peuvent être pris en considération, pour ce qui ne relève pas de compétences et de financements institutionnels déjà identifiés : la santé, le logement, l’éducation, l’emploi, l’accessibilité, les activités de loisirs, sportives, culturelles, l’engagement associatif et politique.

Pour une approche réussie de l’inclusion des personnes handicapées, il est impossible d’agir avec compétence en restant isolé, il faut coopérer ou travailler en réseau avec d’autres acteurs.

Les initiatives doivent intégrer les conditions d’une participation réelle à la vie sociale, enjeu de l’intégration de la personne handicapée considérée comme acteur pour lui-même et/ ou pour les autres. La méthode de travail devra dans la mesure du possible associer directement les publics concernés, véritables partenaires dans la construction du projet. Seront également examinées les actions qui valorisent les personnes handicapées, leur capacité à intervenir dans a vie locale.

Exemples de projets :

Aide complémentaire aux financements publics, apportée au fonctionnement d’un service d’aide à domicile et d’accompagnement à la vie sociale, adossé à une résidence universitaire accueillant des étudiants lourdement handicapés ;

Soutien à l’accompagnement d’une démarche d’accès à la validation des acquis de l’expérience de travailleurs handicapés d’établissements et services d’aide par le travail ;

Financement de l’animation de groupes de parole destinés à des personnes handicapées mentales sur le thème de la vie affective et de la sexualité ;

Soutien apporté à une association portée par des jeunes déficients intellectuels qui s’impliquent localement dans des activités de solidarité ;

Aide apportée aux usagers d’un établissement spécialisé en période électorale pour se forger une opinion, participer au débat et voter;

Action de médiation permettant l’accès, dans un bassin de vie, à des activités diversifiées (sport, loisir, culture) en milieu ordinaire;

Formation conjointe de professionnels de structures d’accueil de la petite enfance, de l’Éducation Nationale, de centres de loisirs, pour favoriser un parcours coordonné des enfants en milieu ordinaire.

Le prochain Chef d’État devra déclarer les années 2012, 2013, 2014, 2015,2016, 2017 et 2018 années du handicap, pour rattraper le retard que nous avons sur nos voisins Européens (Belgique, Allemagne) par exemple.

L’État devra aider les personnes en situation de handicap sur différents sujets

Allocation vestimentaire : les personnes handicapées pourront recevoir une allocation vestimentaire mensuelle, qu'ils perçoivent, ou pas, une indemnité d'invalidité.

Augmentation de l’AAH, au niveau du SMIC, avec un suivi sur l’inflation

Bourse pour étudiants ayant une invalidité permanente d'une valeur de 3000 euros par année scolaire. Cette bourse doit aider les élèves ayant une invalidité permanente à payer leurs frais de logement et de scolarité, ainsi que leurs livres.

Bourse servant à l'achat d'équipement et de services pour étudiants ayant une invalidité permanente

Cette bourse d'une valeur pouvant aller jusqu'à 10.000 euros par année scolaire est offerte aux élèves ayant une invalidité permanente qui ont besoin de services spéciaux ou d'équipements spécialisés pour poursuivre leurs études. Cette aide financière non remboursable peut par exemple aider à payer les services de tuteurs, de preneurs de notes ou d'interprètes, ou encore, à payer des aides techniques, comme les appareils de transcription en braille. La bourse sert à l'achat de services spéciaux ou d'équipements spécialisés nécessaires aux études dont on n'a pas tenu compte dans l'évaluation de vos besoins.

Fonds d’intégration pour les personnes handicapées

Le Fonds d’intégration pour les personnes handicapées financera, sous forme de contribution, des particuliers, des employeurs et des organismes afin d'aider les personnes handicapées à se préparer au marché du travail, à trouver un emploi et à le conserver ou à devenir des travailleurs autonomes.

Le Fonds d’intégration financera diverses activités visant à aider les personnes handicapées, en particulier celles qui ne sont pas admissibles aux prestations d’assurance emploi, à surmonter les obstacles auxquelles elles font face lorsqu’elles entrent sur le marché du travail. Il peut s’agir d’activités qui visent à :
- aider des personnes handicapées à lancer leur entreprise;
- aider des personnes handicapées à améliorer leurs compétences professionnelles;
- aider des personnes handicapées à s’intégrer au marché du travail grâce à des services qui répondent à leurs besoins particuliers; et
- encourager les employeurs à offrir aux personnes handicapées des possibilités d’emploi et l’occasion d’acquérir de l’expérience.

Programme d’aide à la remise en état des logements pour personnes handicapées

L’État, la Région, le Département, et l’Europe, pourront financer, une aide pour permettre aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs de payer le coût des modifications apportées pour rendre leur propriété plus accessible aux personnes handicapées. Ces modifications visent à éliminer les obstacles matériels et les risques imminents pour la sécurité des personnes, et à améliorer la capacité des occupants handicapés à accomplir leurs activités quotidiennes à la maison.

Les propriétaires occupants et les propriétaires bailleurs pourront bénéficier d'une aide si leur propriété répond aux critères suivants, à savoir :
- elle est occupée, ou doit être occupée par une personne handicapée à faible revenu;
- elle est louée, et les loyers sont inférieurs aux niveaux établis pour la région;
- sa valeur est inférieure à un certain montant;
- elle satisfait aux normes minimales de salubrité et de sécurité.

Les modifications doivent être reliées au logement et se rapporter raisonnablement au handicap de l'occupant (par exemple, les rampes d'accès, les barres d'appui, les montes escaliers, les élévateurs pour baignoire, les comptoirs surbaissés et les signaux avertisseurs pour les sonnettes de portes et les alarmes incendie).

Tous les travaux nécessaires pour rendre le logement conforme aux normes de salubrité et de sécurité minimales doivent être terminés pour que l'on puisse bénéficier de l'aide.
Si le coût des modifications dépasse le prêt maximal susceptible de remise disponible, le propriétaire devra assumer les frais supplémentaires.

Programme d'aide aux entrepreneurs ayant une incapacité

Aider les entrepreneurs ayant une incapacité à bâtir leur future entreprise

Les personnes qui ont une incapacité peuvent avoir accès à un réseau de spécialistes du monde des affaires et à une foule de ressources par l'entremise du Programme d'aide aux entrepreneurs ayant une incapacité de diversification de l'économie.

Ce programme offrira aux handicapés qui ont une incapacité un accès facile à des renseignements commerciaux, à de la formation et à du perfectionnement, à des conseils individualisés, ainsi qu'à du financement pour leurs projets d'entreprise ou de travail autonome.

Ceci est la première voix, pour que les personnes handicapées ne soient plus exclues de notre société actuel.

Dupuis Jean-Noël, Président du Mouvement Pour les Handicapés (MPH)

dimanche 2 janvier 2011

Manuel Valls pour une gauche offensive en matière de sécurité


Le candidat à la primaire socialiste s'est exprimé aujourd'hui sur Europe 1 sur deux sujets essentiels : le travail et la sécurité.
En ce qui concerne le travail, celui-ci estime que la gauche ne peut pas s'accrocher aux 35 heures, et va devoir, s'il elle arrive au pouvoir en 2012, se montrer plus ouverte, et il propose de permettre à ceux qui le souhaitent de travailler davantage, hors du cadre des heures supplémentaires.
"Les 35 heures n'existent déjà plus réellement puisqu'elles ont été mises en cause progressivement depuis 2002" assène-t-il.
Pour le maire d'Evry, il faut absolument que le Parti Socialiste change ses propositions en fonction du monde d'aujourd'hui, et cesse de rester bloqué en 1997.
En ce qui concerne la sécurité, le député de l'Essonne n'est pas tendre quant au bilan du chef de l'Etat sur une des questions sur laquelle il a battît sa campagne de 2007. Il la considère comme un échec, et accuse même l'actuel locataire de la place Beauveau de tenter d'esquiver tout débat sur son bilan.
Pour Manuel Valls, il faut que le PS se montre offensif sur ces questions pour se montrer plus apte de protéger les Français que la droite, en vue de 2012.

samedi 1 janvier 2011

Le handicap : sujet majeur de la campagne


Pour bien commencer cette nouvelle année, voici les résultats de notre sondage du mois dernier sur les sujets que vous considérez comme essentiels pour la campagne présidentielle de 2012.
Le handicap est arrivé largement en tête de vos suffrages. Avec 37 % des suffrages (soit 18 voix), il devance dans l'ordre l'immigration (18 %), l'identité nationale et la situation économique (8% chacun).
Viennent ensuite le chômage, l'environnement, la précarité, et d'autres sujets, que nous n'avions pas inscrits, mais qui vous semblent essentiels (4 %).
Enfin, le pouvoir d'achat, la laïcité, l'insécurité, l'Europe et la ruralité obtiennent seulement 2% de vos suffrages chacun.
Nous allons donc prochainement envoyer une question à chaque candidat (déclaré ou potentiel) afin d'avoir sa perception du handicap en France, et nous éditerons leurs réponses sur blogelection2012.
Pour ce mois-ci, nous reprenons notre sondage habituel pour connaître votre candidat(e) préféré(e) pour 2012. A vos souris.