Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

mardi 31 août 2010

Résultats de notre sondage : Eva Joly en tête


Pour la période juillet-août, vous avez été 7 à voter. C'est encore peu, mais cela va venir.
En ce qui concerne les résultats, ils donnent une large avance à la candidate d'Europe Ecologie Eva Joly, avec 28 % (2 voix). Les autres candidats ayant obtenus une voix, recueillant chacun 14% (Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot).
Nous relançons donc notre sondage pour le mois de septembre. Alors n'hésitez pas à voter, et parlez de notre blog autour de vous.
Nous vous rappelons que vous pouvez aussi voter pour nos deux autres sondages en bas de page, qui portent sur le (ou la) meilleur(e) candidat(e) du PS et de l'UMP.

samedi 28 août 2010

Fillon sur le départ ?



On en parle de plus en plus, et malgré certaines dénégations, la chose semble aujourd'hui pratiquement inévitable.
Le livre de François Fillon, "La Carpe et le Lapin", retraçant le début du mandat présidentiel, et montrant clairement l'opposition des styles entre les deux hommes, était déjà, en un sens, un élément à charge.
Mais le récent désaccord, même masqué, sur le sujet de la sécurité, semble avoir définitivement appuyé la thèse d'une rupture entre le Président et son Premier Ministre.
Alors que Sarkozy s'était lancé à corps perdu lors de son discours de Grenoble dans la politique sécuritaire, Fillon, qui a un temps préféré taire ses préférences, a finalement opté pour une attitude d'apaisement et de prise de responsabilité qu'on ne lui avait pas beaucoup connue aux cours des trois dernières années.
Il n'en faut pas plus pour que l'on murmure que le divorce est consommé entre les deux hommes.
D'autant que des sondages donnent déjà une idée de la femme qui le remplacera, et qui, selon les différents sondages de popularité, pourrait être Christine Lagarde, ou, et cela semble plus correspondre aux volontés présidentielles, Michèle Alliot-Marie.
Mais quelle sera l'attitude de François Fillon, s'il n'occupe plus l'Hôtel Matignon ? Sera-t-il un soutien, et un indéfectible défenseur de la politique présidentielle, ou, au contraire, ne risque-t-il pas de rejoindre les rangs des opposants de droite, qui gagnent en importance ces derniers temps ?

Le centre : unité ou dislocation avancée ?


La situation du centre paraît bien compliquée aujourd'hui.
Trois partis coexistent : Le Nouveau Centre et le Modem, les plus importants, fâchés à mort, l'un ayant décidé de rejoindre les rangs de l'U.M.P. et participant, son président en tête, au gouvernement actuel. Le Modem de Bayrou jouant un rôle d'opposition à ceux qui ont rejoint Sarkozy, et se posant, le cas échéant en centre-gauche, ou pour reprendre le terme de François Bayrou, en centre-social.
Et puis, au milieu de la guerre des grands, il y a l'Alliance Centriste, dirigée par Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne.
Ce dernier a, lors des première universités d'été de son parti, récemment créer afin de réunir les centristes héritiers de l'U.D.F., abandonnés lors de la scission du Modem, appelé à une union des partis centristes contre Sarkozy, soumettant l'idée de primaires du centrisme afin de définir qui serait le plus apte à représenter les idées du centre en 2012.
C'est également ce week-end que le Nouveau Centre tenait ses universités d'été à La Grande-Motte. Largement décrié par les militants du Modem pour son silence dans la polémique sécuritaire actuelle, le parti du Ministre de la Défense se prépare, lui aussi, pour 2012. Hervé Morin, qui semble déjà envisager l'éventualité d'un prochain remaniement qui le verrait quitter l'Hôtel de Brienne, annonce que son parti décidera à l'automne 2011, qui sera son candidat, mais il devrait bien y avoir un candidat Nouveau Centre dans la mêlée pour l'Elysée.
Mais de quel poids les partis du centre peuvent-ils espérer peser dans ce combat ?
Si du côté du Modem, on considère que renouveler le score de 17 % de votants, comme en 2007, n'est pas impossible, les observateurs politiques imaginent davantage une déroute pour l'ensemble des héritiers du mouvement centriste.

Où va François Bayrou ?


Depuis quelques jours, on commence à s'interroger sur le projet et les idées du leader du Modem. S'il est évident pour tous que le troisième homme de la présidentielle de 2007 sera bien candidat en 2012, il faut reconnaître que certains éléments demeurent troublants quant à sa gestion de son mouvement et sur sa vision de cette élection.
En effet, il y a quelques jours, lors des universités d'été d'Europe Ecologie, une cinquantaine de militants importants du Modem ont déclarés vouloir rejoindre les rangs du parti écologiste, déçus et dégoûtés de la gestion de leur ancien parti, "coquille vide" vouée "au culte de François Bayrou" selon leurs propres termes.
Situation qui laisse songeur quant à l'avenir de la formation centriste, déjà fortement attaquée sur son propre terrain depuis la création du Nouveau Centre d'Hervé Morin.
Mais le plus surprenant est sans aucun doute les propos tenus par Bayrou dans un article du Figaro de vendredi, dans lequel il reconnaît qu'il existe "des passerelles faciles au point de vue des idées" avec Dominique Strauss-Kahn, au cas où celui-ci serait le candidat socialiste en 2012, "et parce que, électoralement, il y aurait aussi probablement une carte à jouer...".
Même si l'ancien ministre de l'Education ne précise pas davantage dans les lignes du quotidien le fonds de son propos, on peut en déduire qu'il envisage, sans doute, de ne plus refuser aux socialistes en 2012, ce qu'il leur avait refusé en 2007. Se verrait-il bien à Matignon, dans le cas où DSK deviendrait le nouveau locataire de l'Elysée ?

jeudi 26 août 2010

Qui participera aux primaires du PS ?


Alors que la droite se divise sur le sujet de la sécurité et de l'expulsion des Roms, à gauche, on commence doucement à se placer, même si cela n'a pas encore pris une tournure trop officielle.
Ainsi, Martine Aubry a déclaré qu'elle prendrait sa décision sans doute avant le début de l'année 2011. Elle a aussi précisé qu'au cas où elle se présenterait, elle abandonnerait ses fonctions de première secrétaire du PS.
Dans le même temps, Arnaud Montebourg a dit, qu'en ce qui le concerne, il était encore trop tôt pour en parler.
Enfin, Ségolène Royal a annoncé qu'elle n'avait pas encore réfléchis à une candidature pour les primaires du parti, qui auront lieu en octobre 2011.
Rappelons que Manuel Valls s'est depuis fort longtemps déclaré prêt à être candidat.
Et la liste n'est pas encore définitive.
Précisons aussi que les derniers sondages ne cessent de confirmer la bonne place prise par Dominique Strauss-Kahn dans une éventuelle confrontation lors d'un second tour face au président sortant.
Donnez-nous votre avis sur le (ou la) meilleur(e) candidat(e) pour le PS en 2012 en votant pour notre sondage en bas de page.

mardi 24 août 2010

L'expulsion des Roms : le sujet de discorde de la droite


Dans un article publié dans Le Monde, Dominique de Villepin n'a pas hésité à tacler le Président de la République et son discours de Grenoble. Pour lui, la politique menée par le gouvernement dans le dossier des Roms "va laisser sur notre drapeau une tâche de honte".
L'ancien Premier Ministre de Jacques Chirac a même renforcé son propos aujourd'hui, en déclarant que cette politique n'était pas celle de la droite, et qu'il admettait mal que cette droite soit étirée jusqu'à l'extrême.
Mais d'autres voix à droite ont raisonnées ces jours-ci contre la politique du Chef de l'Etat et du gouvernement dans ce dossier.
Ainsi, un autre ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, se dit aujourd'hui inquiet de la "dérive droitière" prise par l'U.M.P.
Christine Boutin, s'appuyant sur les propos tenus par Benoît XVI ce dimanche, a déclaré que "la stigmatisation de certaines populations est inacceptable". Elle se dit aussi prête à ce que son parti, le P.C.D. (Parti Chrétien Démocrate) présente son propre candidat, indépendamment de l'U.M.P. lors de la prochaine présidentielle. Le divorce pourrait même être envisagé entre les deux formations, de nombreux adhérents souhaitant quitter le giron du parti présidentiel.
La belle unité de l'U.M.P. pourrait donc n'être plus qu'un souvenir, à mesure que l'échéance du mois de mai 2012 approche.
Sans compter les rumeurs de plus en plus précise sur une possible candidature de Jean-Louis Borloo, pour le compte du Parti Radical, autre branche de l'U.M.P.

dimanche 22 août 2010

Les écologistes unis derrière Eva Joly


Alors que les universités d'Europe Ecologie viennent de prendre fin, il semble que le mouvement, déjà rayonnant lors des deux dernières élections, ai présenté un visage riant, et prêt à affronter l'échéance de 2012 avec sérénité.
Tout d'abord, le parti s'est choisit une candidate, en la personne d'Eva Joly. L'ancienne juge d'instruction de l'affaire Elf, a en effet, réunis sur son nom une majorité. On s'attendait à quelques dissensions dans les rangs, mais il semble qu'un consensus positif se soit opéré durant ce week-end. Même Daniel Cohn-Bendit, le plus critique des leaders du mouvement, a assuré l'ancienne magistrate de son indéfectible soutien.
Quant aux rivalités et aux tensions inhérentes depuis des années aux Verts, il semble qu'elles se soient tues, au moins pour un temps. D'autant que Cécile Duflot a annoncé que d'ici au mois de novembre, le parti cesserait de porter la double étiquette Les Verts - Europe Ecologie, pour ne plus être qu'un parti uni, qu'elle souhaite comme un parti de gouvernement, et plus seulement un parti écologiste qui propose des idées sur le thème de l'environnement.
En se lançant d'ors et déjà dans la bataille pour 2012, avec des ambitions clairement affirmées de devenir l'un des partis importants de notre pays, Europe Ecologie a donc pris un virage historique lors de ces universités d'été.
D'ailleurs Eva Joly s'est exprimée en candidate, lorsqu'elle a qualifiée l'attitude du chef de l'Etat et du gouvernement sur le dossier de la sécurité de "puérile, superficielle et populiste."
"C'est la première fois de l'Histoire qu'un chef d'Etat, démocratiquement élu en France désigne des groupes ethniques à la vindicte populaire. Nous avons franchis un seuil dans l'ignominie", a-t-elle déclarée.
"Le plus grave, c'est que le gouvernement actuel viole le Pacte Républicain en ce qui concerne l'Egalité, la Liberté, la Fraternité et la Laïcité. La France devient un pays de castes où on se défend entre soi." a-t-elle conclue durant une conférence de presse improvisée.

Pour Manuel Valls, Sarkozy fait le jeu du FN


Le député-maire d'Evry ne mâche pas ses mots dans une interview publiée aujourd'hui dans le JDD. Il dénonce clairement le virage pris par le gouvernement et le chef de l'état sur le dossier de la sécurité.
"En opposant les Français entre eux, et les Français aux étrangers", "Nicolas Sarkozy prend le risque de replacer le Front National au coeur du jeu politique." Et si "cela lui avait réussit en 2007, rien ne dit qu'il ne favorise pas un nouveau "21 avril" à l'envers." continue Manuel Valls.
Qualifiant l'amalgame fait par le chef de l'Etat et le gouvernement entre immigration et délinquance de "thèse nauséabonde", Manuel Valls ne fait ainsi que répondre aux violentes attaques de Brice Hortefeux qui défendait hier sa politique dans les colonnes du Monde, en mettant en avant ses réussites, en opposition à "une gauche milliardaire" qu'il juge "éloignée de la réalité de la société française."
Manuel Valls riposte en déclarant que Nicolas Sarkozy a échoué sur la sécurité, a échoué sur l'économie, et veut, avec cette politique sécuritaire, sortir de l'imbroglio de l'affaire Woerth-Bettencourt.

vendredi 20 août 2010

André Gerin : un communiste hors du PCF


Peu de gens connaissent André Gerin, en dehors de la 14ème circonscription du Rhône, où il est député. Cet ancien maire de Vénissieux, connu pour ses coups de gueule, commence peu à peu, à prendre ses distances avec le PCF, dont il est pourtant représentant à l'Assemblée Nationale.
Mais depuis le vote sur la loi interdisant le voile intégral en public, André Gerin semble vouloir se séparer du Parti. En effet, il a été, durant les débats, l'un des rares députés de gauche à défendre le projet de loi, étant président de la mission d'information sur ce sujet, et donc à la base du projet.
"Le PCF est de plus en plus éloigné des réalités. Il s'est éloigné des classes populaires et est devenu un parti de bobos" déclare-t-il.
André Gerin s'est donc déclaré en mesure de se présenter à la présidentielle, précisant qu'il le ferait dans le cas où le PCF ne présenterait pas son propre candidat, à savoir s'il y a une alliance avec le PS ou le Front de Gauche.

Laurent Lenne, vrai candidat, ou plan média ?


L'ancien héros de l'émission de TF1, "Secret Story" a, en effet, annoncé qu'il serait candidat à l'élection présidentielle.
Connu pour avoir caché, durant la deuxième saison de l'émission de télé-réalité, le fait qu'il était prêtre anglican, Laurent Lenne a depuis sortie un disque et un livre, encore en vente.
Aussi est-on en droit de se poser la question : Vraie candidature ou plan média ?
Pour autant, il annonce bien être en train de préparer un clip vidéo pour les maires de France, et vouloir combattre les nombreuses inégalités de notre pays. Il a aussi fondé son propre parti, Croyance démocrate.
Qui sais, peut-être arrivera-t-il en finale cette fois !

Hulot fait des remous chez les écologistes indépendants


L'Alliance Ecologiste Indépendante a lancé mercredi, lors de l'ouverture de son université d'été à Guebwiller, un appel solennel à Nicolas Hulot pour qu'il soit le candidat unique des écologistes pour la prochaine présidentielle.
Fort d'une grande popularité acquise sur TF1 en présentant "Ushuaïa" et plus récemment "Ushuaïa Nature", et avec son long métrage "Le Syndrome du Titanic" dénonçant les excès de notre monde qui conduisent notre environnement à la catastrophe, Nicolas Hulot a surtout acquis une certaine importance politique lors de la dernière présidentielle, en faisant tout pour que les candidats engagés dans l'élection acceptent les termes de son "pacte écologique", soit un ensemble de mesures visant à respecter davantage l'environnement.
Mais cet appel n'est pas du goût d'une des branches de l'A.E.I., à savoir Génération Ecologie, qui reproche aux dirigeants de l'Alliance de ne pas les avoir avertis. De plus, eux préféreraient voir la nomination d'un membre de l'Alliance.
Enfin, Michel Verna, le porte-parole de Génération Ecologie dénonce surtout le choix de l'A.E.I., prétextant le retrait de la candidature de Nicolas Hulot en 2007, alors qu'il s'était engagé à mener le combat jusqu'au bout. Cela aurait fortement déstabilisé les électeurs et même les mouvements écologistes, et expliquerait, pour Génération Ecologie, les faibles scores enregistrés par les écologistes de tous bords lors de la précédente présidentielle.

Montebourg contre "un racisme officiel"


Arnaud Montebourg, invité de RTL ce matin, a fait savoir qu'il considérait l'amalgame fait entre les Roms et la délinquance comme un chemin dangereux sur lequel le président de la République et son gouvernement dirigent la France. Il répondait en cela aux propos du Ministre de la Famille, Nadine Morano.
Le député de Saône et Loire a dénoncé cette volonté de faire des Roms les responsables des malheurs des Français, la comparant à celle des années 1930, qui plaçait les Juifs comme bouc-émissaires des difficultés de la France d'alors.
"C'est une attitude dangereuse, irresponsable, condamnable et qui en plus ne règle rien !" a-t-il ajouté.
Pour Arnaud Montebourg, la France se dirige vers "un racisme officiel" qui risque de se muer en "une discrimination à l'échelle européenne" à l'encontre des Roms.

mercredi 18 août 2010

Il faut repenser la politique sécuritaire pour François Bayrou


L'ancien ministre de l'Education Nationale était ce matin l'invité de RTL. Il en a profité pour dire clairement ce qu'il pensait sur les deux sujets brûlants du moment : la sécurité et la réforme des retraites.
En ce qui concerne la sécurité du pays, François Bayrou a dit qu'il fallait totalement repenser la politique en ce domaine, notamment en repensant l'implantation des services de l'Etat sur le territoire, et pas seulement de la Police.
La criminalité doit être prise en amont, et cela doit faire partie d'une nouvelle éducation, selon le leader du Modem.
Il s'est montré très peiné de voir le Barnum médiatique et l'amalgame voulu par le Gouvernement entre criminalité et immigration. Ce discours là vise à chercher des électeurs, là où il n'y en a pas tant que ça, assenait-il.
Pour finir, s'il juge la réforme des retraites nécessaires, il a annoncé qu'il ne voterait pas en faveur d'une réforme injuste pour certains salariés, comme celle qui est prévue.

Vers un ticket Joly-Duflot pour Europe Ecologie ?


Selon la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, tout laisse à penser que l'ancienne juge d'instruction Eva Joly sera la candidate des Verts.
Consciente de ses possibilités, Cécile Duflot a dis qu'elle ne se sentait pas les épaules pour se lancer dans le combat que représente une présidentielle.
En revanche, elle imagine fort bien jouer le rôle de deuxième élément d'un ticket pour cette présidentielle.
Cette formule, en fait copiée sur le modèle électoral américain, où les grands électeurs choisissent aussi bien le candidat à la présidentielle que son futur vice-président, semble de plus en plus avoir d'adhérents parmi les politiques de notre cher pays.
Elle a l'avantage de ne pas reposer sur une seule tête, et donc d'ouvrir une plus large adhésion.
Pour exemple, lors de la dernière présidentielle américaine, les deux candidats ont choisis avec beaucoup de soin et de sens politique leurs colistiers. Barack Obama a choisit Joe Biden un homme blanc, plus âgé, et ayant une excellente connaissance des dossiers en matière de politique étrangère, rassurant ainsi son électorat qui voyait en lui un jeune noir, sans expérience internationale.
Même chose pour le sénateur John Mc Cain, homme âgé venant d'un état du Sud, et peu porté sur le lobby des armes, il fait appel à Sarah Palin, une jeune femme issue d'un état du Nord et qui défend les idées de la NRA (National Rifle Association).
Mais cette technique marchera-t-elle en France, où les électeurs sont habitués et attachés à la représentation nominale du chef de l'Etat ?

lundi 16 août 2010

Le discours de Grenoble divise au sein de la majorité


Lors de son fameux discours de Grenoble, Nicolas Sarkozy avait proposé que les personnes coupables d'actes de violence à l'encontre de policiers ou de personnes représentant une part de l'autorité républicaine soient démises de la citoyenneté française.
Ce discours a aussitôt fait réagir les opposants de tous bords, ce qui est logique.
Mais le plus fort est que les attaques viennent aussi de la majorité présidentielle. Sans compter l'opposition, logique elle aussi, de Dominique de Villepin, on notera les reproches émis par l'ancien Premier Ministre Alain Juppé, et l'ancienne ministre du Logement, Christine Boutin.
La question de la nationalité ne risque-t-elle pas de lancer plus tôt que prévu les premières salves d'une campagne présidentielle qui s'annonce à couteaux tirés au sein de l'U.M.P.?

Et si la décroissance était la nouvelle alternative politique ?


Déjà présents lors des européennes de 2009, le Parti pour la décroissance est né en 2007, à Lyon, crée par ce que l'on appelle des "objecteurs" de croissance.
Ces termes, surprenants, peuvent paraître barbares au premier abord, mais il s'agit bien d'un courant de pensée qui gagne du terrain.
Même si, au départ, il ne se veut pas politique, ce mouvement de la décroissance, a aujourd'hui pris la forme d'un parti, afin d'exister, et d'avoir une chance que ses idées se propagent et soient mises un jour en pratique.
De quoi s'agit-il ?
En fait, les défenseurs de la décroissance pensent que la société telle qu'elle existe et nous est imposée aujourd'hui pousse l'homme a être écrasé par le système, et donc nous mène vers une société de plus en plus déshumanisée, où l'argent et le profit dominent.
Afin de pouvoir lutter contre cet état de chose, les décroissants sont favorables aux systèmes non-monétaires (échanges sur la base d'une monnaie non officielle, trocs, etc...) et à des échanges plus proches et plus humains (développement de l'achat de produits frais directement auprès des producteurs locaux).
On ne sait encore si le mouvement présentera un candidat à la présidentielle, même si le nom de Paul Ariès est quelque fois évoqué, mais leur idée risque bien d'être entendue durant la campagne.