Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

mercredi 15 septembre 2010

Nicolas Dupont-Aignan se lance dans la bataille


Le député-maire de Yerres dans l'Essonne a profité ce week-end de l'université de rentrée de son mouvement, "Debout la République !" pour annoncer officiellement sa candidature.
Avec un nouveau look, qui se veut plus ouvert et plus dans l'action, "moins sage" selon ses propres termes (exit donc les lunettes et le costume, laissant place à une chemise blanche ouverte), le créateur de DLR s'est dis prêt à répondre à l'attente des français, lassés de de ce cirque de l'alternance forcée entre UMP et PS.
D'ailleurs, aucune des deux mouvances n'est en mesure, selon lui de résoudre les problèmes actuels.
Dans son projet, Nicolas Dupont-Aignan promet la tenue de référendums sur les sujets importants tels que la sortie de l'euro ou le retour aux frontières nationales.
Ce souverainiste convaincu, qui n'avait pu réunir en 2007 les 500 signatures nécessaires à la participation au premier tour de la présidentielle, espère bien cette fois pouvoir jouer dans la cour des grands et faire entendre sa voix.
Dans le même temps, on apprenait qu'il avait l'intention, à l'instigation de Dominique de Villepin, de former, avec les députés villepinistes et ceux du Modem, un groupe parlementaire, composés de "républicains sociaux", voulant offrir "une alternative à droite", et surtout contrer la politique du chef de l'Etat et du gouvernement, dont "la dérive droitière et sécuritaire", va à l'encontre des souhaits des Français. Ce groupe se composerait aujourd'hui de 13 députés, et deux seulement manqueraient pour qu'il puisse être constitué. Mais surtout, François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan, soumettent leur adhésion à ce groupe au retrait de Dominique de Villepin de l'UMP. Il est inconciliable, pour eux, de lutter contre le gouvernement et d'être membre du parti de la majorité présidentielle.

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