Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

samedi 25 février 2012

Tirage au sort pour la présidentielle


Devant la pression exercée par les différents candidats auprès des élus pour obtenir leur parrainage, élément d'autant plus déterminant à moins de trois semaines du délai légal de dépôt des promesses au Conseil Constitutionnel, certains élus, agacés, usés, ou simplement, ne voulant pas être rendus responsables (ou coupables) de leur choix, s'en remettent au hasard.
Cette façon de faire, qui rappelons le est toutefois interdite dans la loi, semble en effet gagner de plus en plus de communes, souvent modestes, dont les maires se refusent à ne pas faire profiter de leur parrainage un candidat, mais ne veulent pas être pour autant stigmatisés pour leur choix. Ainsi, le maire de la petite commune de Saint Servais dans le Finistère, village de moins de 800 âmes, s'en remet depuis la présidentielle de 2002 au tirage au sort pour résoudre ce problème cornélien.
En 2002, le sort avait favorisé Chrsitine Boutin, et Olivier Besancenot en 2007. Car Monsieur Lauent Mazurié, le maire (sans étiquette) de cette riante cité bretonne a des principes, dont celui de favoriser les petits candidats. C'est donc dans cette optique qu'il a annoncé vouloir réitérer la formule prochainement, lors d'une réunion du conseil municipal. Qui sortira cette fois du chapeau ?
Rappelons qu'en 2007, Jean Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, et à cette époque conseiller régional de Lorraine, avait fait de même, et donné ainsi son soutien à ...Olivier Besancenot !
Mais il se peut fort bien que le Conseil Constitutionnel invalide les parrainages ainsi obtenus, comme il l'a annoncé ce vendredi, car, le choix d'un candidat est "un acte personnel et volontaire, qui ne peut donner lieu ni à marchandage ni à rémunération " a rappelé le Conseil des Sages.

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