Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

jeudi 16 février 2012

Un candidat chasse l'autre


Cette fois, ça y est ! Le chef de l'Etat a officiellement annoncé son entrée dans la campagne présidentielle. A seulement 66 jours du premier tour, il était temps.
C'est en affirmant qu'il souhaite garder une France forte (son slogan de campagne), car seule une France forte pourra protéger les français, que le candidat Sarkozy a lancé sa campagne face à Laurence Ferrari. Il a déclaré avoir "des choses à dire aux Français", et être conscient de ne pas avoir réussis tout ce qu'il avait promis lors de son premier quinquennat, mais que fort de son expérience, il pouvait proposer un programme clair, emprunt de vérité, à nos concitoyens. Il devrait également davantage demander l'avis des Français, notamment par le biais du reférendum, sur les questions qui seraient bloquées.
L'entrée du premier personnage de l'Etat en campagne a déjà entraîné de vives réactions chez les autres candidats. François Hollande rappelant que le prochain référendum sur le premier quinquennat Sarkozy serait la prochaine présidentielle. Marine Le Pen promet que les Français donneront un carton rouge au chef de l'Etat et aux candidats U.M.P. lors des prochaines élections (présidentielle et législatives). Enfin Jean-Luc Mélenchon n'hésite pas à taxer Nicolas Sarkozy de cynisme en parlant de référendum. François Bayrou a, quant à lui, remarqué que le discours du Chef de l'etat restait le même, alors qu'il porte le poids de son bilan. Mais c'est avant tout aux électeurs, maintenant, de faire leur choix.
En revanche, cette entrée en campagne a officiellement mit fin à celle d'Hervé Morin, qui a annoncé à nos collègues du Figaro Magazine qu'il allait se retirer.
Fort de seulement 0 à 1 % dans les différents sondages ces dernières semaines, sa campagne n'arrivait pas à décoller. De plus, il n'avait réussis à réunir que 280 parrainages. Il se range donc, comme Christine Boutin, derrière le candidat Sarkozy, lui qui, pourtant, avait verrtement attaqué dans son récent livre "Arrêtez de mépriser les Français !" l'attitude de l'actuel locataire de l'Elysée.
Il déclare d'ailleurs souhaiter que le président ait tiré "les conséquences des erreurs de ce quinquennat pour retrouver une démocratie équilibrée".
En revanche, Hervé Morin ne donne aucune indication quant à ses parrainages et l'utilisation qu'il compte en faire, ou pas. Rappelons qu'il avait la semaine dernière annoncé qu'il ferait tout pour que Marine Le Pen obtienne ses 500 parrainages si lui-même y parvenait.

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