Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)
(Voltaire - l'Encyclopédie)
mardi 19 octobre 2010
Cheminade tape là où ça fait mal !
Jacques Cheminade, qui avait été considéré comme le candidat mystère de la campagne présidentielle de 1995, publie sur le site de son parti "Solidarité et Progrès" un communiqué qui a le mérite de présenter certains faits de cette campagne 1995, qui risquent d'être déterminants dans celle qui s'annonce.
En effet, après la campagne de 1995, les comptes de tous les candidats ont été visés par le Conseil Constitutionnel, comme le prévoit la Constitution. Deux candidats ont vus leurs comptes particulièrement étudiés à la loupe : ceux d'Edouard Balladur, et ceux de Jacques Cheminade.
En effet, l'ancien Premier Ministre aurait reçu en liquide, un apport de 10 Millions de francs (1,5 Millions d'euros), sur son compte de campagne. Il s'agirait de sommes correspondants à des rétro-commissions, via des sociétés offshores, sur des ventes d'armes au Pakistan. Or, et c'est là que cela risque de créer un trouble dans la campagne actuelle, le gestionnaire de ces rétro-commissions, ainsi que le créateur des dites sociétés offshores, et également directeur de campagne du candidat Balladur serait le Ministre du Budget d'alors, actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Jacques Cheminade a bien des raisons de publier cette information. Tout d'abord, celle-ci est remontée à la surface ces jours-ci, du fait d'une enquête de la police luxembourgeoise à ce sujet, à laquelle le juge Renaud Van Ruymbeke a fait écho, en décidant de lancé une enquête pour "corruption, abus de biens sociaux, et recel aggravé".
De plus, il a été injustement touché, du moins le dit-il, dans cette affaire. En effet, alors que les comptes de campagne de Balladur ont finalement été visés par le Conseil Constitutionnel, les siens ont fait l'objet de nombreuses poursuites, et demandes de remboursement, qui l'ont quasiment ruinées, notamment à l'aube des présidentielles 2007 (sans doute pour éviter un retour de ce candidat qui dénonce depuis des années la main-mise des financiers de la Haute Banque et des Bourses sur la politique mondiale).
Reste à voir comment va évoluer l'enquête du juge, et comment le Chef de l'Etat répondra à ces attaques.
Pour Edouard Balladur, questionné à ce sujet dans le Grand Journal de Canal +, ces attaques viseraient Nicolas Sarkozy à travers lui. Mais il refuse de reconnaître que le Chef de l'Etat ai pu être impliqué en quoi que ce soit dans cette histoire.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Si je n'attend pas grand chose de la justice, en revanche, libre aux citoyens de s'emparer de cette affaire qui les concerne au plus haut point, puisque les "élites" ont choisi à leur place et exclu cheminade du système électoral pour délit de vérité...
RépondreSupprimerVoici son site de campagne:
http://www.cheminade2012.fr/