Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

lundi 4 octobre 2010

Les choses se précisent au P.S.


Petites phrases, déclarations, intentions, les socialistes ne cessent ces derniers jours d'occuper la scène médiatique, chacun des candidats potentiels cherchant à se faire entendre, et à rappeler sa présence.
Ainsi, Ségolène Royal a déclaré qu'elle attendait le bon moment pour annoncer ou pas sa candidature. Elle a toutefois rappelé qu'elle ne se présenterait qu'après en avoir parlé avec la première secrétaire, et uniquement si un mouvement massif des militants la portait à le faire.
Dans le même temps, Laurent Fabius s'est présenté en "sage" du parti, et précisait que "lui mis à part", il ne voyait que Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn pour porter une campagne suffisamment forte face au candidat de droite.
Cette formule a le mérite de promouvoir son idée de "primaire de confirmation", qui aurait pour but de désigner le candidat socialiste parmi ceux qui ont déjà été choisis parmi tous ("un candidat sérieux" selon ses propres termes), mais aussi, de le placer, le cas échéant, lui aussi, comme un candidat possible pour le PS.

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