Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n'ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu'il débite avec emphase. J'ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l'ont condamné pour ces vérités mêmes.
(Voltaire - l'Encyclopédie)

dimanche 14 novembre 2010

Remaniement...surprise ?


L'annonce de la démission de François Fillon et de son gouvernement, hier soir, a surpris.
Pas l'évènement par lui-même, dont l'annonce avait été faite, de longue date, par le chef de l'Etat. Mais alors que l'on nous l'annonçait pour lundi, voir mardi, Nicolas Sarkozy a préféré casser son week-end et régler l'affaire avant lundi.
Surprise toutefois, mais qui n'est peut-être que trompeuse, l'annonce de la démission n'a pas été suivie de la traditionnelle formule évoquant le fait que le chef de l'Etat ai demandé à son premier ministre démissionnaire de former le nouveau gouvernement.
Faudrait-il y voir le fait que Fillon serait débarqué par l'hôte de l'Elysée, et que la place serait à prendre ?
Difficile à dire. En tout cas, cela laisse une fenêtre ouverte, notamment pour Jean-Louis Borloo, qui joue les troubles fêtes depuis quelques jours dans ce remaniement.
Si l'on annonce déjà certaines arrivées (Alain Juppé ou Xavier Bertrand) et certains départs (Bernard Kouchner et Hervé Morin), nul ne sait encore la tournure que peut prendre ce remaniement.
C'est aussi, peut-être, l'occasion pour le Président de la République de prendre un virage serré, dans l'optique de sa réélection en 2012.
Mais si François Fillon était réellement débarqué de Matignon, cela ne serait pas forcément un élément positif dans cette optique.
En effet, depuis une semaine, les sondages le crédite de meilleurs résultats que le chef de l'Etat s'il se présentait en 2012 comme candidat de l'UMP. A moins que ce ne soit l'objectif ? Qui sais ?

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